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MessageSujet: see you again (+june)    see you again (+june) EmptyJeu 10 Oct - 13:47

june & isaiah
see you again


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Isaiah Lockhart qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire June Wentworth. Pour leur sujet, ils interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils
interdisent
l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule le 8 octobre à 11 heures alors que la météo est ensoleillée et chaude. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : alors que la jeune June évite Isaiah depuis quelques temps à cause d'un malencontreux baiser offert à l'épouse de l'avocat dont il ignore tout, ce dernier décide de prendre les devants et de la coincer après son boulot, pour l'emmener déjeuner et discuter avec sa protégée. Il pense qu'elle lui cache la présence d'un homme dans sa vie, quand elle semble croire qu'il a appris qu'elle a embrassé sa femme un soir. Une discussion s'impose. .




Spoiler:

Et si je trouve à l'injustice une bonne raison, alors dis-moi à quoi suis-je encore bon ...
june ∞ isaiah

Il se tient là, appuyé sur le mur du bâtiment. Position de choix pour surveiller les sorties des gens sans se faire remarquer pour autant. Il allume sa cigarette, grattant une allumette dont surgit une flamme rougeoyante, mais éphémère. L'allumette retourne dans la boite, au lieu d'aller rejoindre celles qui jonchent déjà le sol, prouvant qu'il s'agit d'un lieu de passage, ou deux personnes - ou trois - se retrouvent et discutent en partageant un moment nicotine, flagrance âpre et dont pourtant peu de gens savent se passer. En quoi serait-elle nocive ? Les médecins n'en disent rien, et sont les premiers à en fumer une entre deux patients. Plus tard, il en sera autrement. Isaiah promène son regard sur la foule qui défile sous ses yeux. Des gens pressés, d'autres qui se promènent dans les rues de New York, un but précis en tête, ou le nez en l'air, perdu dans les nuages. Il se sent invisible là, posté en observateur passif, les gens passent et ne le voient pas. Ceux qui le remarquent n'osent pas s'attarder. C'est Isaiah Lockhart, l'époux de la sublime et talentueuse comédienne : Georgia Van Cleef. Leur mariage a fait la une il y a quatre mois, et Lockhart passa de l'anonymat à la célébrité conférée à l'époux d'une femme de talent. Certains ont cru à la fin de la carrière de Georgia. Une femme mariée doit se consacrer à son époux et à leurs enfants. Mais dans cette société où la femme tape fréquemment du pied pour être entendue et respectée, il était aussi prévisible que Georgia continue le spectacle même mariée. Mais la plupart de la population mâle, s'attendait à voir Lockhart imposer son nom et le respect des traditions, ceux-là sont déçus. Isaiah aime cette liberté chez Georgia, il aime la voir sur scène, il aime ses étourderies, son franc-parler, son indépendance... et ne prend pas mal le fait qu'elle gagne peut-être mieux sa vie que lui. Un avant-gardiste, qui aurait trouvé triste de voir la belle enfermée dans une cage dorée, un talent gâché par l'égo de son époux. Il n'y a pourtant une zone d'ombre dans ce mariage. Autant il aime voir la femme libre, autant son désir d'enfant est palpable quand chez Georgia il est absent. Depuis le mariage, les choses dégringolent, elle lui échappe, il le sait. Mais ne sait pas comment faire. Et comme une chose en entraine une autre, elle n'est pas la seule femme qui le fuit pour le moment.

