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 Where the wind blows ▲ Lysandre

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Baile O'Hagan
Baile O'Hagan
AND ALL THAT JAZZ
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Âge : 32 ans
Statut : Casanova trop amoureux de sa liberté.
Occupation : Rédacteur en chef - Mafieux à ses heures perdues
Gramophone : Led Zeppelin - Black Dog
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MessageSujet: Where the wind blows ▲ Lysandre   Where the wind blows ▲ Lysandre EmptySam 2 Nov - 7:02

Baile & Lysandre
Where the wind blows


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Baile O'Hagan qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Lysandre Pardaillant. Pour leur sujet, ils interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils interdisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule en ce bon mois de septembre à l'heure du crépuscule alors que la météo est dégagée et fraiche. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Baile rejoint l'un des nombreux clubs illégaux de la ville et y trouve par un curieux hasard la douce Lysandre. Une occasion unique de s'amuser d'une telle situation pour l'Irlandais.




Dernière édition par Baile O'Hagan le Sam 2 Nov - 7:25, édité 2 fois
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Baile O'Hagan
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MessageSujet: Re: Where the wind blows ▲ Lysandre   Where the wind blows ▲ Lysandre EmptySam 2 Nov - 7:03


Where the wind blows


“Oh," the girl said, shaking her head. "Don't be so simple. People adore monsters. They fill their songs and stories with them. They define themselves in relation to them. You know what a monster is, young shade? Power. Power and choice. Monsters make choices. Monsters shape the world.
Lysandre & Baile

Le crépuscule confortablement installé sur la ville de New-York ne cachait pas pour autant la fraicheur nouvelle d'une nuit qui allait bientôt prendre le relais. Baile adorait l'atmosphère de cette ville quand le soir tombait, il aimait d'autant plus lorsqu'il pouvait en profiter de Manhattan et plus encore dans le quartier de Chelsea, au plus près de ses racines, au plus près de ce qu'il était vraiment et sans avoir même besoin de cacher clairement son véritable visage. Il était chez lui, c'était aussi simple que ça. Marchant à travers les rues, il profitait pour l'instant de l'ambiance des rues, cigarette entre les lèvres sur laquelle il semblait tirer un peu trop fort. Vilaine manie, mais indispensable au fonctionnement correct de son esprit jugé détraqué par la majorité. Il repensait un peu à sa journée si peu passionnante qu'il n'avait pas réellement besoin de débriefer dessus. Le journalisme n'était pas sa grande passion et ce que ses employés faisaient n'avait pas de réel intérêt dans l'immédiat. Baile songeait surtout à l'une de ses employées et certainement pas une journaliste en quête de reconnaissance, mais bien une personne lui servant davantage pour sa capacité à séduire les hommes que pour son talent à ramener de jolies histoires pour le journal. Lysandre Pardaillant n'était pas ce qu'il appelait à proprement parler une femme, du moins sa définition de la femme ne l'incluait clairement pas. Elle pratiquait des sports tels que la boxe ou encore l'escrime, elle, très garçonne dans l'âme, grande gueule, détestable au possible et pourtant il restait un certain charme qu'il ne savait véritablement identifier. Son attachement et son dévouement pour sa famille le renvoyait à son propre code de conduite, ils avaient en quelques sortes des valeurs similaires et il ne pouvait ignorer cela quand bien même il le voudrait.

Non il était clair que Lysandre malgré des défauts clairement visibles et horriblement désagréables pour la personne de Baile, était davantage et ça expliquait peut-être pourquoi il n'était pas pressé de considérer une certaine dette comme remboursée. A quoi bon après tout tant elle lui était utile d'un point de vue business ? Si elle devenait inutile alors il la libérerait, quoi que laisser un témoin de ses actes vivant n'était certainement pas une option possible. Baile avait comme un pouvoir de vie et de mort sur elle, il décidait la vie qu'elle devait mener, ce qu'elle devait être, ce qu'elle devait faire et c'était jouissif, terriblement jouissif. Il adorait cette perspective, cette vision du monstre qu'il était. Roi de son état, dieu parmi les hommes, c'était se soulever au-delà des règles admises par un humain lambda et depuis toujours il ne jurait que par ça tant que sa famille n'en subissait pas les dégâts collatéraux. Tapotant la tige de tabac afin que les cendres s'en détachent, il continuait sa route tranquillement, de la plus sereine des façons. Baile était calme, silencieux, ce qui devait le rendre davantage inquiétant, il n'en savait rien à dire vrai et s'en fichait tout autant. Lui aussi avait le droit à un peu de repos, à n'être qu'en phase avec ses pensées et rien d'autre. Tournant au coin d'une rue il s'aventurait de la plus discrète des façons dans un bâtiment, n'ayant même pas besoin de montrer patte blanche, tant son regard suffisait à le faire entrer. Une porte dérobée et l'atmosphère sordide du lieu changeait. Il sentait la chaleur du jazz et la douceur de l'alcool. Chez lui, club tenu par l'un des associés de son père, mais qui trouvait en son sein des clients venus de tous horizons. C'est là qu'il l'aperçu et qu'il sut quoi faire de sa soirée.

