Des perles bien sûr autour du cou… Un crayon noir, un léger coup sur les lèvres, une tenue à paillette. Ne pas oublier la broche ornée de diamant dans ses cheveux blonds. Une inspiration, puis une autre, encore une autre, éviter de se focaliser sur le corset enserrant son abdomen et sa poitrine, lui broyant peu à peu ses cotes, mais qu’importe la souffrance, l’apparence primait. Donner le change, être ce qu’ils veulent voir… S’adapter, évoluer de table en table, le don de mentir et de faire croire... Il ne manquait plus que les chaussures hautes, une dernière boucle, une position fixe qu’elle faisait chaque soir… Et le spectacle peut commencer…


C’est un caméléon, elle s’adapte à n’importe quelle situation, à n’importe quel auditoire ★  Fille d’aristocrate russe, on la qualifie souvent de précieuse de par ses manières ★ Elle parle un anglais soutenu qu’elle a appris durant son enfance, certains pensent que c’est un genre qu’elle se donne ★ On peut percevoir un léger accent qui persiste, signature de son origine russe ★ Lorsqu’elle s’énerve elle ne peut réprimer son pays natal insultant tout ce qui passe en russe ★ C’est une fille matérialiste, qui ne jure que par l’argent et les pierres précieuses, elle est loin d’être idiote, elle sait que rien d’autre n’a de valeur dans ce monde ★ Elle part du principe que n’importe quel compliment est faux aussi elle ne croit pas un traitre mot de ce qui suit dans la même phrase ★ Elle aime se montrer, être au centre de l’attention, que les regards soient braqués sur elle, que l’on ne puisse détourner le regard d’elle, et puis jouer le inaccessibles, être si ardemment désiré sans que l’on ne puisse faire autre chose que l’écouter ★ Elle n’hésite absolument pas à user de son corps pour obtenir ce qu’elle veut, pour elle c’est plus un pouvoir qu’une honte, elle utilise les armes qu’elle a en sa possession ★  Elle prend toujours du miel à son petit déjeuner pour sa voix ★ C’est une grande fan d’opéra et de ballet ★ Personne ne sait rien de son passé et d’ailleurs elle dit toujours une version différente à chaque fois qu’on lui demande ★ Elle a une tendance prononcée pour le mensonge, ce qui lui vaut qu’on dise d’elle, qu’elle est assez mystérieuse ★ D’une franchise maladive, elle dit toujours ce qu’elle pense, sauf bien sûr avec les clients du cabaret, après tout le but du jeu est de leur plaire pour gagner le maximum d’argent ★ Loin de son éducation bien sous tous rapport qu’elle a reçu, elle peut être d’une violence inouïe lorsque la situation l’exige, elle a d’ailleurs toujours un couteau qu’elle cache sur elle… Juste en cas de « problème » ★ Le sang ne lui fait pas peur, et l’idée de tuer quelqu’un n l’effraie absolument pas, elle sait que le monde est une jungle, et que parfois c’est tuer ou être tuer… On ne vit pas on survit ★ Son voyage de Russie aux Etats-Unis n’a pas été de tout repos, finissant par un naufrage, ce qui fait qu’elle a développé une aquaphobie, et elle ne mettra plus jamais un pied sur un bateau ! ★ Elle porte un collier en permanence, un pendentif en forme de M incrusté de rubis, bijou familiale qu’elle n’a pu se résoudre à le laisser ★ Elle est imbattable aux jeux à boire, et gagne pas mal d’argent en faisant des paris à ce sujet ★ On la prend pour une fille fragile et sans défense, elle se donne le style fragile, juste pour qu’on la sous-estime, car elle sait qu’il vaut mieux passer pour une candide que pour quelqu’un d’intelligent et craint... ★ Elle est allergique aux poils de chat, aux amandes et aux tulipes ★ Elle a un côté anticonformisme très prononcé, elle préfère l’originalité et l’illégalité ★

PSEUDO ET/OU PRÉNOM : Blondie.
ÂGE : Je suis immortelle.
DÉCOUVERTE DU FORUM ET AVIS SUR CELUI-CI : Par Louise qui a joué les racoleuse et Charles qui m’a achevé avec son idée !
PRÉSENCE : 4/7.
CONNAISSANCE ET AVIS SUR LES 1920's : Pas grand-chose à part ce que j’ai pu en lire en faisant des recherches sur les années folles.
TA CHANSON FAVORITE : Queen – The show must go on.
AVATAR : Blake Lively.
CODE DU RÈGLEMENT : ok by Gabe
PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO : Inventé.
JE SOUHAITE PARTICIPER AU SYSTÈME DE RP D’INTÉGRATION : non
UN DERNIER MOT : Rock’n’roll babyyyyy !!!