La petite June le fuit. Depuis quelques temps, elle annule leurs rendez-vous, elle répond évasivement à leurs télégrammes échangés, elle ne se trouve pas du temps pour lui. Et cela l'inquiète. Il y a quelque chose qu'il lui cache. Un homme peut-être ? Il sait qu'il est trop protecteur avec la jeune femme, il sait aussi que l'homme qui fera sa demande à June devra d'abord passer par lui. Peut-être le sait-elle aussi, et le fuit-elle pour ça. Loin de se douter d'une autre raison, il a décidé ce matin d'attendre près de son bureau et d'attendre qu'elle sorte enfin, et l'emmener déjeuner. Comme tous les mardis, même si elle a prétendu ne pas être disponible. Alors depuis une heure déjà, il attend. Patiemment, une pointe d'anxiété au fond du ventre mais déterminé à la voir et prendre enfin de ses nouvelles, crever l'abcès et retrouver la jeune femme comme avant. Le soleil l'épargne encore, mais dans sa course, il finira par l'illuminer s'il doit attendre encore un peu. Le temps n'est pas aux brises légères ce jour, il a déjà bien assez chaud comme ça, à l'ombre du bâtiment et dans sa chemise blanche et son pantalon en lin, la veste déjà retirée et posée sur son épaule. Il tire encore une fois sur sa cigarette, déjà presque finie, et recrache la fumée vers le ciel bleu clair, dénué de nuages. Aucune imperfection dans ce bleu du ciel. Il baisse le menton à nouveau, juste à temps pour voir June sortir et s'éloigner sans l'avoir vu. Se reprenant, il s'engage à sa suite, à pas plus rapide de par la taille seule de ses enjambées. Il la rattrape aisément, lui dérobe son sac sans la prévenir pour la devancer et faire demi-tour pour lui barrer la route. « Je t'emmène déjeuner, on doit parler tous les deux » A la tournure de phrase plutôt sérieuse, s'oppose le léger sourire sur ses lèvres et le regard doux qu'il pose sur elle. Il adore ce petit bout de femme, aujourd'hui, il ne la laissera pas lui trouver une excuse pour se défiler.
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Dernière édition par Isaiah G. Lockhart le Sam 12 Oct - 10:54, édité 2 fois
June V. Wentworth
June V. Wentworth
AND ALL THAT JAZZ
Pseudo + Prénom : Fiordiligi / Elise
Missives : 132 Points : 27
Avatar : Alicia Vikander Crédit : (c) Saopflaws
Âge : 26 ans
Statut : Tristement célibataire. La femme qu'elle aimait étant morte et le fiancé paravent également...
Occupation : Papillon de nuit ; journaliste de mode à ses heures perdues ; chroniqueuse radio sur son temps trop libre
Gramophone : What I wouldn't do - A Fine Frenzy
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MessageSujet: Re: see you again (+june)    see you again (+june) EmptyVen 11 Oct - 23:22

Durant cette hebdomadaire réunion de rédaction de Vanity Fair, June semblait comme toujours plus absorbée par ce qui se passait par la fenêtre que par ce qu’il se disait. Du ce bureau situé dans les étages supérieurs d’un tout récent building, elle se demandait très sérieusement combien de temps une chute prendrait-elle. Non pas qu’elle ait envie d’essayer –loin d’elle cette idée- mais simple curiosité. « June, est-ce qu’on peut au moins avoir le sujet de votre article ? » Elle tourna brusquement la tête en direction de la rédactrice en chef, coupée en pleine réflexion, et tenta de prendre un air assuré. Bien évidemment, elle n’en avait pas la moindre idée. Car une fois n’était pas coutume elle n’avait absolument pas eut conscience des délais. Malgré des réunions qui l’obligeaient à se lever tous les mardis matins afin de converser de l’avancée du prochain magazine, elle trouvait toujours le moyen de se mettre en retard. Et une semaine avant la date limite pour rendre ce qu’elle avait écrit, June n’avait pas encore réfléchi au contenu. « Je comptais parler de... l'intérêt du pantalon dans la vie quotidienne des femmes. » Un grand sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. C'était que l'idée n'était pas totalement dénuée d'intérêt. Loin de là. Quoique toutes les personnes présentent dans la salle la fixait de leurs airs dubitatifs. Le pantalon était en effet une chose qu'on jugeait bien souvent impossible à porter lorsqu’on n’était pas un homme. Et si le proche entourage de June avait fini par tolérer qu'elle troque occasionnellement ses robes au profit de ce vêtement à deux jambes, on la jugeait bien souvent mal lorsqu'elle en faisait l'apologie. Par simple commodité d'autre part, et car au fond elle voyait en la possibilité des femmes de porter ce que bon leur semblaient, sans être traitées de tous les noms d'oiseaux, comme une preuve de l'évolution durable des mœurs. Sans être prête de pouvoir un jouer crier son amour aux femmes -ou plutôt à une femme-, la Wentworth exprimait son désir de liberté et de rompre avec les dogmes établis en garnissant sa garde-robe comme bon lui semblait.
« Soit. J'aimerais avoir ça samedi, si possible.» La rédactrice en chef acquiesça et en refermant le classeur qu'elle tenait devant elle, signifia à tous que la réunion était terminée. Sans se faire plus prier, les personnes en présence sortir du bureau pour chacune retourner vaquer à leurs occupations.
Pour sa part, June prit le parti de ne pas plus s'attarder ici et se hâta en direction de la sortie. Quelques étages plus bas et elle se trouvait enfin à l'air libre.