Lysandre était présente, séduisante, chose qui ne changeait pas, car il avait l'habitude de la forcer à mettre les tenues les plus sexy qui soit, mais qui aurait pu l'étonner tant elle n'était pas en service aujourd'hui. Tant pis ou tant mieux il ne savait juger quelle était la meilleure option, mais il choisissait immédiatement l'approche. Ecrasant sa cigarette dans un cendrier à une table proche de l'entrée, il en allumait aussitôt une autre et se glissa jusqu'au bar. « Double whisky, sans glace. » Ton froid, voix posée, un sourire en coin affiché. Sa main glissait à la taille de la blonde, sans gêne et comme un fait exprès pour la faire réagir davantage. « Qui doit tomber dans tes filets ? » Se tournant vers elle, il l'observait, la question était réelle, ne sachant pas la raison de sa venue, en avait-elle seulement une ? « Soit tu t'habilles ainsi innocemment ce qui amènerait à dire que mon influence agit dans le bon sens. Soit tu as un plan derrière la tête. Ou alors c'est encore autre chose ? » Inspirant et tirant sur sa clope, il laissait la fumée s'échapper par la suite, glissant un billet au barman comme pourboire et non pour la consommation. Baile s'offrait une gorgée, comme pour dire à son cerveau de comprendre plus vite la vision de Lysandre ici-même et voir même si elle n'était pas une quelconque hallucination, sait-on jamais, il fallait être prudent. « En fait j'en viens à me dire que je devrais peut-être nous trouver une chambre pour la nuit, après tout je ne suis pas connu pour rentrer seul et je ne vois pas pourquoi les types comme l'ivrogne à la table sur ta gauche pourrait bénéficier de tes services si je t'en donnais l'ordre et pas moi. Hm c'est vrai je devrai penser à notre collaboration en ce sens. Peut-être qu'à l'horizontale tu serais plus coopérative, qu'en dis-tu ? » Nouveau sourire de sa part, il s'amusait de la situation, agaçait volontairement, mais difficile de dire s'il était sérieux ou non, brouillant les pistes avec un plaisir non dissimulé. « Oh j'en oublierais presque les conventions. Je t'offre un verre miss Pardaillant ? Et ne va pas croire que je ne suis qu'un monstre, je sais aussi me comporter en société, mais si tu préfères être l'objet que je manipule pour obtenir la date de livraison que cette merde anglaise prévois sous peu, soit ça peut aussi se faire. » Le choix est tien semblait-il dire rien qu'avec le regard, ramenant le tabac à ses lèvres une nouvelle fois. Baile allait passer une excellente soirée à torturer cette pauvre Lysandre.

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MessageSujet: Re: Where the wind blows ▲ Lysandre   Where the wind blows ▲ Lysandre EmptySam 2 Nov - 13:58


Where the wind blows


“Oh," the girl said, shaking her head. "Don't be so simple. People adore monsters. They fill their songs and stories with them. They define themselves in relation to them. You know what a monster is, young shade? Power. Power and choice. Monsters make choices. Monsters shape the world.
Lysandre & Baile

Contrairement aux apparences, Lysandre était une femme. Peut être pas une femme comme les autres. Peut être un peu trop libérée, trop sûre d’elle, trop ambitieuse, trop flamboyante et trop violente, mais elle n’en demeurait pas moins une femme. Une femme dans toute sa complexité et son paradoxe. Une femme qui n’aimait pas sentir le regard des hommes glisser sur elle, sachant bien que la plus part ne la regardait que comme une jolie lampe aux formes avantageuses qui pourrait leur astiquer le poireaux. Une femme qui n’aimait pas les regards lubriques, mais qui faisait tout pour les attiser. Sans désespoir, et sans double jeu, elle y arrivait d’ailleurs à la perfection, et lorsqu’elle y mettait du sien, elle vous soufflait de la poudre aux yeux, et elle était femme. Plus femme que n’importe laquelle. Plus tendre, plus désirable, plus prude et plus aguicheuse. Elle était farouche et brulante, la glace au coeur d’un volcan. Le soir venue, lorsqu’elle se glissait dans ses robes les plus extravagantes et sensuelles, on ne se doutait pas qu’elle était redoutable un fleuret à la main, qu’elle était vengeresse les gants aux poings. On n’imaginait pas son sourire enfantin se déformer sous la colère, on imaginait pas son regard aussi chaleureuse que glaciale se fendre d’éclair. Le soir venu, on ne pouvait deviner la harpie qui était capable de sortir de ses si jolies traits. Elle n’était plus affable, ni insupportable, elle était joviale et amusante, rafraîchissante, séduisante. Enfin un temps. Parce qu’il était difficile de ne pas se rendre compte que sous ses robes courtes, ses décolletés assez avantageux, ses talons, ses cheveux blonds, longs, elle cachait la bannière du féminisme qu’elle portait royalement dans ses sourires et dans ses regards en coin. Et que dès qu’elle en aurait l’occasion, elle n’hésiterait guère à vous poignarder avec.

