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 L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. - Pardaillant FTW.

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Andromaque F. Pardaillant
Andromaque F. Pardaillant
AND ALL THAT JAZZ
Pseudo + Prénom : strawbale/Sarah
Missives : 72 Points : 22
Avatar : Katheryn Winnick Crédit : .
Âge : 28 ans
Statut : Amoureuse d'un mort, abusé par un menteur, mariée à la guerre.
Occupation : Gérante d'une maison close, Littlefinger way of life.
Gramophone : Fauve - Nuits Fauves
Doubles-comptes : Sexyest russian boy ever
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MessageSujet: L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. - Pardaillant FTW.   L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. - Pardaillant FTW. EmptyMar 29 Oct - 21:30

Pardaillant Powa
Les familles me font peur


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Andromaque F-E. Parsaillant qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Lysandre et Théophile Pardaillant. Pour leur sujet, ils interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils interdisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule unDimanche de ce beau mois de septembre à 14h environ, après la messe et le repas alors que la météo est radieuse. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Théophile a décidé de convoquer ses deux chères sœurs pour un conseil de famille. Il entend bien revoir avec elles les bases de la "normalité" qu'elles sont supposées afficher en public. Pas sûre qu'on évite les dérapages....




Dernière édition par Andromaque F. Pardaillant le Mar 29 Oct - 21:47, édité 6 fois
Andromaque F. Pardaillant
Andromaque F. Pardaillant
AND ALL THAT JAZZ
Pseudo + Prénom : strawbale/Sarah
Missives : 72 Points : 22
Avatar : Katheryn Winnick Crédit : .
Âge : 28 ans
Statut : Amoureuse d'un mort, abusé par un menteur, mariée à la guerre.
Occupation : Gérante d'une maison close, Littlefinger way of life.
Gramophone : Fauve - Nuits Fauves
Doubles-comptes : Sexyest russian boy ever
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MessageSujet: Re: L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. - Pardaillant FTW.   L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. - Pardaillant FTW. EmptyMar 29 Oct - 21:32

Faut pas attendre,
faut pas attendre qu'il soit trop tard pour dire qu'on tient aux autres, qu'on a besoin d'eux,
qu'on plongerait devant es balles rien que pour eux, qu'on sera toujours là.
Faut se dire la vérité, faut oser s'avouer les choses importantes.
Faut se dire les mots qui font barrage, qui donnent du courage quand il y a du blizzard.
PARDAILLANT

Théophile et Lysandre. Oui j'étais heureuse de les voir. Bien entendu. Ils étaient ma famille. Ils étaient géniaux. Tout ce que vous voulez. Je les aimais. Ils m'aimaient, tout était parfait entre nous. Ou presque. Ou du moins à une période ça l'avait été. J'étais tout de même heureuse de les voir. Même si Lysandre ne m'avait jamais pardonné. Même si elle ne me pardonnerait jamais. Même si au fond d'elle elle passerait sa vie à m'en vouloir. Je le savais. Depuis le début. Je l'avais toujours su. Ça faisait partie du risque. Il faut faire des choix. C'est ce que j'avais fait. En pleine connaissance de cause. Parce que c'était ce qu'il y avait de meilleur à faire. Parce que c'était ma liberté. La seule liberté que j'avais. Celle de faire des choix. Ce n'était peut être pas réellement mon libre arbitre. Si j'avais été élevée différemment, si je ne l'avais pas autant aimé je n'aurais peut être pas fait les mêmes choix. Mais les choses sont ce qu'elles sont. J'ai voulu la protéger. Je l'ai fait. Liberté absolu. La liberté absolue et celle d'une seule personne, elle se retrouve dans la solitude. Fantasme d'indépendance. J'étais libre, au détriment de ma sœur. Despote de mon propre sang. Avais-je eu le choix ? Bien entendu. Il paraît qu'on a toujours le choix, mais parfois il n'y a qu'un des choix que l'on peu prendre, parfois c'est comme s'il n'y en avait pas. Et ça j'en avais conscience, depuis aussi loin que j'avais commencé à en avoir une, de conscience. Depuis que j'avais vu le monde depuis la tour de mon esprit, depuis que j'avais commencé à ressentir le monde à travers mon cerveau et non seulement mes sens. Depuis que j'avais compris que j'étais le centre de mon propre univers. Égoïsme. Solitude. Liberté.