Sans attendre elle se mêla à la masse qui d'un flux continu glissait le long du trottoir. Mais à peine eut-elle eu le temps de faire quelques pas en direction de sa voiture qu'elle fut arrêtée net. Prise de panique elle se retourna brusquement et tomba nez à nez avec un homme.

« Tu m'as fais peur », s'exclama-t-elle en constatant qu'il ne s'agissait ni d'un voleur ni d'un agresseur mais bien d'Isaiah Lockhart. D'un coup de sac sur l'épaule elle lui signifia qu'elle n'approuvait aucunement ses méthodes lorsqu'il s'agissait de saluer quelqu'un.
« Il faut qu’on parle ? ». Elle ouvrit de grands yeux effrayés. Ce genre de phrase ne supposait jamais rien de bon. Quand on était en couple, cela indiquait même une rupture imminente et sans appel. Dans le cas présent il savait sans doute… C’était cela. Il savait tout à propos de ce qu’il s’était passé avec Georgia il y avait quelques semaines. Et désormais il voulait une explication. Isaiah la blâmait, ne pouvait que s'outrageait devant sa conduite, la jugeait forcément responsable de ses problèmes de couple, et voulait le lui faire savoir. Le regard fuyant, June osait à peine le regarder dans les yeux tant elle se sentait mal à l'aise.
Persuadée que la seule solution viable était alors la fuite immédiate, de ses yeux noisette elle balaya les alentours à la recherche d’une échappatoire. Mais à part se mettre à courir en pleine rue auquel cas Isaiah aurait vite fait de la rattraper, aucune solution ne se présentait. Quoique. Elle pouvait toujours abandonner son sac, sauter dans une voiture en marche puis prendre le premier train qui la mènerait loin de New-York.
Étrangeté cependant : il souriait. Son visage ne dégageait rien sinon de la sympathie. D'autant que s'il avait voulu venir la blâmer pour tout le tort qu'elle lui causait, l'avocat aurait assurément choisi un autre lieu. Bien que ces dernières semaines June ait excellé dans l'art de fuir et de n'être jamais là quand il l'attendait. Mais tout de même... L'amener déjeuner pour ensuite lui exprimer toute son antipathie : cela paraissait une étrange idée. Ne décelant pas la moindre lueur de fourberie ou de colère dans ses prunelles, June jugea donc bon de lui accorder le bénéfice du doute et de remettre à plus tard la fuite à grandes enjambées.

« D’accord.» Elle soupira, car c'était plus par manque de choix que par bonne volonté qu'elle acceptait l'invitation. « Mais je veux une crème brûlée en dessert. » Tout en se remettant à marcher aux côtés de cet homme qu'elle avait soigneusement évité dernièrement, elle pointa vers lui un index qui se voulait menaçant. « Et aussi des gaufres. En fait je veux manquer uniquement du sucré. » La condition pour qu'elle se défile pas une énième fois était ainsi qu’il l’emmène là où la carte des desserts était bien fournie.  « Accessoirement j’aimerai bien une cigarette… S’il te plaît. J'ai oublié les miennes. » A force d'exiger elle passait pour une enfant capricieuse. Mais un sourire un peu gêné et les demandes passaient plus aisément.
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MessageSujet: Re: see you again (+june)    see you again (+june) EmptyMer 16 Oct - 15:32