Tout a commencé en Russie… A Moscou… Encore Russie, et surtout sous un régime politique de impérial ! Ce qu’elle peut dire c’est qu’elle est née du bon côté de la barrière, famille aristocrate, très bien vu auprès de la famille royale, elle a toujours connu la richesse, le luxe, l’oisiveté… Pour autant, elle ne s’est jamais sentie, à l’aise, à sa place… Elle a toujours cherché l’approbation de ses parents, la reconnaissance, mais tout ce qu’elle gagnait était de passer de plus en plus de temps avec sa nourrice… Selena. Elle se souvient encore des berceuses qu’elle lui chantait pour l’endormir, des heures qu’elle passait à lui brosser ses cheveux, et surtout des sucreries qu’elle laissait sous son oreiller. La seule personne qui s‘intéressait réellement de ce qu’elle voulait en tant qu’enfant, qui ne la reprenait pas lorsqu’elle déviait un tant soit peu de la route tracée par ses parents. La fille parfaite, l’enfant parfaite… A regarder par la fenêtre pendant ses leçons de violon, à envier les enfants des domestiques jouant dans la neige alors qu’elle ne devait qu’apprendre, pratiquer et ne surtout pas se salir. Rester à sa place, ne parler que lorsque l’on y est invité, s’incliner quand il faut, toujours rester souriante quel que soit l’envie ou l’humeur. « Tu représentes la famille Mikhaïlov, Roksana, tes actions ont des conséquences sur notre famille. Soit fière de ton nom, de ton rang et ne nous fait pas honte ! ». Un magnifique discours emplit d’amour, de tendresse, et lui donnant une profonde envie de vomir tant ils venaient de l’angoisser. Toujours ce même refrain, le fait qu’elle représentait sa famille, lui dire avec qui se lier ou non.

Devoir se coltiner des enfants aristocrates tous plus inintéressants les uns que les autres, alors qu’elle préférait de loin la compagnie des femmes de ménages ou des cuisiniers, préférant s’asseoir sur la table des grands cuisines et regarder comment ils faisaient, voire même donner un léger coup de main en épluchant les légumes ou autre. Se faisant allégrement reprendre lorsque ses parents la découvraient là-bas ou la retrouvaient avec des taches sur sa robe. Même plus jeune elle a toujours eu cet esprit non-conformiste, n’appréciant pas d’être dans le moule, d’être comme tout le monde, de devoir faire comme tout le monde… Ses parents n’auraient jamais dû lui faire étudier la philosophie… Mais quand on est un esprit « libre » cela ne plait absolument pas, surtout dans un milieu comme celui de ses parents…



Elle ne s’attendait certainement pas à ça… On pense toujours que « cela ne peut être pire » ! Oh si cela peut… Plus elle grandissait, et plus elle se démarquait de sa famille, préférant la compagnie des gens beaucoup plus simples et francs que ceux qu’elle devait se coltiner pour faire plaisir à papa et maman. Adorant se escapades dans le monde réel, chantonnant en étendant le linge avec sa nourrice, dansant au rythme des musiques traditionnels russes retentissantes lorsqu’il était temps de faire la cuisine. Son frère l’avait mis en garde, son frère avait essayé de la protéger, couvrant ses arrières autant qu’il pouvait, après tout il s‘agissait de sa petite sœur. Elle avait beau être la sorte de canard noir, il n’en restait pas moins que son instinct protecteur prédominait, bien plus que la peur de ses parents… Et puis il la voyait sourire, rire, s’épanouir… Il la voyait tel un oiseau, un oiseau que l’on mettait de force en cage. Mais Roxee n’en avait que faire de tout cela, elle continuait de faire ce qui lui chantait, elle avait l’utopie qu’il n’y aurait aucune conséquence, qu’ils ne feraient rien… C’était mal connaitre les Mikhaïlov, et surtout leur amour de l’aristocratie ! Lorsque la nouvelle tomba, elle aussi en tomba de sa chaise. 16 ans et elle se retrouvait fiancé à un français qu’elle ne connaissait ni d’Adam ni d’Eve, sans possibilité de donner son avis bien évidement. Elle passa des jours entiers dans sa chambre, refusant d’en sortir, ni même de s’alimenter. Mais cela ne fit rien quant à la résolution qu’avaient prise ses parents. Plutôt mourir que de cautionner ce foutu mariage à la noix, plutôt que de se retrouver enchainer ainsi.