Lysandre avait pris soin de profiter de chacun des Samedi soir qui n’était pas dédier au montre Irlandais qu’on ne doit pas nommer. Elle évitait de le nommer pour ne pas avoir à y penser, et pour ne pas se mettre à fulminer dans son coin. Elle se connaissait remarquablement bien, et savait bien qu’elle avait du mal à se calmer lorsqu’elle glissait sur les voix houleuses de sa colère. Enfin, comme tous les samedi ou l’Homme, comme elle le surnommait avec un air de dédain non dissimulé, n’avait pas fait appelle à ses services, elle en profitait pour sortir, et n’en faire qu’à sa tête. Souvent elle sortait avec Easton, et s’arrangeait pour lui changer les idées. Ce soir elle était en solo, mais elle ne doutait pas qu’elle saurait se trouver de la compagnie. Derrière ses cotés parfois brute de décoffrage, elle était plutôt sociale, et passé un verre, elle se montrait généralement plus encline à la conversation. Enfin comme toute femme qui se respecte, elle passa des heures à se préparer. Mais quoique contrairement à toute femme, les enjeux de Lysandre en matière d’habillement n’était pas exactement les mêmes. Enfin dans le principe, ils l’étaient, se faire remarquer, séduire... Mais Lysandre y rajoutait constamment l’idée de marquer tous les esprits, aussi masculin que féminin, ainsi qu’une touche de provocation. Lysandre était suffisamment à l’aise avec son corps pour se permettre de raccourcir les robes, ou les doublures de ses jupes transparentes. Et si les hommes devenaient déjà fou à la vue d’un mollet, il ne savait simplement plus se retenir à la vue d’un genou, ou de la naissance d’une cuisse blanche. C’était un jeu. Peut être pas très sain, pas de son époque, mais Lysandre n’était pas de son époque. Ni des précédentes. Par un étrange hasard du destin, elle semblait tombée d’un futur lointain, ou qui sait, les femmes porteraient peut être des longues culottes en toute sorte de nouveaux tissus, que l’on appellerait short. Passant un certain moment sous la douche, elle en profita d’avoir les cheveux mouillés en sortant pour bien les plaquer contre son crâne pour pouvoir enfiler sa perruque faite sûr mesure avec ses anciens cheveux. Elle aimait particulièrement sa chevelure courte, mais pour se fondre dans la masse féminine et pouvoir choquer imperceptiblement le regard du passant, elle devait se laisser aller à une coupe plus féminine. Et honnêtement, elle appréciait retrouver ses longs cheveux blonds le temps d’une soirée. Enfilant cette fois ci une robe absolument sublime qui dévoilait une bonne partie de son dos, elle s’assura un minimum de confort et de chaleur en enfilant des bas. Elle se maquilla plus discrètement, laissant sa robe seule illuminer la totalité de son corps.

Il faisait déjà bien noir dehors lorsqu’elle fut enfin prête. Ayant pris volontairement un manteau qui dépassait de loin la longueur de sa robe, elle marcha d’un pas assuré et rapide jusqu’au bar qu’elle connaissait plutôt bien. Un regard aguicheur et elle descendit dans la cave, laissant son manteau aux videurs ébahit. Earl la connaissait bien. Pour le simple fait que cette armoire à glace, en plus d’être une sorte de videur, tenait en journée, un club de boxe à Brooklyn qui accueillait Lysandre dès qu’elle avait envie de cogner sur quelque chose. Mais Earl avait beau bien la connaitre il ne se faisait toujours pas à ses robes, ni même à ses tenues discrètes de boxeuse. Arrivant en bas, elle sourit en voyant la pièce enfumée qui ronflait sous les accents du Jazz. Elle se glissa parmi la foule, souriante, à l’aise, naturelle, repérant aisément qui serait les personnes susceptibles de lui payer se consommations. Lysandre n’avait pas de problème d’argent, et détestait le coté machisme qui poussait les hommes à payer des verres aux femmes. Mais comme toute femme paradoxale elle trouvait cela étonnement pratique et savait qu’elle pouvait se balader dans un bar, sans sac, sans portefeuille qu’elle n’en aurait pas une soirée moins remplie. Et chose qu’elle n’avouerait probablement jamais, c’était que travailler pour Baile, lui avait appris d’une certaine manière dévoilé un certain talent pour la séduction et l’escroquerie qui suivait les regards aguicheurs posés sur sa proie.