J'avais brûlé la première étape, passant directement à la liberté d'un être civilisé, à la liberté des lois. Enfant bien comme il faut, fillette bien élevée. Et puis j'avais régressé, j'avais œuvré à ma propre libération. Retour au premier stade. Liberté sauvage. Animal stupide. J'avais plongé dans le piège, la tête la première dans la gueule du loup. J'avais offert ma liberté au premier venu, de bon cœur, sans me faire prier, il n'avait rien dit pour la refuser, il l'avait prise, aussi belle que je lui donnais. Parce que je ne voulais plus penser. Je ne voulais pas être libre. La liberté entraînait des choix. Les choix s'accompagnaient de responsabilités. Je ne voulais plus être responsable je ne pouvais plus. Il paraît que seul Dieu est libre de toute manière. Alors je le laisse, j'en veux pas. Sauf que Dieu il existe pas, c'est juste un mythe, un mensonge de plus, comme tous les autres, Dieu c'est un homme comme les autres, en mieux parce qu'il n'est rien. En pire parce qu'il est plus envahissant. Je retrouvais ma liberté. Lentement. Doucement. Sauvagement. Théophile m'avait libéré. Je n'en voulais pas de cette liberté, mais il ne voulait pas la garder pour moi, il le répétait souvent que j'étais libre. Que c'était fini. Mais qu'est ce qui était fini ? Rien n'était fini. Ma liberté était nouvelle. Il me l'avait rendue. Maintenant je comprenais. Je savais que ma liberté était concrète. À ce chien d'Irlandais j'avais laissé mon âme, métaphysique, belle, fragile et j'avais récupéré mon autonomie, j'avais personnifié mon indépendance. Nuage de fumée épais. Herbe à la senteur unique. Elle dissociait mon esprit de mon corps impur, de mon enveloppe femelle, elle me libérait.

Paradoxe. Il m'avait libéré. Il m'avait détruite. Chaos. Liberté.

Je n'avais pas énormément revu Théophile depuis qu'il m'avait ramené dans ce pays. Enfin si. Mais ça faisait longtemps. Et ces derniers temps je ne le voyais pas énormément. Il semblait préoccupé. Il était un peu différent. Je ressentais ses humeur maintenant. Je le connaissais totalement. Je l'avais découvert. Il avait vu la misère de ma condition, j'avais vu la complexité de son être. Il était plus que ce qu'il en avait l'air. C'était un homme, un vrai. Il était égoïste et ambitieux. Il avait raison. Je me redressais lentement. Retenant un haut le cœur alors que je me retrouvais sur mes pieds. Aller Andy, on y va doucement, ça va passer tout seul. Je jetai un coup d’œil à la vieille horloge dont l'état présent de marche attestait de l'existence d'une quelconque divinité vu son âge. Ça serait bientôt l'heure. Je m'habillais rapidement. Après être restée cinq bonne minute plantée devant ma collection de robes sans être capable d'en choisir aucune j'enfilai un pantalon fluide et une chemise blanche en soie avant de coiffer rapidement mes cheveux que je renonçai à attacher. Attrapant mon tabac je descendis à pas pressé jusqu'au rez de chaussée. Je saluai d'un mouvement de tête Harold, zyeutant les quelques filles qui attendaient une éventuelle visite. C'était pas les meilleures, les autres devaient être je ne sais où. Elles allaient m'entendre. C'est pas parce qu'on est dimanche qu'il faut qu'elles ne soient pas dispo. On est un service de qualité ou on n'est rien. Ayant donné mes instructions pour l'après midi à Harold je continuai ma route jusqu'au sous sol. Énorme surface insoupçonnée depuis l'extérieur et séparée en deux partie. La cave, domaine de la petite Dufresne et une grande salle de boxe et de sport en tout genre aménagée à l'insu de la maison de joie qui la surplombait. Je vérifiai que je n'avais pas laissé traîner d'herbe par ici. Je ne fumais jamais dans cette salle mais on était jamais trop prudent. Il y avait deux vieux canapés dans la salle. Ça suffirait. Nous n'étions que trois. Je n'avais plus qu'à attendre l'arrivée des deux autres Pardaillant. Je ne savais toujours pas pourquoi Théophile voulait nous voir, mais ça devait être important. M'impatientant je décidai de griller une cigarette et de réduire à zéro le peu d'air pur que contenaient encore mes poumons. J'avais envie de plus. Il me fallait plus qu'une petite clope, mais Lysandre pouvait arriver d'un moment à l'autre. Je ne voulait pas qu'elle voit ça. Théophile savait, mais Lysie non. C'était ma petite sœur. Ma petite princesse, ma petite guerrière à moi. Je souris. Tirant sur la substance salvatrice. Perdant mon esprit dans les ronds de fumée qui s'échappaient de ma bouche, requérant toute ma concentration.