Et si je trouve à l'injustice une bonne raison, alors dis-moi à quoi suis-je encore bon ...
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La surprise laisse place à l'effroi dans son regard. Il ne comprend pas. Soudain, elle parait effrayée à l'idée d'une discussion avec lui. Que s'est-il réellement passé ? Que lui cache-t-elle ? Il sait que quelque chose se trame, que quelque chose lui échappe et à sa vue, cela se confirme. Il ne la questionne pourtant pas immédiatement, attendant de voir de peur de la voir s'envoler dans un bruissement d'ailes. Petit oiseau tombé du nid qui semble s'être fait prendre par un parent furieux. Est-il furieux ? Non. Et en même temps, c'est elle qui l'évite depuis un temps. Il est normal qu'il finisse par lui forcer un peu la main en la prenant au dépourvu. June n'a pas toujours l'air de comprendre l'importance qu'elle a aux yeux de l'avocat. Il a pris goût à veiller sur elle, et depuis quelques temps, c'est un besoin urgent qui l'anime quant à son propos. Peut-être à cause d'un désir déplacé que son épouse lui refuse depuis qu'il en a été question un jour : un enfant. June n'est qu'une enfant à ses yeux. Une enfant de vingt-six ans, mais une enfant tout de même. Comment pourrait-il en être autrement ? Mademoiselle sous ses grands airs a des caprices en-dessous de son âge et des comportements enfantins. Comme.. l'éviter au lieu de l'affronter quand quelque chose ne va pas. Elle sait pourtant qu'Isaiah est coriace et pas du genre à en démordre facilement. Et quand il s'agit de June, il est légèrement excessif sur les bords. Légèrement. En même temps, depuis le premier baiser avec Georgia, elle est devenue une part intégrante du couple. Les deux femmes s'adorent depuis leur rencontre, quoi de plus normal que de l'avoir à la maison pour diner la plupart du temps. Mais ces dernières semaines, il ne la voit plus, elle doit partir alors que lui rentre à peine du boulot, entre autre chose. Il sait bien que quelque chose ne va pas. Mais même en cuisinant Georgia, il n'arrive à rien. Des affaires de femmes, dit-elle, évasive. Non, aujourd'hui est le bon jour pour mettre les choses à plats. En plus il fait bon, ils pourront manger en terrasse.

Passé la frayeur à la vue du sourire d'Isaiah, elle retrouve son air bon enfant, quoique légèrement intimidée. Et les caprices recommencent. C'est avec un petit rire qu'il accueille ses recommandations, le doigt pointé sur lui, menaçante. « Une crème brûlée et une gaufre. Ne vois-tu pas un peu grand pour ton estomac de moineau? » Il la taquine avec entrain, un plaisir évident de retrouver la jeune femme. Ensuite il sort son paquet de cigarette, en tend une à la jeune femme pour l'allumer ensuite avec une allumette. Leur regard se croisent un instant. Quelque chose se passe réellement et il ne sait toujours pas. Qu'est donc cette chose qu'il lui cache ? Les questions se bousculent dans sa tête mais ne franchissent pas ses lèvres. Sur sa lancée, il en allume une autre, pour souffler sa fumée vers le ciel, et ils reprennent leur marche. « Viens, j'ai pris une table chez Marlène » Une habitude prise depuis dès années déjà, qu'ils avaient perdus depuis que la demoiselle s'obstinait à le fuir. Depuis, il s'y rendait seul, dans l'espérance de la surprendre un jour. Mais il avait assez patienter, n'est-ce pas ? Galant, il lui ouvre la porte du petit restaurant. Une ambiance chic et cosy à la fois, tranquille et surtout non fréquenté par les gens de la haute société. Non pas qu'il s'en cachait, mais leur monde n'était pas - ou plus - le sien. Il ne se rendait plus aux galas qu'en raison de Georgia, voire aussi quand il pouvait démarcher de potentiel donateur pour son projet de bureau d'avocats bénévoles. Une utopie tellement énorme que peu de gens l'entendent. Tu es trop bon, Isaiah, trop généreux, trop altruiste. Les gens n'aiment pas recevoir leur égoïsme en pleine figure, alors ils t'ignorent. Georgia le lui avait assez répété, cependant, cela ne l'empêchait pas d'essayer.