Mais que pouvait-elle faire ? So frère tenta d’entamer une négociation qui échoua lamentablement d’ailleurs, mais au moins il aurait essayé de sortir sa sœur de là. 16 ans… Elle n’avait que 16 ans… Parfois on veut tellement la liberté qu’on finit par la voir s’échapper encore plus. L’oiseau en cage dépérissait à mesure que les jours passaient, elle savait qu’elle ne pourrait y échapper, et elle avait promis à son frère qu’elle ne se laisserait pas mourir, qu’elle ne ferait rien de stupide, et elle pouvait être qualifiée de beaucoup de chose, mais elle tenait toujours une promesse ! « Мой милый, что ты красивая » Ma chérie tu es magnifique Se regardant dans le miroir, Roxanne n’avait qu’une envie prendre le ciseau non loin de là et couper cette robe, ce libérer d’elle, de toute cette mascarade. Sa mère ordonna qu’on ressert un peu plus son corset et sorti de la chambre. On lui attacha le voile à ses cheveux dorés, le rabattant sur son visage cachant la larme naissante au coin de son œil qui se mit à glisser le long de sa joue, finissant sa course sur sa main qui tenait son bouquet. Une main se glissa sous le voile essuyant le sillon mouillé sur sa joue, un contact chaleureux, bienveillant, familier. Pas un mot ne fut prononcé, juste ce geste, ce simple geste. Regardant Selena à travers son voile, esquissant un sourire tant bien que mal, pour elle, juste pour elle, faire un effort…


Comment devait-elle se comporter ? Qu’était-elle censée faire ? Elle n’en avait pas la moindre idée… Des enfants ? Non mais ils s’étaient cognés trop fort avec un plateau en argent ! Qu’elle était encore cette nouvelle lubie ? Elle avait promis à son frère de ne rien faire se stupide, mais elle allait finir par demander à ce qu’on lui plante un couteau dans le cœur ! Femme mariée, femme de… Et pourtant encore une enfant… Le seul point positif qu’elle trouvait à cette situation, c’était que Charles était tout aussi ravie qu’elle de cette situation, ce qui faisait qu’il n’était nullement pressant envers elle, c’était bien le contraire. Tous deux avaient ce point commun de n’avoir pas voulu de cela et de ‘avoir complètement subi ! La cohabitation ne dura que quelques mois, juste le temps que Charles se décide à intégrer l’armée… Et ce fut le virage pour Roxanne. Un soir son frère arriva en pleine nuit, lui disant qu’il avait une solution pour la faire sortir de là, qu’il fallait qu’elle parte, on ferait croire à un enlèvement et elle pourrait recommencer ailleurs, être qui elle veut, loin de tout cela… Loin des combats, de la guerre présente… Quoi de mieux que les Etats-Unis ? Le nouveau monde, un monde d’espoir, d’illusion… Prenant le minimum elle s’embarqua avec un ami militaire de son frère qui avait la mission de l’accompagner jusqu’en Norvège et de lui faire prendre un bateau pour New York. Elle partit avec trois fois rien, voyager léger et furtivement en ces temps troublés. L’aventure la plus folle et géniale de son existence ! Et même s’il ne cessait de l’appeler princesse, elle sut prouver qu’elle n’avait que l’appartenance à ce monde luxueux, surtout lorsqu’elle dû lui recoudre quelques plais après une bagarre dans un refuge.

C’est d’ailleurs de ce temps-là son habitude à toujours avoir un couteau à proximité et d’ailleurs elle ne dort jamais sans en avoir un en-dessous de son oreiller. Elle a même appris à tirer avec une arme à feu, mais elle préfère de loin les lames, plus petits, plus discrets, plus douloureux… Durant la traversée i lui a même appris quelques bases de combat, pour savoir comment se défendre en cas d’agression. Ils ont reliés la Suède à L’Irlande, y faisant une halte avant de repartir, elle en apprit même les danses et chants avec les nouveaux arrivants sur le bateau. La traversée fut beaucoup plus enjouée et festive, cela ressemblait presque à des vacances…. A des vacances qui finirent mouillées, le bateau finissant par faire naufrage bien au large des côtes américaines. Elle ne e souvient plus exactement de ce qu’il s’est passé, elle est tombée très vite en hypothermie et sombrant assez vite dans l’inconscience. Lorsqu’elle ré-ouvrit les yeux elle était à bord d’un bateau de marchandise, on lui expliqua la situation, qu’ils avaient entendus e signal de détresse de leur bateau et que sans son « ami » elle serait morte elle aussi ! En parlant de son ami… Il décéda quelques jours plus tard d’une pneumonie, mais jusqu’à son dernier souffle Roxanne s’était appliquée à être auprès de lui, et essayer à sa pauvre échelle de faire passer son mal. « Promet-moi une seule chose… Tiens-toi loin des problèmes, je sais à quel point tu as un esprit belliqueux ! Et surtout… Essaye d’être un peu heureuse, ça te changera ! » Roxanne avait souri le poussant légèrement de son épaule « Croix de bois croix de fer », il lui avait même offert son couteau, celui-là même qu’elle garde toujours sur elle. Il ne vit pas la statue de la liberté les accueillir dans le port de New York, ni l’extrême gentillesse dont ses compagnons de fortune lui donnèrent.


