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 Now you see me [PV Lysandre]

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Nick Heaney
Nick Heaney
AND ALL THAT JAZZ
Pseudo + Prénom : Cabret/Charlotte
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Âge : 28 ans.
Statut : Célibataire trop casse-cou et immature pour se poser pour le moment !
Occupation : Jeune flic désabusé.
Gramophone : Hot Patootie, Bless My Soul ! (by Rocky Horror Picture Show)
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MessageSujet: Now you see me [PV Lysandre]   Now you see me [PV Lysandre] EmptyLun 25 Nov - 1:23

Roy & Lysandre
titre du rp


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Roy West qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Lysandre Pardaillant. Pour leur sujet, ils autorisent/interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils interdisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule en septembre à 10h du matin alors que la météo est mauvaise. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Après une bagarre dans un bar clandestin, Roy s'est fait embarquer par la police. Son forfait ? Avoir frappé un commissaire de police et ne s'en être aperçu qu'après. Cette fois, il risque bien de ne pas s'en sortir si facilement... Mais après une nuit passée en cellule, une rencontre étonnante va peut-être pouvoir changer la donne et lui faire éviter la prison....




Et bah voilà. Il s’était encore fait avoir. Et vraiment comme le dernier des crétins cette fois. Roy en avait pleinement conscience alors que l’officier de police lui donnait une poussée dans le dos pour le faire entrer dans le couloir qui menait aux cellules, sans se soucier de savoir si son prisonnier allait ou non se casser la figure au prochain virage. Il fallait dire que Roy n’y voyait plus tout à fait clair depuis qu’un coup de poing dans cette foutue bagarre lui avait ouvert l’arcade sourcilière gauche – et qui aurait cru qu’il y aurait autant de sang dans cette minuscule partie du visage ? Quel spectacle pitoyable il devait offrir, avec le sang qui lui coulait dans l’œil et sur le visage. Ca brûlait en plus, cette saleté. Comme prévu, il manqua de peu de trébucher au détour d’un couloir et ne fut rattrapé que par l’officier qui de toute façon le tenait par le col de son manteau pour le faire avancer. Comme un chaton qu’on balance dans une boîte avant de le jeter dans la rivière. Glauque, mais plutôt exacte comme description. Surtout lorsque l’instant d’après, le policier ouvrit une cellule et l’y poussa comme un malpropre, avant de refermer les barreaux derrière lui. En déséquilibre, Roy rata son pas et s’écrasa au sol avec un « ouille ! » sonore. Pwah. En plus la poussière qu’il venait de mordre avait encore plus mauvais goût que dans ses souvenirs. Roy se redressa, un peu trop vite peut-être, et fut saisi d’un vertige. Ouch. Décidément, il ne l’avait pas raté, l’autre. Une douleur fulgurante lui traversa le crâne, le faisant grimacer, et il porta une main hésitante à son front pour tenter d’évaluer les dégâts. Le sang à moitié séché lui colla aux doigts, et il balaya la pièce du regard pour voir s’il y avait là de quoi réparer les dégâts. Le mobilier n’était constitué que d’un pseudo-lit fait de planche de bois et d’un matelas si mince qu’on sentait les lattes sous ses omoplates, un broc d’eau croupie, et une chaise. Merveilleux. Le tout confort des cellules de commissariat. Roy ne put réprimer un rictus sarcastique en songeant que s’il avait fait attention, pour une fois, il aurait pu rentrer tranquillement chez lui. Si pour une fois il avait fait attention à qui l’avait insulté avant de cogner, ça n’aurait sûrement pas fini comme ça. Mais comment pouvait-il savoir que c’était le commissaire d’un autre district, aussi ? C’était pas marqué sur son trench quand il sortait dans un bar clandestin ! Et d’ailleurs, que fichait un commissaire de police en civil dans un bar clandestin ? Il avait clairement l’impression de s’être fait avoir. S’il était dans cette cellule, c’était parce qu’il avait par inadvertance frappé un policier. Ca ne serait pas arrivé avec un autre. Mais surtout, c’était bien parce qu’il avait frappé un flic que maintenant il risquait d’aller au trou. Doublement roulé. Shit. Avec un soupir de dépit, le jeune homme se débarrassa de son manteau qu’il jeta sur son lit, puis arracha la moitié d’une manche de sa chemise avant de la tremper dans le broc d’eau sale et de s’en servir pour éponger ce sang qui lui obstruait la vue. Qu’au moins il ne soit pas aveugle quand on l’enverrait croupir quelques semaines en prison. Les doigts crispés sur son éponge à sang improvisée, Roy se laissa tomber sur le lit et s’y étendit, croisant les jambes d’une par-dessus l’autre, et fixa le plafond et ses fissures d’un air songeur. Quelle galère bon Dieu. Et c’était même pas encore terminé.

