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 One night in Harlem (sujet libre)

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MessageSujet: One night in Harlem (sujet libre)   One night in Harlem (sujet libre) EmptyDim 18 Aoû - 20:27

Clifford Coleman & qui veut bien
One night in Harlem


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Clifford Coleman qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire n'importe qui. Pour leur sujet, ils autorisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils autorisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule le 15 aout 1924 à dans la soirée alors que la météo est nuageuse. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Le Cotton Club en folie, la soirée du Jazz et de l'alcool. Abandonnez vous à l'ambiance tamisée.


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MessageSujet: Re: One night in Harlem (sujet libre)   One night in Harlem (sujet libre) EmptyDim 18 Aoû - 20:28

Le p’tit Cliff recherche une actrice, expérience du théâtre souhaité mais pas nécessaire.

Coleman leva les yeux au ciel : le crépuscule commençait à tomber ; les nuages de pluie éclipsant les derniers rayons du soleil qui essayait d’illuminer les taudis noirs : immeubles délabrées avec des arrières cours entourées de grillages à poules. Salles de billard du pauvre et magasin de spiritueux pour ivrogne. Sans oublier des églises évangéliques en devanture dans chaque rue. La voiture de Clifford roula à travers Harlem. Son chauffeur avait l’air engnôlé une fois de plus. Puis le jazz envahit toute la rue. Alors apparut le Cotton Club. Un truc à l’épate au milieu de toute cette misère, sur toute la longueur d’un bloc. Le Cotton Club affichait une nouvelle enseigne pour l’occasion festive du mois. La nouvelle décoration faisait dessin de hutte de bambou encadrée de palmiers hawaïens factices, décorés de guirlandes lumineuses comme à noël. Des rayures noires et blanches zébraient la salle de jeu du Tommy Tucker en face. Les enseignes alentours faisaient toutes dans l’avant-garde : saxophones, trompettes et clés musicales en panneau publicitaire en bois agencés alternativement sur tous les rebords des toits d’immeubles.

Le p’tit Cliff haussa les sourcils et resta bouche bée, première fois qu’il débarquait dans le coin. Visez moi ces jazzclub à la cool : le Zamboanga, le Flush Royal et le Katykid Club. Des néons délimitaient les entrées. Des videurs noirs costauds avec des smokings se tenaient devant les tapis rouges à monter la garde.

« Howard, laissez-moi ici et allez stationner la voiture plus loin, surveillez l’entrée du club, je ne sais pas à quelle heure je vais sortir de là. »

Coleman descendit et se dirigea vers le Cotton Club. Il était vêtu d’un costume de flanelle Carnagie Milano et portait une cravate en soie Valentino haute couture cousue main.

Le p’tit Cliff recherche une actrice, expérience du théâtre souhaité mais pas nécessaire.

Le grand panneau affichait :

CE SOIR

DICKY MC COVER ET SES SULTANS DU JAZZ

THE SKYROOM ET SES GIRLS

THE TOP OF THE STRIP

FREDDY BELL ET LES BELLBOYS

Les videurs tendirent leur main vers Coleman. Il sortit son roulôt à bifton, 2 billets de 5 disparurent. En entrant, il crut être le jouet d’une hallucination :


Les murs étaient tendus pour l’occasion de satin pastel baignant dans la lueur colorée de minuscules projos qui donnaient aux teintes un aspect sulfureux. Le décor de l’estrade de l’orchestre était une recréation d’un décor exotique, exécuté en carton pailleté. Les belles qui servaient nourritures et boissons portaient des costumes de tigres profondément décolletés et la place toute entière sentait l’alcool planqué à plein nez.

Coleman approcha du barman alors que celui-ci nettoyait son comptoir.

« Dîtes-moi l’ami, vous avez des choses… corsées ? »


« Du genre ? »

« Double légal ou Rye et bière ? »

Le barman jeta des regards méfiants de droites à gauches comme si on risquait d’épier leur conversation.

« Rien d’aussi fort l’ami. On n’a rien au-dessus de ce fameux whisky du Kentucky et bien entendus du bourbon. Pour la bière bien sûr il…»

Coleman sur le ton le plus froid qu’il lui était donné d’avoir :

« Pour moi ça sera limonade. »

Le p’tit Cliff mode capricieux.

Il observa la scène. Voilà un groupe de noir qui déboule. Ils ouvrirent étuis d’instruments de musique pour en extraire sax, trompettes et cymbales de batteur. Un mulâtre gras en costume croisé les dirigeait. Les lumières se baissèrent au milieu d’applaudissement sonores. Quelques minutes après le groupe se mit en marche et le batteur se déchaina sur son engin.

