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 HIPPO ► don't look down

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MessageSujet: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 10:04

Hippolyte Félix Boleslaw
citation

NOM : Boleslaw
DATE DE LIEU DE NAISSANCE : A mon fort accent, on devine très facilement que je suis Irlandais du Nord. Je viens de Larne, une ville portuaire sur le littoral du Canal Nord, à deux brasses de la côte Écossaise. J'y suis né le 27 Avril 1887.
ÂGE : Mon corps trahit mes 37 années de vie, malheureusement. Néanmoins, mon esprit n'a jamais accepté de grandir au delà de la vingtaine.
EMPLOI OU OCCUPATIONS : Dans la famille, nous sommes tailleurs et cordonniers de père en fils. Alors je n'ai jamais cherché à remettre en question la vocation qui m'était imposée. J'ai donc ma propre boutique dans Chelsea, ouverte depuis quatre petites années. Les affaires marchent parfaitement; il faut dire que ce métier est une véritable institution.
SITUATION FAMILIALE : Mes parents coulent des jours heureux à Larne. Enfin, je crois. Ca fait une dizaine d'année que je n'ai pas de nouvelles. Faut dire que je ne cherche pas vraiment à en avoir.
SITUATION AMOUREUSE : Il fut un temps où j'étais amoureux, et marié. Mais ma belle m'a quitté. Elle a prit notre fils sous le bras. Cela remonte à bien longtemps désormais, bientôt six ans...
GROUPE : Blues
I. introduction



Unchain my heart, baby let me be. Unchain my heart 'cause you don't care about me. You've got me sowed up like a mellow case but you let my love go to waste. Unchain my heart. Set me free. Unchain my heart, baby let me go. Unchain my heart, 'cause you don't love me no more. Every time I call you on the phone some fella tells me that you're not at home. So unchain my heart, set me free. You've got me under your spell like a man in a trance baby. Oh, but you're no doubt aware that I don't stand a chance. Unchain my heart, let me go my way! Unchain my heart, you are in me night and day. Why leave me two a life of misery when you don't care about the beans for me? Unchain my heart, oh please set me free...  
II.Hippolyte

Hippo a changé du tout au tout lorsque sa femme est partie. • Il est devenu égoïste, sa vision du monde est devenue négative. • Il est surtout devenu raciste et misogyne, mais quelque part, c'est une forme d'exutoire afin de cracher sa peine • Travailleur, Hippolyte aime son job, et ne vit plus que pour ça. • Etant tailleur, c'est un homme méthodique, précis et perfectionniste. Voir maniaque. • Son égoïsme ne l'empêche pas d'être quelqu'un de volontaire et serviable. • Hippo est très sociable, et de fait, on pourrait le croire très hypocrite, mais c'est bien le contraire. Son franc parler aura sa perte. • Quand il se prend d'affection pour quelqu'un, il peut même devenir un ami particulièrement loyal • En revanche, quand une tête ne lui revient pas, c'est un homme perfide, calculateur, qui fera tout pour prendre le dessus sur son adversaire. • On ne lui enlèvera pas le charisme certain qui se dégage de ses bouclettes blondes. Il n'hésite pas à s'en servir quand cela peut servir ses intérêts.

Hippo aime les livres, surtout la littérature française. Zola est son héros • Il n'a jamais rien contre une bonne bière, un verre de rouge, mais en dehors de cela, il n'est pas tellement fada d'alcool • Son dessert favori sont les loukoums, mais il serait capable plus généralement de se nourir uniquement de pâtisseries • Pour rester dans la gastronomie, Hippo adore la cuisine française, mais il évite à tout prix d'en manger vu tous les souvenirs que cela ferait remonter à la surface • Ah, les hot-dogs... Il tuerait pour ça • Grand amoureux de musique classique, il aime écouter un disque de Chopin dans son bain • Faute d'avoir beaucoup de véritables amis dans la race humaine, Hippolyte s'est tourné vers les animaux. Il possède deux chiens, un chat et une perruche. • Côté sport, c'est un excellent nageur. • Il apprécie de regarder un match de base-ball de temps en temps. • Hippo est fasciné par la politique et se verrait bien en faire un jour • Peintre à ses heures, son appartement regorge de croquis et de portraits de sa femme et de son fils, soigneusement cachés