Elle aurait pu passer une excellente soirée. Fumant délicatement une cigarette qu’on lui avait proposer avec la plus grande délicatesse fournis d’un certain nombre d’arrière pensée qui ne verrait jamais le jour, elle profitait de l’ambiance chaleureuse gonflée de jazz qui la poussait à danser. Elle dansa doucement sur le rythme de la musique fumant lentement son butin de guerre. La musique changea et elle vint se rassoir, écrasant la cigarette dans le cendrier derrière elle. Elle ferma les yeux un instant, savourant l’ambiance et la soirée encore plutôt jeune lorsqu’elle sentie une main glisser contre sa taille. Elle ouvrit les yeux brutalement, animée, d’une soudaine envie de meurtre. Une cigarette, un verre, d’accord, mais la main sur sa taille ? Quel homme avait cru qu’elle pouvait être à ce point facile ? « Qui doit tomber dans tes filets ? » La voix lui écorcha les oreilles alors qu’elle leva les yeux au ciel, serrant la mâchoire. Baile. Nécessairement. Quel autre homme pouvait croire qu’elle lui était du comme un vulgaire objet. Elle le vit transparaître devant ses yeux et eu une soudaine envie de vomir. Elle baissa d’ailleurs le regard jusqu’à ses chaussures, s’imaginant que ça serait tout à fait charmant de gâcher un aussi beau travail de cordonnerie. Elle releva les yeux un sourire mauvais sur ses lèvres, s’appuyant sur la table derrière elle. « Ce n’est pas tes affaires il me semble. Je peux encore séduire qui je veux, non ?» demanda-t-elle un faux air candide sur le visage. Comme si elle s’intéressait réellement à la personne qu’elle allait séduire. L’importance n’était pas réellement de séduire tant ça semblait être un jeu d’enfant avec elle. L’importance était plutôt d’être séduite, et avec elle, ce n’était pas une mince affaire. « Soit tu t'habilles ainsi innocemment ce qui amènerait à dire que mon influence agit dans le bon sens. Soit tu as un plan derrière la tête. Ou alors c'est encore autre chose ? » Elle éclata d’un rire cristallin, un de ceux qui indiquait à la salle entière qu’elle était soit disant sous le charme de l’homme qui lui faisait face, même si elle n’avait surement qu’une envie, lui planter une épée dans la gorge si seulement elle en avait une a disposition. «Un magicien ne révèle pas ses astuces» répondit elle farouchement, jouant avec ces doigts sur la chemise de son salaud de patron, avec un air innocemment enfantin. Si on lui demandait ce qui lui prenait à ainsi aguicher la terre entière, et principalement son espèce de patron qu’elle égorgerait bien, elle ne saurait trouver une explication. Elle avait déjà bu un verre, et ... C’était la seule raison qu’elle pouvait trouver. L’alcool, ne lui ôtait certes pas ses capacités de résistance, mais la rendait joueuse. «Et cette robe n’a rien à voir avec ton influence.» Tant pis pour le faite de ne pas révéler ses tours. Elle détesterait qu’il puisse penser qu’elle en avait quelque chose à foutre de sa tête. «C’est la marque que je suis une femme de pouvoir. Parce qu’aussi fort que vous puissiez le vouloir, aucun d’entre vous ne l’enlèvera.» Le fin mot de l’histoire était simple, et plutôt évident lorsqu’on connaissait Lysandre. « En fait j'en viens à me dire que je devrais peut-être nous trouver une chambre pour la nuit, après tout je ne suis pas connu pour rentrer seul et je ne vois pas pourquoi les types comme l'ivrogne à la table sur ta gauche pourrait bénéficier de tes services si je t'en donnais l'ordre et pas moi. Hm c'est vrai je devrai penser à notre collaboration en ce sens. Peut-être qu'à l'horizontale tu serais plus coopérative, qu'en dis-tu ? » Lysandre se voulait bien séductrice, mais tout de même, devant une proposition aussi peu alléchante, elle arqua un sourcil, son visage se teintant d’une once de dégout. Il était sérieux ? Espérait-il réellement qu’un oui franchisse ses lèvres ? Quand a bénéficier de ses services... S’il savait qu’elles étaient réellement la teneur de ses services, il n’en voudrait probablement pas. Lysandre avait plus l’habitude de coller une trick pas possible aux hommes avant de les abandonner à leur triste sort, information récupérée avant. M’enfin puisqu’il rêvait, elle n’allait pas gâcher son fantasme. «Oh ceux-là ? Ils ont déjà bénéficier de mes services. J’ai même récupéré leurs papiers d’identité... On ne sait jamais... Que ça soit utile...» dit-elle dans un sourire, glissant sa main le long de sa cuisse et remontant sous sa robe pour attraper les dits papiers qu’elle avait subtilisé alors qu’elle dansait qu’ils osaient se rapprocher trop d’elle. Elle les agita sous le nez de Baile en souriant. «Et je ne fais jamais bénéficier mes services dans un lit. Trop peu moderne à mon goût.» Elle savait bien qu’au fond elle ne devrait pas jouer avec lui. Il n’était pas un homme comme ses pochtrons qu’elle pouvait abuser autant qu’elle le voulait. Et si dans tous les cas elle comptait bien s’échapper avant que les choses ne dégénèrent, elle se doutait légèrement que ça serait peut être un peu plus difficile qu’à l’habitude si elle continuait sur cette voix. « Oh j'en oublierais presque les conventions. Je t'offre un verre miss Pardaillant ? Et ne va pas croire que je ne suis qu'un monstre, je sais aussi me comporter en société, mais si tu préfères être l'objet que je manipule pour obtenir la date de livraison que cette merde anglaise prévois sous peu, soit ça peut aussi se faire. » Lysandre sourit naturellement. S’il savait à quel point c’était facile de récupérer des informations dans un bar lorsqu’on était une femme et que l’on était habillé comme elle l’était. Elle se tourna vers les anglais en question. Les mêmes à qui elle avait dérobé leur papier d’identité quelques minutes plus tôt. «Leurs livraisons ? Comment tu sais ?» demanda-t-elle faussement intéressée ? Un mafieux savait surement tout. Ce n’était même pas la question. Puisque peut importe ce qu’il savait, elle en savait plus. «Samedi prochain pour information, à la tombée de la nuit, ils m’ont déjà invité à la dégustation de leur meilleure bouteille de Brandy.» Si elle n’était pas parfaite cette fille là. «Et un verre, un seul. Après je me verrais dans l’obligation d’aller honorer de ma présence mes amis milles fois plus sympathique que ta petite personne.» dit-elle battant légèrement de cils avec un sourire beaucoup plus forcée cette fois-ci. Elle ne savait pas encore de quels amis elle parlait, mais elle avait dorénavant un verre pour se trouver un prochain angle d’attaque.

Baile O'Hagan
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MessageSujet: Re: Where the wind blows ▲ Lysandre   Where the wind blows ▲ Lysandre EmptyDim 10 Nov - 4:50


Where the wind blows


“Oh," the girl said, shaking her head. "Don't be so simple. People adore monsters. They fill their songs and stories with them. They define themselves in relation to them. You know what a monster is, young shade? Power. Power and choice. Monsters make choices. Monsters shape the world.
Lysandre & Baile

Soirée douce et agréable, Baile n'avait à ce sujet aucune prétention, car il comptait s'amuser de la plus simple des manières. S'amuser était déjà un bien grand mot, non il voulait simplement boire quelques verres et fumer quelques clopes tout en profitant d'une ambiance chaleureuse et unique d'un speakeasy fréquenté. Homme jusque dans les méandres de sa personnalité, il profiterait des jolies créatures peuplant l'endroit, il n'hésiterait nullement à regarder de la plus vicieuse des façons ces corps féminins et séducteur il en ramènerait certaines chez lui. Baile ne doutait jamais de son pouvoir, à dire vrai Baile représentait le pouvoir de ces lieux, son influence étant plus qu'énorme. Tout cela semblait pourtant lointain, ce n'était très certainement pas sa préoccupation, du moins il ne s'affichait pas ce soir, mais il comptait simplement profiter du bon temps, loin de l'atmosphère relativement maussade de New York. Tout ce qu’il s’y passait le regardait bien entendu et peut-être même qu’il n’était pas totalement innocent, du moins il savait que certains crimes pouvaient lui être attribués, mais c’était profondément lassant et à ses yeux le monde n’était pas blanc ou noir, mais surtout nuancé dans le gris et il fallait être un personnage habile pour tirer le meilleur parti de toutes ses variations de couleurs. Pourtant New York était bien noire, même lui devait l’admettre, tout changeait, les gens avaient peur, mais bien vite ils oublieraient, car ils étaient comme ça. Des moutons stupides avec une mémoire bien courte, apeurés dès qu’un événement arrivait avant de retourner vivre cette vie sans intérêt et routinière. Baile détestait tout ça, tous ces gens, mais surtout cette façon de vivre. Non c’était impossible et intolérable pour lui de ne jamais laisser l’adrénaline guider les pas. Bien sûr il n’oubliait pas ses responsabilités, il restait très largement fidèle à son père et à son code d’honneur, mais il arrivait parfaitement à rassembler travail et hobby. Il était ainsi fait et se lassant bien trop vite, il avait un besoin incessant de nouveauté.