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MessageSujet: Re: L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. - Pardaillant FTW.   L’on hait avec excès lorsque l’on hait un frère. - Pardaillant FTW. EmptySam 2 Nov - 1:19

Faut pas attendre,
faut pas attendre qu'il soit trop tard pour dire qu'on tient aux autres, qu'on a besoin d'eux,
qu'on plongerait devant es balles rien que pour eux, qu'on sera toujours là.
Faut se dire la vérité, faut oser s'avouer les choses importantes.
Faut se dire les mots qui font barrage, qui donnent du courage quand il y a du blizzard.
PARDAILLANT

Dimanche. Jour du seigneur. Jour de repos. Jour d’ennui. Et lorsque le soleil brille, les souris sont de sortie. Les fêtards endiablés, les prostituées, les danseuses, artistes, aguicheuses, les alcooliques, drogués, mafieux sont dans leur lit. Harassé, exténué, défoncé. Ils ne se réveilleront pas avant plusieurs heures. Longues, longues heures. Et d’ici là, New York est aux familles, aux famines du plaisir, du désir et de la liberté. Jambe couverte jusqu’au bas des chevilles, au pire, mi-mollet, petit talon loin d’être sulfureux, cheveux attachés, remontés, couvert d’un chapeau, maquillage sobre et inoffensive... Tel est la femme invisible qui se balade le dimanche. Armée de son mari plein d’ennui, de ses enfants plein de cris. Le dimanche les gens s’ennuient. Le dimanche Lysandre sourit. Lysandre toujours radieuse, toujours éveillée, toujours en forme. On ne connaîtra pas de teint plus délicat que celui des sportives. La petite nuit n’a pas de marque sur son visage après qu’elle soit aller courir. Allumant la musique sans se préoccuper des voisins potentiellement endormi, elle recommence son rituel, jusqu’à sa douche, ou elle prend d’avantage son temps, se glisse dans une robe faussement sobre, en mousseline, suffisamment transparente pour laisser apparaître ses genoux et la naissance de ses cuisses. Ses cheveux coupées à la garçonne encadrait son visage gracieux. Ses yeux pétillaient d’une ferveur insolante. Agitant sa tête suivant la musique, elle brillait de malice et de certitude. Elle attrapa sur son bureau un papier qu’elle relu une nouvelle fois. Quatorze heures, chez moi, sous sol, je t’embrasse. Andromaque. Elle retourna le papier pour y lire l’adresse. Andromaque. Sister. Son double, son garde fou, sa grande soeur, son bourreau et sa geôlière. Si Lysandre n’avait pas été elle même, elle lui aurait surement pardonné. Elle lui aurait surement sauté dans les bras au moment ou celle-ci avait posé un pied à New York. Parce qu’Andromaque lui avait manqué. Composé sans sa soeur avait été plus difficile que de composer sans l’Irlande. Elle n’avait pas toujours eu son pays, mais même dans les rues sales Parisienne elle avait eu sa soeur. Son regard brûlant, et sa main dans la sienne. Elle avait toujours eu sa soeur, et jetée à New York elle n’avait pas été sûr de pouvoir s’en sortir. Et elle l’avait fait. Parce qu’il se trouve qu’elle n’avait besoin de personne. Et que malgré ça elle avait toujours Théophile. Alors puisqu’elle ne semblait plus avoir besoin de sa soeur. Elle lui en avait voulu pour la perte de son pays. Parce que là bas elle était libre. Elle n’avait pas l’impression de se battre contre de l’air et les préjugés. Parce qu’à la guerre mesure exceptionnel. Et que dans le chaos de la guerre civile elle voyait bien que sa faim de liberté et de violence s’écoulait paisiblement. Là elle était quoi ? Réduite à un sport, à une figure pale, forte, et juste qui l’intéressait autant qu’elle l’insupportait. Ici elle n’était que frustration et complexité. Elle n’était plus rien du petit oiseau boueux et enfantin. Et ça elle le devait à sa soeur. A sa soeur, à sa mère, à son père, à tout ces gens qui l’avait enfermé dans cette cage dorée, pour sa soit disante sécurité. Mais elle n’avait besoin de personne pour se tenir en bonne santé. Elle n’avait besoin de personne. Elle pouvait même défendre les autres, elle défendait Théophile. Il la laissait faire. Il lui faisait confiance. Andromaque ne lui avait pas fait confiance. Sinon elle aurait su. Su qu’elle pouvait la laisser aller dans les rues Irlandaises, qu’elle ne ferait pas de connerie.