Hippo déteste les comédies musicales. Une bande d'anciennes prostituées et d'homosexuels qui se trémoussent et chantent en coeur des paroles sorties tout droit d'un livre pour enfant, non. • Il a peur de la solitude, c'est la raison pour laquelle il loue la chambre au dessus de sa boutique et qu'il s'autorise de très longues balades nocturnes • Il ne supporte pas le jazz. Deux notes de trompette le rendent fou. • D'ailleurs, il ne danse pas. Jamais. Il en a horreur. • Pour finir, il hait New-York, tout simplement.
Ladies ans gentlemen, nous avons aujourd'hui le plaisir d'accueillir Hippolite Boleslaw ! Bonjour et bienvenue sur la radio AT&T's. Nous avons préparé quelques questions pour vous. Premièrement, tout le monde aimerait savoir ce que vous pensez des bars clandestins et du jazz, ne vous inquiétez pas, ça ne sortira pas d'ici !
« J'ai beaucoup fréquenté les bars quand cela était encore autorisé. J'y suis resté des heures à noyer la peine d'avoir perdu ma femme et mon fils. Quand la Prohibition a été installée, j'en ai profité pour ralentir sur la bouteille. Mais on me voit parfois dans les bars clandestins. Pas plus par amour du danger que par désir de rentrer chez moi en chantant et en titubant. Concernant le jazz, ce n'est pas tellement ma tasse de thé. C'est une musique par les nègres, pour les nègres, qu'il vaut mieux leur laisser pour qu'ils se trémoussent comme les singes qu'ils sont. Non, vraiment, pas de ça chez moi. »
Oh, je vois... Ainsi, votre avis concernant la Prohibition...
« Ce n'est pas une mauvaise chose. Je ne suis pas particulièrement pour, mais il y a des maux que de telles mesurent peuvent guérir... et bien sûr, créer. Et ça, je serais bien le dernier à m'en plaindre. » 
Oh ! Dans ce cas, buvez-vous de l'alcool ?
« Bien sûr. J'ai ma réserve personnelle. » 
Personne ne vous juge, ne vous inquiétez pas. Et, dites-nous, New York, en un mot, c'est quoi pour vous ? 
« Rien de bon. Avec tout ce jazz, l'alcool, cette folie d'après-guerre, ces nègres. Cette ville m'a tout enlevé. Ma femme, mon fils, mon argent, ma maison. Je n'ai plus de famille et à peine de quoi nourrir mon chien. Les affaires marchent, certes, et pourtant je suis dans la merde jusqu'au cou. Voilà, c'est ce que cette ville est: de la merde. » 
Comme je vous comprends ! Pourriez-vous donc nous donner votre point de vue sur l'époque que nous vivons ?
« Nous vivons le début de la perversion de notre société. Le début de la fin, la route vers le déclin, comme vous préférez. Vous croyez que cette opulence va durer combien de temps? En accueillant les noirs, les chinois, les hispaniques, les italiens, l'Amérique laisse entrer le futur poison qui créera la gangrène. Nous sommes dans une époque inconsciente, aveugle et hypocrite. Et quand tout s'effondrera, on se demandera comment est-ce qu'on a pu laisser tout cela arriver. » 
Et bien, je vous remercie pour cette interview plus que constructive, et vous souhaite un excellent moment à New York !
derrière l'écran
 
PSEUDO ET/OU PRÉNOM : Tu voudrais bien savoir hein? Curieux, va rmgreen 
ÂGE : 99 ans
DÉCOUVERTE DU FORUM ET AVIS SUR CELUI-CI : Par Bazzart, et c'est une merveille!
PRÉSENCE : Assez peu fréquente en période scolaire. Je dirais 4 jours max, avec un petit passage tous les jours pour faire coucou.
CONNAISSANCE ET AVIS SUR LES 1920's : Je pense en savoir assez, et puis les annexes sont là pour compléter les trous.
TA CHANSON FAVORITE : J'aime beaucoup "la bonne étoile" de -M-
AVATAR : L'unique Simon Baker
CODE DU RÈGLEMENT : ok par Maija.
PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO : Inventé!
JE SOUHAITE PARTICIPER AU SYSTÈME DE RP D’INTÉGRATION : oui
UN DERNIER MOT : mot. :GEU: (<- j'adore ce smiley)