L'Irlandais prenait le temps d'apprécier la situation, de mater Lysandre, il n'avait aucune honte à l'avouer, ni à se faire remarquer en train d'apprécier les courbes de son corps. C'était une garce, une emmerdeuse finie, prônant l'égalité des sexes et autres conneries du genre. Hélas elle ne semblait pas comprendre certaines choses. Naïve créature, il lui restait bien des choses à apprendre et Baile se ferait un plaisir de lui expliquer le monde et la façon dont il se devait de tourner, hors c'était peine perdue et c'était surement pour cela qu'il ne prenait même pas la peine de gaspiller sa salive. Cette garce n'était pas ouverte à la discussion avec un homme, elle ne les supportait pas, c'était ce qu'elle dégageait, jouant la prédatrice, la jolie séductrice pour mieux les recaler. Il n'était pas dupe, sous ses airs de femme fatale se cachait une fillette. Avec un putain de potentiel il le reconnaissait, ma gamine découvrant le monde malgré tout. Lysandre, Lysandre, Lysandre, son esprit semblait répéter ce nom sans cesse, ses doigts ne se lassant jamais de parcourir ses courbes féminines à souhait. Il était possible que sur l'instant il ne rêvait pas mieux que de lui défaire cette robe et la coucher sur des draps de satins. Il l'assumait complètement, ne s'en cachait pas du tout d'ailleurs. Un rire franchissait ses lèvres à ses remarques. « Bien sûr, magicienne. Très amusant. Séduis qui tu veux, mais à quoi bon de toute façon ? » Sourire en coin et s'asseyant juste à côté d'elle, il dégageait un instant la demoiselle de son étreinte, ne dérivant pas son regard ailleurs pour autant. « Tu sais pourquoi aucun de nous ne l'enlèvera jolie Lysandre ? Parce que tu as trop peur de voir ce moment arriver. Alors tu te caches derrière tes convictions. » C'est triste, pensait-il, très triste, mais à quoi bon lutter ? Lysandre ne savait rien, mais le pire était qu'elle ne voulait rien savoir, persuadée d'être meilleure que lui, meilleure que n'importe quel homme. « Trop peu moderne. C'est ainsi que tu te trahis. A vrai dire tant mieux que tu ne couches pas avec ces porcs, eux ne méritent pas les bras d'une femme. Mais ce que deux amants font dans un lit est pourtant le plus délectable des actes. L'ivresse du plaisir et des sens. » Rien n'était plus plaisant que de se laisser aller dans le péché de chair. La luxure étant la plus délicieuse des choses.

« Quelle discrétion. » Sarcastique, il levait les yeux au ciel. Ces idiots semblaient vouloir dire à n'importe qui à quel point ils étaient de mauvais garçons, faisant une contrebande sans jamais se faire choper. Mais si tout le monde était au courant, les risques d'être pris devenaient bien grands, si bien que Baile devrait réfléchir sérieusement à ce qu'il devait faire. « Non pas que tes talents soient à remettre en cause, juste que si tu as été mise aussi facilement au courant, c'est que tu ne dois pas être la seule et il vaut mieux être discret quand on importe certaines choses dans le coin. M'enfin bon. » Attrapant les papiers, les contemplant un instant puis vidant son verre, il faisait signe au barman de le resservir et commandait un cocktail pour la demoiselle. « Tu cherches tellement à être désagréable que tu en deviens plus qu'amusante. Tu sembles croire que je ne suis qu'un monstre égocentrique. Mais et si tu te trompais sur moi ? C'est vrai. » S'approchant, sourire en coin. « Qu'est-ce que tu sais de moi ? Seulement les rumeurs, ce que tu penses être vrai, mais jamais tu n'as baissé ta garde. Par peur peut-être ? Hm oui surement. Que faire si le monstre qui détruit ta famille t'es appréciable finalement. » Baile ramenait sa cigarette entre ses lèvres, aspirait doucement la fumée tout en observant la si jolie créature. « Il y a une chose cependant que tu sais, même si tu n'y as jamais fait attention. En ce moment, tu te sens en pleine sécurité. Tu n'as pas peur qu'un de ces idiots t'aborde et force un peu trop les choses, car je suis là. J'aurai pu te tuer mille fois, au lieu de ça je te préserve. Oh il y a des choses que j'aimerai que tu changes, mais pourtant je ne te pousse jamais trop loin. J'aurai pu abuser de toute cette autorité pour te violer. Au lieu de ça je te laisse vivre. » Nouveau sourire, il faisait glisser le verre jusqu'à elle, délicatement et remettait une de ses mèches de nymphe blonde en place, volontairement bien sûr, comme pour jouer. « Mais si tu comptes rejoindre tes amis imaginaires alors soit je ne te retiens pas. Sache simplement qu'aucun d'entre eux ne contemplera ta beauté autant que moi. » Baile rentrait dans la danse, jouant sur plusieurs tableaux, parfois taquin voire acide, parfois charmeur et séducteur. La perdre n'était pas à exclure, car ainsi elle ne pourrait que plus difficilement lui coller l'étiquette de monstre. Baile en était un, c'était vrai, mais il était un monstre plus civilisé qu'il n'y paraissait.