A une table qu'ils s'accordaient à appeler la leur, il lui tira sa chaise et vint s'assoir en face d'elle. La serveuse vient les trouver, faisant un client d'oeil à son client régulier qui lui sourit. Commandant son habituel café et sa gaufre sucrée, laissant ensuite June commander avant de la regarder pensivement. Elle finit par le remarquer et rougit légèrement. Au fond de son regard, elle s'inquiète. A nouveau, il est surpris. « De quoi as-tu peur, June ? J'ai l'impression d'être le monstre que tu redoutes. » Seuls tous les deux, il allait en profiter pour la cuisiner. Il a ce léger sourire aux coins des lèvres, celui qui annonce qu'il n'en a pas fini avec vous et qu'il a plus d'un tour dans son sac pour vous faire parler. Il se redresse alors, posant les coudes sur la table pour se pencher vers elle. Il a cette assurance, celle qui vous dit "Je sais tout" et qui en désarme plus d'un. « Comment s'appelle-t-il ? » Elle se fige, d'effroi ou de surprise il ne sait pas. Mais il voit la raideur dans ses épaules, il est persuadé d'être dans le juste, quand bien même sa question pourrait être un soulagement pour elle, il sait qu'il a raison. Il y a quelqu'un dont elle refuse de parler. Il plonge son regard dans le sien, chercher à savoir quelque chose, mais n'apprend rien de plus sans un mot d'elle. « Est-il si terrible que ça ? » Ça ne peut être que ça. Quelque chose passe sur son visage. Alors il se redresse, s'appuyant contre le dossier de sa chaise, persuadé d'avoir raison. Cet homme est si terrible qu'elle n'ose pas lui présenter, elle a peur de sa réaction. Une hypothèse conçue par un homme anxieux et aimant. « J'ai vraiment l'air si protecteur et fermé d'esprit que tu ne veuilles pas m'en parler ? » Il en est presque dépité. D'accord, l'homme qui épousera June devrait passer par son père d'abord, mais quelque part, il sait aussi que cet homme devra passer par lui aussi. Après tout, il est chargé de veiller sur elle, à la demande du paternel. Bien loin de la vérité, Isaiah lui offre une opportunité à saisir.
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June V. Wentworth
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MessageSujet: Re: see you again (+june)    see you again (+june) EmptyLun 28 Oct - 16:38

La peste soit de cet avocat… Il avait cette capacité à faire craquer n’importe qui. Charismatique au possible et sachant tourner les choses de manière à faire croire qu’il aucun choix possible sinon de ne pas s’opposait à lui, il avait le chic d’obtenir ce qu’il voulait en un claquement de doigt. Habituellement June lui vouait une grande admiration pour cela, aujourd’hui elle le maudissait.
Sans dire mot mais soudain étonnamment occupée à regarder les pigeons passer au dessus de sa tête, June suivi donc Isaiah sans plus de protestation. Il l’emmena jusqu’à un petit restaurant dans lequel ils avaient l’habitude de se rendre. Le genre d’établissement de quartier où la cuisine était bonne, le personnel sympathique, et l’ambiance intimiste loin d’être désagréable. Galant comme toujours, Isaiah tira aimablement sa chaise avant de venir s'asseoir en face d'elle. Lorsque la serveuse vint vers eux, June commanda comme toujours beaucoup trop –à savoir trois pâtisseries et un chocolat viennois-, sachant pertinemment qu'elle ne finirait aucun plat mais aimant à pouvoir planter sa fourchette parmi un large choix.

Prenant grand soin d'éviter de croiser le regard d'Isaiah, elle se lança ainsi dans une ridicule contemplation du pot de fleur qui se trouvait à quelques mètres de leur table. Peut-être que la voyant prise d'un soudain intérêt pour la botanique il n'oserait pas venir la déranger dans ses pensées... Ne disait-on pas que l'espoir faisait vivre ? Car ce fut sans surprise qu'il fini par rompre le silence. Avant de lui répondre elle écrasa méticuleusement sa cigarette tout en fixant le dernier fin nuage de fumée qui s'envolait pour venir lui picoter les narines. « Je n’ai peur de rien. J'ai simplement été un peu... occupée. » Elle leva à peine les yeux vers lui, sachant parfaitement qu’il savait qu’elle mentait et ne voulant pas se trouver oppressée par des prunelles qui se voulaient accusatrices. Car l'avocat était assez perspicace pour deviner que l’emploi du temps de June était loin d’être chargé au point qu’elle doive continuellement annuler tous ses rendez-vous. D’autant qu’elle était habituellement débordante de bonne volonté lorsqu’il s’agissait de le voir. Ce changement radical d’attitude avait ainsi quelque chose de parfaitement louche.