Elle put profiter de l’hospitalité américaine, trouvant un toit sous lequel dormir, et ils l’aidèrent même à trouver un travail. Elle était ouvreuse dans un théâtre de la ville, et ça lui convenait parfaitement, du moins temporairement. Et puis elle rencontra Max… L’archétype de l’homme riche qui a réussi et qui le montre. Il la courtisa pendant des semaines, avant qu’elle ne daigne enfin à lui accorder un rendez-vous… Puis un autre et encore un autre… La couvrant de cadeau plus expansif les uns que les autres, il lui offrit même un autre travail, mieux payé, dans le bar qu’il gérait en tant que serveuse. On parle toujours du côté obscur des gens, leur facette si profondément enfouie qu’elle ne surgit qu’après un long périple, mais là il est bien trop tard pour y échapper… Tout était prétexte, elle était trop proche des clients, elle avait souri à un inconnu, elle avait reçu des fleurs, et à la fin c’était juste parce qu’il avait passé une mauvaise journée. Roxanne essuya les coups sans jamais broncher. Elle était russe ! On apprenait à encaisser, ne pas montrer sa douleur et surtout se venger… Elle décida réellement de passer à l’action, le jour où elle découvrit les activités illégales de son « compagnon », il donnait dans la prostitution, le genre de fille contraintes et forcées… Un soir alors qu’elle servait comme tous les soirs, elle renversa malencontreusement son verre sur un homme qu’elle savait influent dans la mafia présente à New York. Elle avait l’habitude de le voir dans le bar, et il était toujours très généreux en pourboire avec elle, alors elle la gratifiait de son sourire.

« Oh mon dieu, je suis vraiment désolée, je ne voulais pas, s’il vous plait ne lui dites rien je vous en supplie, je ne peux supporter cela encore » Le rôle de la pauvre petite victime était excellemment joué, et saupoudré d’un accent russe à couper au couteau, bien prononcé, le style pauvre femme fragile étrangère qu’on a envie de protéger. Il lui promit de ne rien dire et elle repartit aussi vite qu’elle était arrivée, et puis il était venu lui parler alors qu’elle prenait une pause en fumant sa cigarette à l’extérieur, et bien sur elle lui avait tout dit après qu’il dut insister pour connaitre la vérité, sinon ça n’aurait pas fait… Vrai ! Le lendemain son ex était retrouvé mort sur le trottoir comme le véritable chien qu’il était, et elle gagna un appartement, enfin son nouvel ami lui proposa un magnifique appartement en centre-ville à un loyer plus que correct pour ce que c’était. Au départ il ne tenait même pas à ce qu’elle lui donne quelque chose, mais elle ne tenait pas à lâcher un bourreau pour en trouver un autre, ou se retrouver « redevable ». Et puis elle n’était pas seule… Elle avait récupéré une jeune femme au passage, Louise, ancienne fille de son ex, certaines savaient quoi faire, profiter de leur liberté. Pourquoi elle plutôt qu’une autre ? Ses yeux ! Roxanne n’aurait su dire pourquoi, mais en la regardant… Cela lui évoquait quelqu’un… Un très lointain souvenir… « Reste ici le temps de te retourner, cela ne me dérange pas ! ». Au final cela fait maintenant 5 ans qu’elles sont colocataires, sans savoir qu’en réalité elles sont, aux yeux de la loi, belle-sœur ! Le hasard ne fait-il pas bien les choses ?

Depuis 5 ans, Roxanne a intégré la troupe d’un cabaret, et ce fut totalement par hasard, on lui parla d’une audition, elle y alla, plus par curiosité qu’avec une réelle ambition, et on lui demanda de chanter… La seule chose qui lui vint en tête fut un des chants irlandais qu’elle avait appris en venant de Russie… En ce temps-là elle ignorait totalement que le directeur du cabaret, Liam, était irlandais ! On lui demanda de danser, et ça elle savait plus que le faire ! Et la voilà dans une nouvelle aventure, et pas trop mal payé, sans parler des pourboires ! Depuis un an maintenant elle est même devenue la meneuse de revue de ce cabaret, se voyant offrir des cadeaux par ses « admirateurs », qu’elle s’amuse à exhibe devant le nez de Liam, simplement pour continuer le jeu qui s’est installé entre eux, à savoir arriver à emmerder le plus l’autre, avec un objectif sous-jacent consistant à qui craquera le premier, qui déclarera forfait le premier… Et tout cela parti d’une simple phrase « Tu ne peux te passer de moi ! » une phrase résonnant comme un défi… Elle est russe… On n’abandonne jamais surtout pas un défi… Et tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins !