Speaking words of wisdom,

let it be.

New-York est déjà plongée dans cette terrible obscurité qui ne la quitte plus. William déambule dans les rues à la recherche de cette salle de sport dont il a entendu parler il ne sait plus où, au travail peut-être, mais il doute, et déjà il sent que cette après-midi sera une bonne après-midi. Le templs pluvieux ne parviendra pas à gâcher sa bonne humeur. Il va enfin la rencontrer, cette femme dont son père parle en fronçant les sourcils. Une femme aussi bien classée, et en escrime s'il vous plaît, aux Jeux Olympiques, elle est tombée dans l'oeil du jury, voilà tout. Ce qui a don d'énerver William au plus haut point. Tout de suite ! Un homme est bien classé, il a du talent, il est promis à une grande carrière, mais une femme a du talent, que nenni, elle est simplement aguicheuse et séductrice. c'est toujours la même chose. Ah oui, William s'en rappelle. C'est au travail qu'il a entendu parler de cette démonstration. Un investisseur quidam discutait dans la salle d'attente, et parlait de cette après-midi avec beaucoup d'entrain. Il parlait de mademoiselle Pardaillant avec une ardeur difficile à tenir pour son âge, souffle court et gras. Cette respiration marquée et appuyée qui soulève les coeurs. William s'en rappelle désormais. Il parlait des jambes de la demoiselle, et de la souplesse de ses gestes, il irait probablement la voir disait-il. Aucune mention sur son talent, son adresse, sa rapidité, son agilité à désarmer et toucher. William admire la grâce avec laquelle l'escrime met la bataille en oeuvre d'art, et aux dires qu'il capture, cette mademoiselle Pardaillant est une des meilleures danseuses américaines de cette danse. Il ne l'avait encore jamais vue, mais il se devait de la voir. Il voulait la voir.

uc


Si tu passes par là Lysandre sache que je ne t'ai pas oubliée ! Le post sera fini un jour c'est une promesse   

 Cacadum