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MessageSujet: Re: Where the wind blows ▲ Lysandre   Where the wind blows ▲ Lysandre EmptySam 23 Nov - 12:10


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Lysandre & Baile

La soirée aurait du être parfaite. Enfin, une soirée comme une autre. Un jeu délicat. Quelques verres qui échaufferaient surement ses sens, réchaufferaient son sourire, bruleraient dans son regard. Quelques idiots qu’elle bernerait avec une facilité déconcertante et qui l’amuserait. Il n’y avait pas à dire, elle avait beau se vouloir juste, droite, et tout un tas d’autre qualité qui découlait de la justice etc.. Elle finissait par apprécier le jeu qu’elle menait habituellement pour Baile. D’ailleurs elle l’appréciait tant qu’elle le jouait également dans ses soirées de libre, pour elle même, pour sentir l’esprit masculin ployer sous ses charmes sans aucun risque de récompense. Si elle hurlait détester tout ce que Baile pouvait lui faire faire, elle détestait bien plus l’emprise qu’il avait sur elle, malgré elle, que le jeu qu’elle devait mené. Elle qui n’avait jamais cherché à séduire personne, et qui avait plutôt attendu, petite sotte romantique qu’elle savait être, d’être séduite, s’amusait terriblement de ce pouvoir fascinant qu’elle avait appris à maîtriser. Savoir qu’en plus de pouvoir cogner, ou embrocher presque n’importe quel homme se mêlait à la joie de pouvoir les torturer par des oeillades, des sourires et une proximité sûr pour elle, terrible pour eux.

Mais encore jeune dans l’art de faire brûler les coeurs et les désirs, elle n’avait aucune idée du double tranchant du jeu qu’elle pensait jouer d’une main de maître.

Lysandre avait toujours été habitée d’une certaine prétention, c’était probablement ce qu’on récoltait à atteindre les sommets dans un certain nombre de matière. Elle se savait intelligente, forte, elle se découvrait séductrice, et séduisante. Et c’était dans cette douce prétention qu’elle pouvait glisser toute la soirée, de regard en regard, de main en main, s’attachant à jouer avec quiconque semblait disposer à lui donner la réplique un instant. Oui normalement la soirée aurait été parfaite. Lysandre aurait débordé de naturel et de sourires enjôleurs. Mais il était arrivé. Il avait tout brisé. Comme d’habitude. Sa douce prétention c’était heurté à celle monstrueuse de Baile. Il touchait tout comme si tout lui appartenait. Et quelque part, il en avait presque le droit, ou du moins il pensait l’avoir. Comme si le monde entier lui devait une dette invisible. Et surement que ce n’était pas tant lui qu’elle détestait que son impuissance face à lui. Lysandre était courageuse, impulsive, et un brin tête brûlée, mais elle n’était pas complètement téméraire, ni même totalement stupide, et bien sur qu’elle savait ne rien pouvoir tenter contre lui sans risquer beaucoup plus que sa tête. Tête qu’elle aimait bien certes, mais qu’étrangement, elle n’avait jamais vraiment eu peur de perdre. Foutue prétention.

Il était à peine arrivé qu’elle grinçait les dents. Elle détestait ses doigts contre elle, l’aisance malsaine qu’il avait à se rapprocher ainsi d’elle et à jouer avec elle - sur elle - comme s’il n’avait aucune permission à obtenir. Elle le laissa faire un moment fulminant, prête à mordre, à l’étrangler, l’étouffer, elle ne savait pas encore. Jusqu’au frisson. Elle ferma les yeux brièvement, secouant la tête imperceptiblement, saisi la main coupable avec une certaine force et la jeta loin d’elle. «Ne me touche pas, Baile ! Sa dette ne comprend pas ça il me semble !» cracha-t-elle boudeuse et fulminante, son regard froid et foudroyant ancré dans le sien. Il avait surement des yeux étonnants, mais ce n’était peut être rien comparé aux bleus des siens.

Il l’agaçait. Terriblement, et bien plus rapidement qu’elle l’aurait voulu. Lysandre n’était pas réputée pour son sang froid. Elle sentait déjà son sang se battre contre ses tempes, marquant une colère grandissante que ses rires et se remarque ne faisait qu’accentuer. A quoi bon ? Stupide question. Ses lèvres tremblèrent de rage, alors qu’elle essayait de se calmer, d’oublier qui elle avait en face d’elle, et juste jouer. Elle ne pu retenir le froncement de sourcil à la remarque suivante. Il ne pouvait pas décemment savoir, à priori personne ne savait. Lysandre était particulièrement discrète sur sa vie privée, et n’en parlait simplement pas. «Je ne sais pas ce qu’il y a de plus ridicule dans ton affirmation. Le faite que je puisses avoir peur de vous. Ou que je puisse avoir peur d’une robe qui tombe. Je te rassure, je retire mes robes suffisamment souvent. Ne serait-ce que pour une question d’hygiène.» Dit-elle en souriant faussement. Bien sur qu’elle trichait sur les significations, s’éloignant ainsi volontairement du sujet agaçant. Lysandre n’aimait pas particulièrement mentir. Question de conviction comme il le dirait si bien. «Tu n’es pas un amant Baile... Tu ne le seras jamais. Ca demanderait d’aimer...» Et c’était peut être présomptueux de l’affirmer, mais Baile n’aimait surement pas. Aimer demanderait une certaine dose de respect. Chose qu’il n’accordait tout simplement pas, encore moins aux femmes.