Elle serait facilement descendu voir Théophile avant d’aller rejoindre Andromaque. Mais à leur qu’il était il devait officier le culte. Et si elle s’aventurait quelques fois à venir écouter les sermons de son frère, elle n’était aujourd’hui pas particulièrement d’humeur. Et puis il serait surement invité à manger avec sa femme par des paroissiens. Sa femme ennuyeuse et sans aucun intérêt. Plutôt passer une journée à se défier du regard avec Andromaque que de manger avec cette femme insipide. Evidement qu’avec ce genre de femme les hommes avaient envie de faire d’elle des objets, des trophées, elles ne valaient pas mieux. Un peu de punch bon sang. Elle se fit brouiller des oeufs pour son petit-déjeuner, déjeuner, se concoctant un brunch comme elle avait l’habitude d’en manger en Irlande. Le dimanche était son jour sans entraînement. Son coach semblant connaître les mots de repos et de famille qui l’agaçait énormément. Pas la famille bien sûr -quoique- mais le repos. Ainsi le dimanche Lysandre avait l’habitude de tourner en rond, d’étouffer, et de bouillonner. Et quand elle ne finissait pas à la salle de boxe à casser la figure d’un pauvre gars qui n’avait probablement rien demandé, elle assommait ses voisins d’une musique trop forte jusqu’à pas d’heure. Le pire étant les dimanches ou elle voyait Baile pour lui remettre les travaux de la veille. Après avoir croisé son «employeur», «bourreau» «salaud», elle était constamment à bout de nerf, et habitée d’envie de meurtre.

