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 CAROL ▬ You tell me to hold on

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MessageSujet: CAROL ▬ You tell me to hold on   CAROL ▬  You tell me to hold on EmptyDim 22 Sep - 18:29

carol et walter
you tell me to hold on


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Walter R. Crane qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Carol Jeziersky. Pour leur sujet, ils interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils interdisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule le neuf août à quatorze heures alors que la météo est plutôt bonne. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Après avoir été sans nouvelles de Carol pendant plusieurs semaines, Walter tombe finalement sur elle alors qu'il se promène. Incapable de se maîtriser, il décide d'aller lui parler. Au vu de l'étrange secret qui les unit, les retrouvailles risquent d'être hautes en couleurs, d'autant plus que Carol n'a nullement envie de le voir.


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MessageSujet: Re: CAROL ▬ You tell me to hold on   CAROL ▬  You tell me to hold on EmptyDim 22 Sep - 18:30

Tout était noir. Tout était sombre, indistinct, bruyant. Un léger parfum de tabac s'échappait d'une cigarette qui fumait encore dans un cendrier. Tout était sale, crasseux et poussiéreux. On aurait pu croire que les lieux étaient à l'abandon tant ils étaient dans un piteux état. Et pourtant, quelqu'un habitait ici. Au loin, une sirène retentit. Walter ouvrit un oeil, puis l'autre. Il se redressa dans son fauteuil, manquant au passage de faire tomber l'unique bouteille d'alcool qui lui restait. Un faible grognement s'échappa de ses lèvres tandis qu'il se redressait péniblement. Il avait passé la nuit et une bonne partie de la matinée ici, sur ce fauteuil infâme. Il avait attendu que quelque chose se passe. Que quelqu'un vienne. Mais aujourd'hui encore, personne n'était venue. Il demeurait toujours seul, dans cet appartement répugnant de Broadway. Il vivait tel un sans-abri, au milieu des papiers journaux et des moisissures. « Putain de merde. » Il se leva avec difficulté, les jambes encore engourdies tant la nuit avait été mauvaise. D'une démarche lente et fatiguée, il s'avança jusqu'à la cuisine et sortit d'un placard une tasse qu'il remplit de café froid. Il aurait aimé boire une boisson chaude, mais c'était là la seule chose qu'il possédait et il n'avait guère l'envie d'attendre. Les pieds traînants, il retourna jusqu'à sa chambre et ouvrit la fenêtre. La ville de New York était déjà en pleine effervescence, comme d'habitude. Un soupir se fit entendre, il était las de cette routine. Sans même prendre la peine de regarder où il posait la tasse, Walter se débarrassa de l'objet devenu trop encombrant. Il se dirigea lentement vers la salle de bain, ouvrit un robinet et passa brièvement la tête sous l'eau froide. Aujourd'hui, il n'avait ni le temps, ni l'envie de prendre une douche. Tout ce qu'il voulait, c'était une chose si complexe, qu'il n'arrivait même pas à la saisir. Il voulait revoir son père et sa bien-aimée, il voulait avoir des réponses à ses questions. Il voulait de l'argent, beaucoup d'argent. De nouveau, il soupira. Sa vie était devenue bien trop compliquée et bien trop normale pour être véritablement passionnante. Il avait perdu le fil de son quotidien, tout était devenu si plat. Presque énervé par ses réflexions, il frappa violemment le lavabo qui manqua de se détacher du mur. Lentement, il leva la tête jusqu'à croiser son propre reflet dans le miroir. Il se détestait. Il se détestait tellement, que toute sa vie en devenait presque insupportable. Il ferma les yeux le temps d'une seconde afin de se calmer après quoi, il quitta son appartement.
Il ne savait pas trop où aller, il se laissait simplement guider par ses pas. Autour de lui, les passants voguaient à leurs habitudes, tout était si étrange. Chacun marchait à un rythme donné, vers une destination précise. Lui ne faisait que traînait avant la tombée de la nuit. Le jour, il n'était rien, si ce n'était un déchet sur les trottoirs d'une ville sale. Il aurait aimé rejoindre son cabaret, mais il ne voulait pas être seul dans cet endroit. Le lieu lui rappelait trop son père et ça, il refusait d'y penser. Walter glissa une main maladroite dans la poche de son pantalon, geste mécanique, mais ô combien apaisant pour lui. Il ralentit la cadence et prit le temps d'observer le monde qui l'entourait. Depuis le temps qu'il habitait à New York, Walter ne s'était rendu que quelques fois à Upper east side. Le quartier lui rappelait bien trop le luxe. Tout aspirait à passer une vie calme et sans soucis, tout était si détestable pour un homme de sa catégorie. De nouveau, il ralentit le rythme de ses pas, jusqu'à finalement s'arrêter. Il avait marché si longtemps, qu'il ne savait plus vraiment l'heure. Son estomac lui criait qu'il devait un peu plus de midi, mais il refusait de s'arrêter manger. Et puis il n'avait pas d'argent sur lui. Il était juste dépouillé de toute envie. Il dévisagea la foule, se disant qu'il n'appréciait pas ce quartier. Et son regard se posa sur un visage familier. Un visage qu'il reconnaîtrait entre mille tant il était important pour lui. « Carol. » Il avait juste murmuré son prénom, comme pour s'assurer qu'elle se tenait bien là, devant lui.
Et dès lors qu'il la remarqua, il fût incapable de l'oublier. La jeune femme avait arrêté de donner des nouvelles à Walter sans raison apparente. Elle avait tout simplement cessé de le côtoyer, chose qu'il ne parvenait pas à comprendre. Tout au long de sa vie, Walter avait agi comme une mauvaise personne. Et puis son père était mort et il avait rencontré l'infirmière. Grâce à elle, il avait pu avoir la vengeance qu'il réclamait tant. Il avait pu torturer de ses propres mains l'homme qui avait assassiné son paternel. Et sans comprendre pourquoi, Carol l'avait oublié. Elle l'avait tout bonnement abandonné. Le coeur de Walter se serra légèrement à l'évocation de ces événements. Il s'avança lentement vers la jeune femme qui lui tournait désormais le dos. Il la suivi quelques minutes, se demandant quoi faire. Et quand enfin elle s'arrêta, il sauta sur l'occasion. Sans crier gare, il la saisit par le bras et la traîna de force jusqu'à une ruelle. Il était dans l'un de ses moments qui le définissait tout particulièrement. Un moment de pure folie dans lequel il avait agi avec impulsion, sans véritablement réfléchir. Il plaqua la jeune femme contre le mur, en posant un doigt sur sa bouche pour qu'elle se taise. « Carol. » C'était là la seule chose qu'il parvenait à articuler. Elle était bel et bien là, juste devant lui. Sans aucune issue, il était persuadé que cette fois-ci, Carol ne lui échapperait pas.
 

CAROL ▬ You tell me to hold on

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