Elle grommela légèrement devant la suffisance qu’il faisait preuve rabaissant volontairement les hommes à qui elle avait subtilisé les identités et quelques informations. «Qui ta dit que j’avais obtenu ses informations facilement ? Et un homme saoule est toujours une proie facile lorsqu’on a quelques atouts. Je saurais surement te soutirer des informations si je le voulais.» Ou peut être pas. Pas qu’elle ne soit pas capable de jouer et de le séduire. Mais elle ne le voudrait pas. Elle n’arriverait surement pas à jouer le jeu. Elle n’arriverait pas oublier qui il est, qu’est ce qu’elle est pour lui, qu’un vulgaire jouet, qu’un vulgaire pion. Une poupée il dirait. Elle éclata de rire à sa remarque des plus ridicules. Essayait il vraiment de récupéré une bonne image auprès d’elle ? Parce que si c’était le cas, il pouvait se lever tôt, parce que c’était pas demain la vieille qu’elle lui concèderait ce genre de plaisir. La peur ? Encore. Lysandre était une femme bornée, une femme qui se voulait forte, qui n’acceptait pas la peur comme sentiment. Et elle était d’ailleurs trop téméraire au final pour pouvoir réellement la ressentir. «Seulement des rumeurs ? Je te côtoie ! Je peux t’assurer que c’est bien plus efficace que n’importe quel rumeur pour me dégouter de toi.» dit-elle d’un ton sec. Le séduire n’était pas un jeu réellement amusant, elle préférait le détester. « Cannibale n’est-ce pas ? J’attend toujours que tu essayes de croquer un morceau de moi... Pour voir !» Remarque conne. Elle avait beau se douter que c’était une vaste blague, une rumeur stupide surement lancé par lui, il n’empêchait pas que sans manger la chaire humaine il n’en était pas moins un croqueur de femme, et que le provoquer sur le sujet était tout de même assez stupide.

Elle grimaça sous la fumée de cigarette qu’il lui soufflait doucement à la figure avant de se figer. Les yeux écarquillés, puis ses sourcils froncés, son front vint ensuite se plier doucement sous une certaine fureur. A peine eu-t-il terminé qu’elle lui sauta presque à la gorge, maintenant sa main sur son col de chemise qu’elle tirait suffisamment pour rendre la position désagréable pour lui. «Don’t you dare !» Elle ne retint pas sa seconde main qui s’écrasa sur la sienne alors qu’il venait jouer avec ses cheveux. «Je suis la seule à assurer ma sécurité. Et je n’ai pas besoin de toi pour m’éloigner des plus pressant !» S’il y avait bien quelque chose que Lysandre détestait c’était qu’on la juge faible et ayant besoin d’une quelconque protection. «Et ne penses même pas me menacer de la sorte. Tu ne m’apprécie peut être, et c’est réciproque, mais je fais tout ce que tu me demandes. Tout ! Je ne tiens pas encore debout avec toute mon intégrité, par ton seul bon vouloir, mais simplement parce que je suis le bon petit soldat que tu as demandé ! Et si tu es un tant soit peu un homme d’honneur, ne penses même plus à menacer comme ça sans aucune raison.» Elle rompit tout contact physique avec lui, s’éloignant doucement, et légèrement tremblante. Elle voulu se retourner et mettre les voiles. Mais son regard tomba successivement sur le verre qu’il lui avait fait servir, et sur lui vantant sa beauté et sa manière de la contempler. Devait-elle être charmée ? Elle pourrait. Cela aurait été n’importe qui sinon lui elle n’aurait probablement pas pu retenir un sourire. Elle attrapa son verre qu’elle porta à ses lèvres. «Si tu savais ce que je me fiche de ma beauté. Elle partira. Tu ne me respectes pas. D’autres le font.» Il n’y avait que ça pour elle. Le respect. La seule base de toute relation.

Baile O'Hagan
Baile O'Hagan
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MessageSujet: Re: Where the wind blows ▲ Lysandre   Where the wind blows ▲ Lysandre EmptyDim 15 Déc - 3:41


Where the wind blows


“Oh," the girl said, shaking her head. "Don't be so simple. People adore monsters. They fill their songs and stories with them. They define themselves in relation to them. You know what a monster is, young shade? Power. Power and choice. Monsters make choices. Monsters shape the world.
Lysandre & Baile

Ce démon semblait s'amuser de la situation, il en jouait jusqu'à plus faim. Lysandre était cette créature qui voulait comprendre, qui pensait comprendre, mais qui ne voyait que la surface des choses, qui ne voyait que la surface du personnage et qui par haine refusait de creuser afin de vérifier les dires et autres rumeurs, afin de vérifier s'il était vraiment aussi pourri qu'il semblait l'être. Elle se sacrifiait pour son petit con de frère, mais refusait d'apprécier le tortionnaire que Baile était. Au fond elle aimait ça, il le savait, le sentait, comme une impression qu'il avait pu connaitre par le passé. Trop fière pour le montrer, Baile n'attendait aucun signe de sa part, il n'en avait pas besoin et un jour elle finirait par capituler, par reconnaître les avantages de cette relation. Elle finirait par réellement aimer ça, par se sentir redevable que ce connard lui ait ouvert les yeux sur une part de sa personnalité qu'elle ne connaissait pas jusqu'à alors. Le monstre était simplement patient, sachant que tout arrivait à point lorsque le moment était venu. Il était comme un diable qui sortait des enfers un instant afin de pervertir les âmes simplement pour le bonheur de se distraire, de se couper de l'ennui profond de la torture la plus simpliste. Lysandre aurait pu moins attirer son attention, il aurait pu s'en lasser, mais elle était trop bonne cliente pour que cela arrive. La demoiselle rentrait toujours si facilement dans la danse que c'était plaisant de la titiller ou même de simplement parler sans mauvaises pensées derrière. Preuve en était avec cette soirée où bien que presque taquin avec elle, il n'était là qu'un homme loin de ses responsabilités, loin de vouloir la piquer au vif. Il était un homme qui entretenait une discussion - du moins ce qui devait y ressembler - avec une jolie créature qu'il aurait pu ramener dans son lit. Lysandre elle, rentrait cependant dans le panneau et sortait crocs et griffes rien qu'à sa présence.