S’était-il endormi ? Il n’en avait aucune idée, peut-être somnolait-il juste ; en tout cas il savait que c’était des bruits de pas qui avaient attiré son attention. Ouvrant un œil, il jeta un regard à travers les barreaux sans bouger de son lit et aperçut une silhouette s’avancer dans le couloir. Une silhouette longiligne, élégante, de longs cheveux blonds. Une femme ? Haussant un sourcil perplexe, Roy ferma les yeux, se frotta les paupières, les rouvrit, persuadé d’avoir rêvé. Mais la silhouette était toujours là, et semblait regarder autour d’elle sans savoir où aller. Avec un grognement, Roy se redressa sur un coude et plissa les yeux pour tenter de discerner les traits de la personne qui se tenait là. Après quelques secondes, sa vue sa rajusta normalement (au moins le sang n’avait pas eu le temps de lui brûler la rétine, c’était toujours ça de pris), et il put voir avec exactitude la jeunesse du visage, la moue boudeuse, les yeux bleus froids et déterminés, la candide blondeur des cheveux. Charmante. Très charmante, même. Mais que diable une demoiselle comme celle-ci faisait-elle dans un endroit comme celui-là ? Intrigué et surtout curieux et désireux de passer le temps en pensant le moins possible à la prison qui avait l’air de l’attendre à bras ouverts, il s’assit sur le rebord de son lit et apostropha la jeune femme.

« Mademoiselle ? Miss ? Par ici, derrière vous… » Surprise, elle avait tourné la tête sans voir personne, avant de réaliser que c’était un prisonnier qui l’appelait. Lorsque leurs regards se croisèrent enfin, Roy lui adressa un sourire amusé. « Vous avez l’air un peu paumée, si j’puis me permettre. Je peux vous aider à quelque chose ? Je connais plutôt bien l’endroit, si vous voyez ce que je veux dire. » ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie et en se levant. Ah oui, il devait avoir l’air beau tiens, avec les traits tirés par la fatigue, ses multiples cicatrices (certaines encore fraîches de la veille quand il avait été amené là) sur le visage, ses cheveux noir corbeau en bataille et ses vêtements en piteux état sur le dos. Une vraie dégaine de clochard. Ce qui ne l’empêcha pas de décocher un sourire des plus charmants à son interlocutrice comme si, à la longue, il avait compris qu’il ne pourrait rien changer à la minable apparence qu’était la sienne et qu’elle lui collait à la peau comme un véritable épiderme. « Excusez-moi, je manque à tous mes devoirs de politesse : je m’appelle Roy. Roy West. Pardonnez ma curiosité Miss, mais c’est assez… Inhabituel, de voir une jeune femme comme vous dans les parages. Ici c’est plutôt le repaire des voyous et des gens de mauvaise vie d’habitude. Mais moi je suis moins méchant que les autres, je vous assure. » précisa-t-il avec un rire. « Vous cherchez quelqu’un peut-être ? » finit-il par demander en sortant un paquet de cigarettes de mauvaise qualité aux trois quarts vide de sa poche et une boîte d’allumettes, avant de s’en allumer une. Finalement, cette garde à vue ne serait peut-être pas si désagréable, si la demoiselle ne s’enfuyait pas en courant.
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MessageSujet: Re: Now you see me [PV Lysandre]   Now you see me [PV Lysandre] EmptyDim 1 Déc - 1:53

Le programme était serrée, mais l’activité maintenant en forme disait-on. Et la forme était la chose la plus importante pour Lysandre. Un moindre rhume pouvait être un drame pour elle et pour ses capacités physiques, et dès l’approche du mauvais temps et des températures automnales elle devait redoubler d’effort pour se maintenir en parfaite santé. Mais bon. En principe maintenant elle aurait deux fois plus le temps de s’entraîner... Et elle pourrait passer tout son loisir dans les salles de sport légèrement surchauffée qui te fond sué comme ce n’est pas permis. Bien sûr la sueur fait maigrir... Mais Lysandre n’en avait pas particulièrement besoin... Elle avait surtout besoin de pouvoir s’entraîner de longues heures, sans avoir le cerveau qui menace d’exploser... Et à force de passer ses journées dans les gymnases, sur les tatamis et sur les ring, elle commençait à en avoir sérieusement marre. Ca faisait quoi... Une semaine qu’elle s’était faite virée, et elle n’en pouvait déjà plus. Cela faisait des années qu’elle était habituée à faire du droit à mi-temps avec le sport, et se retrouver avec seul l’escrime et la boxe comme activité la rendait folle. Elle n’aurait jamais cru pouvoir dire un jour que l’activité cérébrale lui manquait à ce point. Quand ses parents l’avaient jeté dans un férie à 18 ans avec son billet d’entrée à l’université elle avait crié qu’elle n’y fouterait jamais les pieds. Et voilà que huit ans après, elle était heureuse diplômée, et visiblement pas fichue de se trouver un boulot d’avocate qui la tentait pourtant diablement. Mais en même temps, qu’aurait-elle pu faire d’autre. Son patron était un enfoiré. Corrompu jusqu’à la moelle. Son fils sous ses airs d’enfant maltraité plus parfait que son père était néanmoins misogyne et ne lui laissait pas sa place. Elle était une vulgaire assistante, condamné à répondre au téléphone, à prendre en note les aveux etc.... Clairement pas un boulot pour une avocate du barreau. Alors oui elle s’était un peu emportée, et oui elle avait mérité son sort... Mais au final, ça avait fait un bien fou... Et elle n’aurait pas pu résister plus longtemps. M’enfin maintenant elle devait reconnaître qu’elle pouvait toujours crever pour avoir une lettre de recommandation...

Mais bon. Après quelques jours à s’excité sur les sacs de sable, et  à s’acharné sur tous ses partenaires de fleuret, elle avait décidé qu’il fallait qu’elle se prenne en main, et qu’elle trouve un nouveau boulot... Ou au moins quelqu’un à défendre. Peut importe. Elle avait besoin de pratiquer le droit, c’était devenu vitale. C’était une petite voix au fond de sa tête, dans chacun de ses organes. Si son sens des valeurs l’intimaient de plutôt défendre la veuve, l’orphelin, l’innocent, elle s’était surprise à penser qu’elle pourrait même défendre le violeur et l’assassin si on lui donnait une bonne raison de le faire. Et aujourd’hui était définitivement la journée ou elle trouverait quelqu’un à défendre... N’importe qui. Le SDF du coin s’il avait un cas qui méritait d’aller en justice.

Elle avait d’ailleurs commencé par discuté avec les SDF, mais vous vous en doutez elle s’était fait sèchement rembarrée. Elle était trop bien habillée, avait des yeux trop bleus, des paumettes trop roses, des lèvres trop rouge. Elle était trop jolie. Elle avait une jupe trop courte. Elle était trop femme. Elle ne faisait pas crédible. Elle aurait bien hurlé au monde qu’elle les emmerdait tous. Et qu’un juge boirait très certainement toutes les paroles issues de lèvre aussi rouge. Sans aucune prétention. Et bien sûr son amour de la justice l’interdisait de jouer de ses charmes pour venir à ses fins... Mais si elle était convaincu de l’innocence de son patient, et qu’un peu de maquillage pouvait l’aider à obtenir ce qu’elle voulait... Elle acheta aussi un journal, pour lire les petites annonces, au cas ou. Ce fut inutile, les quelques offres lui furent refusée dès que l’on entendit sa voix féminine. Satanée homme. Désespéré dès la matinée, elle décida que quitte à perdre sa journée, elle pouvait bien faire le tour des prison de New York, pour y faire son marché.