Le p’tit Cliff recherche…

« Monsieur ? »

« Einh ? Quoi ? »

« Votre limonade. »

« Ah oui pardon je pensais à autre chose. »

Le saxo du dernier numéro venait de quitter les coulisses. Il se dirigea vers le bar, il passa sa main derrière le comptoir, attrapa une poignée de glace et la pressa sur sa figure. Coleman afficha un sourire sardonique, une idée démoniaque lui venait tout à coup. Les femmes étaient nombreuses ce soir dans la salle et il faisait CHAUD ! Avec la fumée, la promiscuité et tout le bordel. S’il avait lui aussi le visage dégoulinant de glace, l’une d’elle aurait sans doute envie de l’embrasser pour se « rafraichir ». Aussi il imita lui aussi le saxo, saisit une poignée de glaçon et s’en enduit le visage sous le regard halluciné du barman qui pensait que ce client venait de perdre ses derniers boulons.

Le visage humide ridicule et dégoulinant sur son costard de flanelle, il prit son verre et vint s’assoir à la première table disponible. Il se mit alors à mater consciencieusement.

Là une femme qui se recoiffe en levant les bras, dévoilant son adorable nuque.

GRRRRRRRR !!!

Là une femme qui arborait une montre d’homme qu’elle devait avoir chipé à son partenaire.

GRRRRRRRRRR !!! GRRRRRRRRRR !!!

Là une femme qui rit et vide son verre en laissant son rouge à lèvres sur les rebords.

GRRRRRRRRR !!! GRRRRRRRRR !!! GRRRRRRRRR !!!

Le p’tit Cliff recherche une actrice, expérience du théâtre souhaité mais pas nécessaire.
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MessageSujet: Re: One night in Harlem (sujet libre)   One night in Harlem (sujet libre) EmptyLun 19 Aoû - 13:48

La journée avait été longue et pénible. Le rêve américain était bien loin ce soir-là, alors que je repliais ma scène de fortune; une unique couverture carrée à carreaux, en fait. Berlioz grimpa sur mon épaule et je dis à mon singe:

« Le quartier n'est pas très friand de nos numéros de cirque, Berlioz. On a eu plus de succès hier, à Greenwich. Et c'est plus près de la maison. On restera par là-bas demain. »

Je remontai la rue et au détour d'un bar, me rendis compte que ma gorge me brûlait tant j'avais soif. Je fouillai dans mon sac et pris mon porte monnaie, Berlioz en profitant pour me chiper une noisette qu'il s'empressa de décortiquer alors que je comptais ma ma monnaie.

Je me dirigeai d'un pas décidé vers la porte d'entrée en caressant le menton de Berlioz. Je poussais la porte et d'un ton las, je soupirai:

« On se contentera d'un verre d'eau, c'est gratuit. Allez Berlioz, cache toi dans le sac. »

Je souris alors que mon capucin glissait dans mon sac en bandoulière, comme il en avait l'habitude dans les lieux où les animaux n'étaient pas les bienvenus. Je parcourus un instant la salle du regard avant d'aller m'asseoir sur un tabouret du comptoir. Je gardais soigneusement mes affaires sur mes genoux, de sorte à ce que Berlioz soit le plus à l'aise possible. Je passais ma main à l'intérieur pour m'assurer qu'il allait bien et le laissais jouer avec mon doigt dans ses petites mains.

« Un verre d'eau s'il vous plaît, simplement. » commandai-je au serveur alors qu'il me regardait en servant une limonade au trentenaire, blondinet et séduisant qui occupait la place voisine.

Ma commande étant gratuite, je posais quelques centimes symboliques dans le pot aux pourboires. Berlioz avait posé dans ma main les petites pièces. Il avait l'habitude de me voir donner quelques pauvres pièces en échange d'un soulagement pour ma gorge sèche.

Je soupirais en entendant Berlioz décortiquer les coquilles de noisettes. Je regardais autour de moi, espérant ne pas me faire remarquer. Le groupe de jazz devait jouer assez fort pour cacher les misères que me faisait mon gourmand de singe dans le sac. Je regardais le groupe un instant, avant de jeter un œil écœuré à l'homme assis juste à côté: il reluquait chaque femme de ce bar et devait se demander laquelle il allait « inviter » dans son lit.

Je buvais tranquillement mon verre d'eau et, quand ma soif fut étanchée, discrètement, mis le verre à l'intérieur du sac le temps que Berlioz boive un peu aussi. Je reposais ensuite le verre vide sur le comptoir et, mon voisin continuant ses observations peu gratifiantes pour son image, n'ayant pas la langue dans ma poche, je lançais:

« Vous devriez vous décider vite, avant qu'elles ne quittent le bar en bien meilleure charmante compagnie. »

Je levais un sourcil et le regardais de haut, d'un air dépréciateur.
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MessageSujet: Re: One night in Harlem (sujet libre)   One night in Harlem (sujet libre) EmptyLun 19 Aoû - 15:47

« Vous devriez vous décider vite, avant qu'elles ne quittent le bar en bien meilleure charmante compagnie. »

En entendant ça, Coleman se retourna brusquement vers celle qui avait décelé son petit numéro de voyeur et s’offusqua style lord machin heurté dans sa dignité.