histoire
citation


Larne

Larne. Le Canal du Nord. C’est qu’une petite ville grise à côté d’une grosse flaque d’eau. Un trou paumé et un abreuvoir à chevaux. Larne… ses immenses étendues de rien du tout, ses pâturages boueux où l’on s’enfonce jusqu’aux genoux en deux pas, ses vaches déprimées, ses mouettes abruties, ses pêcheurs ivres. A quelques kilomètres, sur l’autre rive du canal, ces enflures d’Ecossais nous enfument avec leurs usines, leurs foutues voitures, et teintent toute l’année notre ciel Irlandais de noir, comme si une armée de mineurs avaient craché leurs poumons sur les nuages. Larne n’est pas vraiment un paysage de carte postale, non. Je dirais que Larne, c’est par là que le bon Dieu a fini son œuvre : fatigué, il n’a dessiné qu’un trou grossier au fusain, s’est trouvé drôlement avant-gardiste, et est allé se coucher. C’est dans l’une de ces maisons de bois sombre que je suis né, que j’ai grandi, que j’ai vécu. J’ai vécu comme on peut vivre à Larne : mal. Comme tout le monde, j’avais le teint livide, et de voir les nuages aussi poussiéreux me donnait envie de tousser à longueur de journée. Je suis allé à l’école, et j’aimais ça. J’ai aidé mes parents à la vieille boutique qui se transmettait de père en fils depuis mathusalem. J’ai regardé la pluie (me) tomber (dessus) à travers le toit de la maison. C’est dingue ce qu’il peut flotter à Larne.

Une existence dans ce trou n’a rien qui mérite d’être conté. C’est une ville morte, et je ne comptais pas crever là. Je suis parti. Ou plutôt, je me suis enfui. J’ai regardé au loin, l’horizon du canal, et j’ai aperçu ma vie au bord de l’eau : plate, verdâtre, pleine de poissons morts. Oui, tout pareil. Alors j’ai gardé les vêtements que j’avais sur moi, les trois pièces de je ne sais pas combien, et ce bouton de chemise que sur le coup j’avais pris pour une quatrième pièce. Je suis monté sur un bateau, n’importe lequel. Et je me souviens avoir pensé que Paris serait une chouette destination.
 
C'est la mer qui prend l'homme

J’avais vingt ans quand j’ai pris ma vie en main. J’en ai maintenant trois de plus. Enrôlé sur le bateau sur lequel j’avais embarqué à Larne, je m’acquitte de mon loyer –mon humble demeure étant constituée d’une couchette dans la cale du navire lorsqu’il est amarré à quai, en Bretagne- en travaillant comme matelot. Je suis un pêcheur abominable, mais tout le monde s’en accommode.

C’est dans cette fameuse cale, ma cale, que je rencontre Tilda, ma Tilda. Celle qui deviendra ma femme. Elle a déboulé sur le bateau comme un ouragan et s’est réfugiée entre les filets. Dans la nuit noire, j’avais entendu le plancher hurler, mais je n’avais rien vu. Et pour cause, ce n’est que lorsque j’allumais la lumière que je découvrais la jeune nègre, une ombre entre deux harpons.

Elle tremble, et ses yeux sont noyés de larmes. Elle s’attrape les bras, les jambes repliées sur sa poitrine inexistante. Ses deux immenses iris sont verts et suppliants, ses cheveux crépus coincés dans une natte étroite, et sa peau couleur chocolat au lait. Elle est fascinante. Je n’avais jamais vu de nègre avec les yeux clairs. Elle est magnifique. Je ne pensais pas qu’une femme de couleur pourrait être aussi belle.

Elle est tel un petit animal fuyant le braconnier. Il arrive, ses pas résonnent sur le pont. Alors, comprenant que la jeune femme est aussi une fugueuse, je la dissimule un peu plus entre les filets, pause un doigt sur sa bouche pour qu’elle demeure silencieuse, éteins la lumière, et me cache à mon tour. Les pas s’éloignent, traînant sur le plancher comme des chaines. C’est fini, elle est sauve. Elle est libre.