Sans nul doute c’était l’idée la plus stupide qu’elle n’avait jamais eu. Enfin tout le monde qui la voyait entrée dans les postes de police penserait de la sorte. Une femme n’avait pas idée d’entrer dans ce genre d’endroit... Mais honnêtement rentrée dans un endroit avec des mecs derrières les barreaux il y avait tout de même plus dangereux. Et puis... Elle savait se défendre... Elle avait finit par atterrir dans un poste de police au fin fond d’Harlem.. La matinée était déjà bien entamée. Le temps était aussi maussade que son humeur, mais elle était bien déterminée à arranger ça. Elle était rentrée dans le commissariat et avait fait un grand sourire au policier pour qu’il la laisse entrée. Elle leur avait dévoilé en plus de son plus jolie sourire et de ses oeillades les plus appuyés ses diplômes d’avocate. Et après quelques minutes de lutte que vous imaginez bien acharnée elle finit par pouvoir passer dans le couloir des prisonniers, les gratifiants d’un déhanché qu’il ne saurait lâcher du regard. Les hommes étaient parfois si prévisible... S’en était terriblement agaçant. Elle passa dans le couloir l’air distraite, regardant à l’intérieur des diverses cellules s’il y avait un détenu plus qu’un autre qui lui donnait envie de s’approcher... Si dans les autres commissariats elle avait du faire plusieurs tours avant de ce décider. Le sort décida pour elle cette fois-ci. « Mademoiselle ? Miss ? Par ici, derrière vous… » Intrigué elle tourna la tête plusieurs fois avant de tomber sur un gringalet sévèrement amoché, quoiqu’elle pouvait encore dire qu’il devait être particulièrement mignon... Et pas très vieux. « Vous avez l’air un peu paumée, si j’puis me permettre. Je peux vous aider à quelque chose ? Je connais plutôt bien l’endroit, si vous voyez ce que je veux dire. » Oh un rigolo. Et un habituée. S’il n’était pas un enfoiré, il serait surement la proie parfaite. Lysandre lui servit son plus beau sourire et de se rapprocher de lui d’un pas décider. «Vous avez fait quoi pour être là ?» demanda-t-elle de but en blanc, sans réellement passé derrière les commodités d’usage. En même temps c’était lui qui lui avait demandé si elle avait besoin d’aide. C’était l’aide dont elle avait besoin. Il finit par se présenter. Dans un rire, il lui fit même remarqué l’étrangeté de sa présence. Elle sourit. Il n’avait pas tord, et était amusant, probablement un brin tête brulée, mais amusant. Peut être que c’était lui. Elle tendit la main à travers les barreaux l’offrant aux jeunes hommes en salut. «Lysandre Pardaillant, avocate... Et comme qui dirait... Je m’ennuyais et je cherchais des gens à sortir de prison. Intéressé ?» dit-elle les yeux brillant. Il serait fou de refuser. Elle ne demandait rien en échange, juste de la laisser faire son travail. Elle le regarda sortir un vieux paquet de mauvaise cigarette de sa poche, et grimaça, fumer ce genre de truc était assez honteux. Elle sortit elle même un paquet plus fin et en meilleur état, presque plein  de son sac, avant d’en porter une à ses lèvres. «J’aurais pu vous en offrir une meilleure...» fit-elle remarquer gentiment. «Vous m’allumez ?» dit-elle d’un sourire, approchant la cigarette au bout de ses lèvres de lui et lorgnant sur les allumettes qu’il avait encore dans la main. «Et avant que vous ne posiez la question, je ne demande rien pour la défense, que votre confiance et votre honnêteté, je me charge du reste.» Ca risquait peut être d’être difficile à croire, elle commencerait sa défense pour elle même après. Elle gagnerait sa défense s’il le fallait.
 

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