Il ne fallut ainsi pas longtemps à Isaiah avant de lui demander un nom... Entendant ces mots, la jeune femme se raidit brusquement sous l'effet du choc. Elle ne répondit pas, le laissant en proie au doute et aux questions.
«[colordarkseagreen] Il est si terrible ?[/color] », répéta-t-elle d’une voix lente et saccadée. Le problème n'impliquait pas un « il » mais bien un « elle ». Quelques secondes durant elle fixa Isaiah avec dans les yeux une lueur d'incompréhension. Dans l'esprit de June il ne devrait être question de personne sinon d’elle… Croyant d'abord avoir mal entendu, elle eut cependant la confirmation qu'elle avait jusqu'à maintenant nagé en plein quiproquo. Ce n'était pas de sa relation avec Georgia qu'il s’enquerrait mais bien d'une histoire qui impliquerait un homme.

Au regard inquisiteur d’Isaiah on comprenait qu’il était décidé à s’enfoncer dans cette direction. Mais plutôt que de lui donner tort et de lui jurer qu’en rien il n’était l’homme fermé d’esprit qu’à l’instant il se supposait être, la jeune femme ne put retenir un soupir de soulagement et sur ses lèvres se dessina un large sourire. « Oh... Oui ! Exactement ! » Les mots s'échappaient de ses lèvres de manière triomphante. Ce qui, compte tenu de la question à laquelle elle venait de répondre, donnait un effet quelque peu étrange. Prenant conscience qu'il n'y avait exactitude ni dans la forme ni dans le sens, d'un grand geste de la main elle fit mine de balayer ce qui venait de sortir de sa bouche. « Enfin non. Ce n'est pas ce que voulais dire » Bien sûr qu'Isaiah était habituellement quelqu'un à qui elle aimait se confier. Si on occultait ces dernières semaines, il était souvent l'une des premières personnes au courant de chacune petite nouveauté qui survenait dans la vie de June. Personne de confiance, la jeune femme avait la sensation de pouvoir lui confier tout ou presque -car au fond personne ne se confiait jamais complètement- sans avoir à se soucier de ses réactions. Et si parfois elle jugeait qu'il la couvait trop et lui rappelait de façon peu convaincante qu'elle était une adulte responsable et qu'il n'avait en ce sens pas besoin de s'inquiéter si durant trois jours de suite elle ne donnait pas de nouvelle, cela ne changeait en rien le fait qu'il soit un excellent ami. A supposé qu'entre temps elle n'ait pas embrassé sa femme et sans doute aurait-il été le premier au courant de ses étonnantes fiançailles.

Après s'être affalée sur sa chaise sous le coup du soulagement, June se redressa et s'efforça de prendre un air assuré, voulant ainsi donner l'illusion que c'était bien à cause de ce mariage à venir qu'elle s'était dernièrement transformée en fantôme. « Mais c'est vrai que j'avais un peu peur de ta réaction que je t'annoncerais que : surprise, je suis fiancée. » Ou plutôt, ce nouveau détail de sa vie prétendument amoureuse lui était simplement sorti de l’esprit. « Et l'aveu me semblait difficile à faire car c'est vrai qu'il est tout ce qu’il y a de plus terrible... » Elle hocha la tête tout en ouvrant de grands yeux effarés, comme si ce constat l’affligeait. « Enfin pas vraiment. » Non. Elle ne savait pas même pourquoi elle avait donné raison à Isaiah puisque Charlie Allen était tout un homme qui n’avait rien de mauvais. Bien au contraire. « Lui est en réalité très sympathique. Mais je ne suis pas certaine que tu approuves sa famille... Tu connais les Allen ? » Il s'agissait plutôt d'une question rhétorique tant June était persuadée que ce nom n'était pas inconnu à son interlocuteur. En tant qu'avocat il était en effet fort probable qu'Isaiah ait déjà eu affaire à l'odieux Harold Allen. Et sans trop risquer de se tromper elle pouvait affirmer que cet homme qui n’avait d’autre raison de vivre que l’argent représentait à peu près tout ce que son ami haïssait.
June cessa toute forme d'explications car voilà qu'arrivait leur commande, accueillie par quelques applaudissements de la part de June qui, encore plus maintenant que le sujet était devenu selon elle beaucoup moins épineux, s’impatientait de pouvoir ingérer tout le sucre dont elle était capable.
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