Paris


J’ai épousé Tilda, qu’importe l’opinion publique. Nous nous aimons, et le ciel teinté de suie de Larne, la cale miteuse du bateau de pêche, me semblent bien loin. Nous sommes dans la ville de Lumière, la capitale de l’amour, Paris. Fini la pêche, j’ai retrouvé le seul métier pour lequel je suis capable, la seule chose en quoi je suis doué ; être tailleur. J’ai ouvert une boutique modeste dans le douzième arrondissement qui a très vite rencontré un vif succès. Nous vivons bien.

Comble du bonheur, Tilda est enceinte. Elle veut un fils, moi une fille. Au fond, cela importe peu.

J’ai la naïveté de penser que tout va bien dans le meilleur des mondes, que la vie ne peut que nous sourire. Je n’avais pas encore trente ans à cette époque. Mais je sentais le mal-être de ma belle. Après tout, les affaires ont commencé à réellement tourner le jour où elle a décidé à se concentrer sur la confection de chapeaux, dans l’arrière-boutique, abandonnant ainsi la caisse et le contact avec les clients. Avec les blancs.
Pour tous, elle est un paria. Aucune personne passant dans la boutique ne sait qu’elle est mon épouse. Elle n’y tient pas, elle ne veut pas que la boutique soit boycottée par sa faute. Alors aux yeux du monde, ce n’est qu’une jeune nègre assez douée de ses pattes de singe pour repasser les costumes.

Pour moi, elle est magnifique. La couleur de sa peau a disparu à mes yeux depuis longtemps. J’aime son large sourire, le côté mélancolique de son regard, la bosse qui se dessine peu à peu sous ses côtes. Là où grandit notre fille, ou notre fils.

Camille


C’est un garçon. Mais nous étions d’accords ; qu’importe le sexe, le prénom sera Camille. Croisement de deux cultures, sa peau est plus claire que celle de sa mère, plus sombre que la mienne. Il a les iris verts de Tilda. Il n’a aucun ami à l’école.

Je leur ai promis d’aller en Amérique. Tout le monde parle de la grandeur des Etats-Unis. Tilda pense que nous y serons mieux ; elle a entendu parler de Harlem, des populations qui se croisent et vivent ensemble. Elle veut en être, et elle veut que Camille ait un avenir plus brillant que ce que Paris peut lui proposer.

Je sais que c'est utopiste. Bon nombre de gens sont rentrés au bercail la queue entre les pattes après avoir connu la désillusion de New-York. Les rues ne sont pas pavées d'or. Mais la ville des amoureux commence à étouffer Tilda.

Dans deux ans, lui ais-je dit. Le temps que Camille soit plus grand. C'est une longue traversée après tout, et lui un simple bout de chou. Elle a attendu, et nous sommes partis. En voyant nos trois grandes valises être embarquées à bord du transcontinental, je me souviens des trois pièces et un bouton de chemise avec lesquels j'avais quitté Larne.

New-York, New-York


La nuit noire est tombée sur les nouveaux buildings de la Grande Pomme. J'ai pris l'habitude de marcher, longtemps, dans ses rues animées jusqu'aux premières heures du matin. J'écoute les mélodies qui s'échappent des fenêtres, dans les hauteurs,  les étages des immeubles, le long de Central Park jusqu'à chez moi.

La boutique se trouve sur la cinquième avenue. Les américaines et leurs époux aiment la touche française que nous avons importé de Paris. Ils en oublieraient presque mon accent irlandais. Mais pas que ma femme est noire.

Tilda se réfugie deux soirs par semaine dans le quartier de Harlem. Elle s'y est fait des amis. J'ai parfois le sentiment qu'elle se sent mieux là-bas qu'auprès de moi. Et souvent, la crainte qu'elle puisse rencontrer un homme plus proche de ses racines avec qui elle pourrait partager plus encore me glace tout entier. Tilda et Camille sont tout pour moi. Depuis le soir où elle a gagné sa liberté, nous ne nous sommes plus quittés, et je dois dire que je ne saurais plus qui je suis sans elle pour me le rappeler.

Ce soir est le soir qui va tout changer. J'aurais dû rester à la maison; un pressentiment avait serré ma poitrine lorsque j'eus franchi le seuil de la porte de l'appartement. Je suis quand même sorti.