L’heure approchait et Lysandre avait finit de manger. Le simple fait d’avoir eu Baile obscurcir sa pensée, et elle était déjà de plus mauvaise humeur qu’il y a quelques instants. Mais elle n’avait plus le temps de cracher sa haine à son miroir ou de ne faire je ne sais quoi de salvateur. Elle enfila ses talons, son sac, et un manteau qu’elle tint par dessus son épaule, avant de sortir, la tête haute, le regard aguicheur qui ferait tomber tous les hommes mariés ou non et scandaliserait toutes les femmes. Elle marcha sur quelques blocs. Il était étrange qu’ils ne se voient pas plus souvent alors qu’ils habitaient dans le même quartier, tous à quelques blocs les uns des autres. Et pourtant, Lysandre avait pris une certaine habitude de toujours ignorer la présence de sa soeur à New York. La preuve, avant aujourd’hui elle ne savait pas son adresse exacte. Elle finit par arriver devant une maison. Elle haussa un sourcil. Comment diable sa soeur avait pu se payer ce genre d’endroit, et surtout pour quel raison vivre seule dans une aussi grande maison ? Elle sortit le papier de son sac et vérifia que l’adresse était bien la même. Elle entra sans frapper, jugeant que si sa soeur avait pris la peine d’indiquer que c’était au sous-sol elle n’avait pas à sonner et à attendre. Curieuse elle prit soin de détailler les lieux, elle ne vit rien de choquant jusqu’à ce que la porte se claque et que deux filles en petite tenue sortir leur tête d’une pièce sur la droite pour l’observer. Elle écarquilla grand les yeux, incapable de comprendre pendant quelques secondes ce qu’il se passait. Sérieusement ? Les filles disparurent aussitôt qu’elles étaient arrivée en voyant qu’elle était une femme, et visiblement pas intéressée. Aussi vierge qu’elle puisse être Lysandre n’était pas particulièrement prude. Mais... Sérieusement ? Ses yeux parcoururent à nouveau l’entrée à la recherche d’une porte qui pourrait ressembler à une porte de sous-sol. Intelligente comme elle pouvait l’être, elle descendit l’escalier et son regard tomba d’abord sur un sac de sable. Sympathique. Ca pourrait lui être utile tout à l’heure. Son regard tomba ensuite sur sa soeur, habillée en homme, ou presque, qui fumait dans son coin. Elle aurait pu sourire, elle aurait pu venir l’embrasser, la serrer dans ses bras. Elle aurait pu. Mais au lieu de ça, elle leva la main vers le plafond et annonça la couleur. «Dis moi que ce n’est pas toi qui gère le bordel la haut.. Que tu vis simplement dans un taudis en sous-sol, et que ça t’amusait particulièrement de me faire venir dans une maison close.» Bah quoi ? on ne sait jamais. Andromaque n’avait certes pas parler à Lysandre depuis un moment, mais elle devait se douter que Lysandre, grande défenseuse de la femme, et de leur supériorité accepterait difficilement des situations ou les femmes sont traitées comme des objets. Mais étrangement elle se doutait déjà de la raison. «Tu veux peut être que je me déshabille et que j’aille me mettre au travail ? Ca sera un petit secret entre nous. Vive la femme objet.» railla-t-elle déjà mauvaise. Théophile avait intérêt à ramener son petit derrière assez rapidement s’il voulait encore avoir une chance de calmer Lysandre. Elle jugea sa soeur durement, avant de se déchausser, trainant pied nue dans la salle qui était probablement pas d’une propreté enviable. Elle tourna autours du sac suspendu, le regardant avec envie, elle était tout sauf habillée pour la circonstance. Mais elle le sentait. L’envie grandissante de frapper, de casser, de détruire, cette violence irrépressible qui gonflait dans ses poumons. Elle ferma les yeux, essayant de se concentrer sur sa respiration. Elle passa sa tête sur le coté du sac avant de regarder sa soeur à nouveau. «Je supposes que tu as des gants, et que si jamais c’est ta tête que je veux démonter, je pourrais les utiliser la dessus ?» dit-elle, charmante. Elle aurait pu lui pardonner. Elle aurait du. Elle en avait envie. Au fond. Andromaque lui manquait. Elle était tellement furieuse contre son passé, contre sa soeur, contre tout et n’importe quoi, qu’elle ne pouvait même pas lire l’absence dans les yeux de sa soeur. L’absence, cette détresse silencieuse qui étrennait sa soeur, qu’elle ne savait pas bien haïr.

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