Cliff le colérique manqua de trépigner contre cette garce, Cliff le goujat manqua de lui sortir une réplique sexiste, Cliff le baratineur sortit un pieu mensonge :

« Et qui vous dis que j’ai envie de coucher avec ces charmantes personnes ? Si ça se peut mademoiselle l’insolente, j’affectionne les plaisirs à la grecque et les beaux jeunes hommes. »

Cliff se retint d’afficher un sourire sarcastique, laissant planer le doute. Il se retourna vers le barman avant de faire un signe désinvolte de la main pour désigner son verre.

« Garçon la même chose ! »

Il se retourna pour fixer la scène. Et sans même accorder un regard à celle qui avait percé son petit jeu de mateur, il lui dit sur un ton superficiel :

« J’aime observer, c’est en regardant longtemps les autres qu’on finit par percevoir ce que personne n’est capable de voir. »

Il désigna un couple de riche à une table.

« Par exemple regardez attentivement l’épouse. Ils vivent dans un palace de Coney Island, ça crève les yeux. Peut-être même une résidence d’été dans le Maryland. Et pourtant elle semble à bout de vivre dans un 15 pièces avec lui, même si l’espace permet d’aplanir les distances avec son époux, elle en a marre de le supporter. »

Une femme en longue robe de satin noire passa à côté d’eux, style beauté fatale. Clifford agita sa main vers elle tout sourire en un coucou pathétique. Elle lui adressa un doigt d’honneur en retour.

« Diantre ! Vous avez vu ça ? Ça doit être ce qu’on appelle la libération des sexes. »

Le groupe de noir acheva son numéro sur scène. Ils disparurent dans les coulisses et laissèrent la place à d’autres musiciens. La chanteuse arborait une jupe calypso divine. Les musiciens des smokings désassortis. Un jeune jouait du sax ténor, le batteur était un noir. Un poids coq que Coleman avait déjà vu boxer dans la salle de Long Island.

« Oh un autre exemple de ce que j’ai pu observer chez les femmes, elles n’ont pas conscience de leur valeur : visez donc la chanteuse. Regardez comme elle se glisse vers le micro, elle dégouline par tous les pores d’une sensualité saine qui n’a rien à voir avec la sous-caste du show-biz. Regardez sa crinière bouffante d’un rouge étincelant qui ne doit rien à une saloperie de teinture. Visez moi cette robe moulante au décolleté plongeant. Elle chante moyen, elle a l’organe faiblard. Et en plus son groupe la noie complétement dans sa musique chaque fois qu’elle essaye de sortir une note un peu haute. Mais elle a ce charisme et elle ne le sait même pas ! Elle ne joue qu’au Cotton Club alors qu’elle a tout ce qu’il faut pour aller sur Broadway ou pour jouer dans le prochain long métrage de Variety Pictures. »

La chanteuse se mit à danser aussi, ce qui excita le p’tit Cliff qui avait volontiers envie de qualifier ça comme CHAUDE CHAUDE CHAUDE LA VILLE !

Quelques mâles qui dansaient sur la piste cessèrent pour se coller les quinquets sur cette grande rouquine classe. Une fille donna un coup de coude à son partenaire : arrête de reluquer cette nana.

Coleman fixa la chanteuse et sans s’en rendre compte posa sa main sur l’épaule de la jeune femme qui lui avait adressé la parole et la secoua frénétiquement :

« Mon dieu ! Qu’Allah et Vishnou nous préserve, ces rotations de hanches sont uniques ! A écraser toute concurrence. »

La chanteuse se mit à jouer des hanches au point de faire sauter les coutures le long d’une jambe. Coleman défaillit, la rouquine laissa échapper un sein de son décolleté et le remit en place avant que le public ne remarque la chose. Coleman sentit ses genoux flancher et tomba à la renverse prit d’un malaise orgasmique, il s’écroula contre la jeune femme à côté de lui !

« Ah ! Un verre d’eau vite ! Aidez-moi ! Il me faudra 10 ans pour m’en remettre.»
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MessageSujet: Re: One night in Harlem (sujet libre)   One night in Harlem (sujet libre) EmptySam 24 Aoû - 16:11

sujet archivé après accord commun pour recommencer un nouveau rp sur une meilleure base rmgreen
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