Sur le chemin que j'emprunte habituellement, un groupe de nègres occupe le trottoir. Impossible de passer. Encore aurait-il fallu que cela fasse partie de mes options. Cela l'était, oui. A condition de payer. Portefeuille, veste et chapeau, tout devait y passer. Sans même un s'il vous plait. Le portefeuille est un cadeau de Tilda. Le chapeau aussi. Je ne peux me résoudre à les laisser sans me défendre. Une erreur. Vient le premier crochet du droit, le coup dans la rotule, le sang sur le pantalon, la lèvre ouverte, l'arcade rougie, les doigts qui craquent, les jambes qui plient, la tête baissée. Envolé le chapeau, le manteau, l'argent. La dignité.

" Des putain de nègres... " je réponds à Tilda m'ayant demandé qui donc avait pu m'amocher autant. Elle essuie le sang séché sur mes joues et mon menton. L'alcool pique et me fait grimacer, mais je continue de cracher tout ce trop plein de colère en moi. " Pourquoi ne font-ils pas comme tout le monde, hein? Nous sommes des milliers d'immigrés et on essaye tous de s'en sortir comme on peut. Pourquoi ne vont-ils pas gagner leur propre argent au lieu de l'arracher aux autres? Ces... noirs. Ils devraient comprendre que l'heure est à la civilisation. La jungle, ou la savane, qu'importe, c'est fini. Mais c'est bien des comportements d'animaux. Des salauds de sauvages, des singes, voilà ce qu'ils sont, ces nègres. Ils attaquent en meute comme des bêtes. Tu sais, les noirs, c'est comme la peste. Ou la gangrène. Ils sont nombreux, ils le savent. Ils s'installent, ils étendent leur quartier en bouffant le territoire des blancs. Bientôt ils boufferont le travail des blancs. Et on ne pourra rien faire, rien dire, parce que ce bon vieil abruti de Lincoln a aboli l’esclavage depuis un bout de temps. Quand on voudra garder ce qui est à nous, ils viendront dire que nous sommes les monstres, les racistes. Alors que ce sont eux, les animaux, les sauvages, et s'ils ne veulent pas se civiliser, qu'ils restent chez eux, baiser des babouins. Tu sais ce qu'il faudrait faire? Ériger des murs autours de leurs quartiers qui empestent le noir, et tout faire brûler. C'est comme la gangrène, jt'ai dit. Quand le membre est pourri, on coupe."

Tilda s'est éloignée, de deux mètres peut-être, sans que je remarque quoi que ce soit. Ses joues sombres sont noyées sous des ruisseaux de larmes. Une main sur sa bouche, quelques hoquets de chagrin lui échappent. Elle ressemble à la jeune fille que j'ai rencontré, huit ans auparavant. Sauf que cette fois, le monstre, c'est moi. Je lève les yeux vers elle et redécouvre son teint chocolat, je l'avais totalement oublié après des années à l'aimer. A mes yeux, elle était devenue une blanche parmi les autres. J'avais occulté cette différence entre nous. Désormais, elle me saute aux yeux, et je me rends compte de ma terrible erreur, des atrocités que j'avais craché à sa figure.

Mon coeur se serre, se compresse, se fissure. Lorsque je tente d'approcher, elle recule un peu plus. Dans ses yeux, je suis un inconnu. Il se brise. Comme toute la vie que j'avais construit ; plus que des milliers de morceaux d'un immense miroir tombé au sol.

Tilda ne dit pas un mot. Elle appelle Camille et lui fait enfiler un manteau. Sans argent, sans affaires, elle claque la porte à mon visage figé dans un profond désespoir. Elle est partie. C'est fini, elle est sauve. Elle est libre.

Fin.







Dernière édition par Hippolyte F. Boleslaw le Mer 4 Sep - 16:15, édité 16 fois
Evpraksiya-Honoria Kniaz
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FONDA moonage daydream.
Pseudo + Prénom : ziggy stardust. / @girlcalledmercy / Clémence.
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Âge : vingt-deux ans.
Statut : fiancée contre son gré à l'élu de son cœur, Gabriel, selon un arrangement conçu entre leurs pères respectifs quinze ans plus tôt.
Occupation : pianiste, violoniste, compositrice, rentière, apprend à gérer l'entreprise paternelle.
Gramophone : quicksand - david bowie.
Doubles-comptes : eponine m.-n. o'hare.
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 10:30