Baile restait calme, souriant, peut-être moqueur parfois face aux réactions presque extrême de Lysandre, mais son attitude était amusante, il était toujours sympathique de remarquer à quel point elle se sentait obliger de réagir avec cette force face à lui. Comme pour forger une carapace plus dure, comme pour se protéger du danger qu'il devait représenter. Il avait une emprise, une emprise qu'elle niait, qu'elle ne connaissait pas, mais pourtant c'était évident, bien trop évident. Il n'en profitait pourtant que peu. « Tu as peur du jour où tu devrais baisser ta garde, où tu ne seras plus en contrôle. C'est de ça dont je parle. L'ivresse de ce moment te plairait pourtant, si tu osais débrancher un instant ton cerveau. » S'amuser, agir sans penser au lendemain. C'était une des aspirations de la vie de Baile. Homme tout en contrôle, trop en contrôle il devait souvent libérer l'accumulation de frustration et de colère qui se formait au plus profond de son être. Lysandre ne déchargeait pas ça, pas assez en tout cas, elle serait peut-être plus apte à voir le monde différemment sinon. « Et ça t'effraie d'imaginer que je puisse aimer n'est-ce pas ? Un monstre ne peut être humain. Grande nouvelle, l'humain est la pire des bêtes, je ne fais qu'assumer cette part animale. Seulement qu'est ce qui amène un animal à agir ainsi ? Réfléchis. » Sérieux, droit dans les yeux, Baile ne s'ouvrirait pas, pas pour elle, elle serait capable de s'en servir pour de mauvaises raisons. « Il le devient lorsqu'il est blessé. Ca et aussi par sacrifice, pour que sa famille, ses proches, n'aient pas à être le loup dégueulasse et sanguinaire. »

Vidant le verre, il souriait en coin, nonchalant, peu impatient de voir quelconque réaction de sa part. L'homme est le pire des monstres c'est tout. « Maintenant ces types sans intérêt, je me fous de savoir comment tu t'y es prise pour eux. Moi je ne fonctionne pas de la même façon, essaye si tu veux, ton corps est attrayant, mais il te faudra plus que ça pour me percer à jour. Mais après tout me côtoyer t'as évidemment fait passer l'envie de creuser. Ô monstre dégoutant et répugnant. » Cette fois il riait, l'auto dérision ne pouvait pas faire de mal, se moquer de l'image qu'il donnait aussi, du moins de la réaction des personnes à son sujet. L'humain est risible et pathétique. « La chair humaine est la plus délicieuse des gourmandises, essaye tu verras. Je me ferai un plaisir de te dévorer, lentement, passionnément et pourquoi pas de t'y initier. » Métaphore ou non ? Doute planait volontairement sur cette part du type. Capable de tout, cruel, sadique, pouvait-il seulement aller jusque-là ? Démon infâme rien n'était moins sûr, mais avec lui on ne pouvait jamais savoir. Soudainement tiré de ses pensées par la sauvage qui l'agrippait, il ne lâchait pas son regard, le consumant du sien, brûlant, violent, son sourire en coin n'arrangeant rien. Amusante petite folle, il pourrait la tuer sur-le-champ, elle avait cette tendance à le sous-estimer. « Menace ? » Il se mit à rire, tant c'était stupide, tant elle était pathétique sur l'instant. « Je ne t'ai pas menacé idiote, tu as interprété les choses à ta manière, mais si je t'avais menacé, cela aurait été plus vicieux, plus percutant. Je n'ai rien fait, tu te montes la tête toute seule. » L'azur de ses yeux se levait alors jusqu'au ciel. Ces excès de sa part étaient souvent lassants, le reste du temps elle était une agréable distraction. Contact rompu un instant, il se rapprochait quasi immédiatement, sentant le corps féminin tremblant, l'adrénaline coulait, la peur et la colère mêlées ensemble. Le souffle chaud du tortionnaire se perdait contre sa nuque, il était d'un calme si froid qu'il en devenait presque étrange de penser qu'il était humain. « Elle fanera évidemment, c'est pourquoi il est important de s'en imprégner tant qu'elle existe encore. Le respect n'a aucun rapport avec ça. Qu'est-ce que tu en sais si je te respecte ? Je ne te fais pas surveiller, je ne te rabaisse pas, je ne te violente pas, je ne t'ai pas tué malgré TON manque de respect évident et ton insolence de jeune fille ne connaissant rien de la vie. Dans les faits je semble te respecter plus que tu ne le fais vis-à-vis de moi. » Une nouvelle fois une cigarette trouva le chemin entre ses lèvres. Impossible pour lui de se passer de cette manie. Il aurait pu choisir d'en prendre une pour se calmer. Mais Baile étrangement l'était déjà. Parlant d'un ton assuré, presque rassurant et pragmatique. Restant sur ce putain de tableau, mi-homme, mi-bête, souhaitant la perdre, pouvait-elle seulement le croire honnête ou était-il si peu fiable ?

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