BIENVENUE sur ATJ ! Merci pour les compliments sur le forum. bril Bon courage pour terminer ta fiche et n'hésite pas si tu as des questions. héhéh
:GEU:
https://allthatjazz.forumactif.org/t75-eve-you-drive-like-a-demon-from-station-to-station
S. Maija Pavlov
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Occupation : costumière & danseuse dans de petits cabarets le soir venu.
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 10:41

Bienvenue sur ATJ ! Ce personnage m'a l'air très prometteur. héhéh
Bon courage pour la rédaction de ta fiche et une fois encore n'hésite pas à faire appel à un membre du staff si tu as besoin de quoi que ce soit.
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 11:26

Bienvenue sur le fofo ^^
Bonne continuation pour ta fiche :)
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 11:43

Merci à vous trois bril Comme vous êtes belles bril
E. Gabriel Johnson
E. Gabriel Johnson
ADMIN ♔ strange bird
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Âge : 25 yo
Statut : fiancé depuis toujours à l'amour de sa vie par la force du hasard
Occupation : propriétaire du palace theatre & du speakeasy please don't tell
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 11:54

SIMOOOOOOOOOOOON excited 
Bienvenue sur ATJ! J'espère que tu te plairas ici bril 
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 12:00

SIMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON :GEU:
VOUI MOI AUCHI JL'ADORE CHTE SMILEYYYY :GEU:
J'adore le pseudo, et le personnage a l'air très intéressant *o*
bref, bonne chance pour la fiche rmgreen
Invité
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 12:12

    je m'incruste, parce que SIMON fuck excited 
    excellent choix, et bienvenue bril
Invité
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 12:29

MERCIIIIIII excited 
Omg Keira. Bah, c'est Keira, hein my god 
Et Dormer, haaaaaaaaaan bave 
Réservez moi des liens potté 
Invité
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 12:39

Avec grand plaisir bril
Goldie A. Bishop
Goldie A. Bishop
MY PAD, MY BODY, MY FAMILY, MY GIRLS.
Pseudo + Prénom : Solar
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Avatar : Clémence Poésy Crédit : avatar → Shiya, gif → tumblr
Âge : 27 yo
Statut : Célibataire
Occupation : Acheter une oeuvre pour un riche client, en faire une copie parfaite à l'aide de quelques pinceaux, et être payée pour une contrefaçon. Officiellement on appelle ça une acheteuse d'art, mais concrètement, on dit faussaire.
Gramophone : Bright Lights - 30'' to Mars
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 13:36

Je l'attendais, Simon graow
Bienvenue ! fucking
https://allthatjazz.forumactif.org/t605-miss-goldella-not-miserable
Invité
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyVen 23 Aoû - 18:56

Bienvenue bril bril 
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptySam 24 Aoû - 10:59

Le métier est tellement original my god 
bienvenue parmi nous bril 
Invité
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyDim 25 Aoû - 0:57

Bienvenue bel homme, vous habitez chez vos parents ? arrow bave 2 
Oh pourquoi la michante épouse est partie, ça donne envie de câlins tout ça... boo Héhé bienvenue à toi. heart 
Sue V. Hitchcock
Sue V. Hitchcock
MODO secretary charming girl.
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Avatar : Phoebe Tonkin. Crédit : gentle heart + tumblr + silber sky.
Statut : Célibataire.
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyLun 26 Aoû - 18:50

Bienvenue sur ATJ. bril& bon courage pour terminer ta fiche de présentation. heart
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à la poser. Les boites mps de l'équipe te sont ouvertes. red heart
https://allthatjazz.forumactif.org/t103-sue-la-vie-de-facon-hitchcockienne#728
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyMar 27 Aoû - 12:26

Trop de belles personnes sur ma fiche, j'en suis tout retourné my god 

Lucas : Merci ! JGL, je vais pas être originale, mais qu'est-ce qu'il pète my god 
Marylou : Oh, Imogen potté  Elle est si rare! J'espère que tu peux me réserver un lien ♥️
Joseph : Merci, ton personnage m'a l'air très original aussi fucking je veux aussi un lien au plus vite!!
Judith : Oh oui, des câlins boo  Venez donc panser les blessures qu'à laissé cette vilaine femme boo 
Sue : Merci, je ne manquerais pas de venir vous demander un coup de main :)
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyMar 27 Aoû - 12:51

Bienvenue à toi sur ATJ ! pièce  Le prénom Hippolyte va bien à Simon, qui est un excellent choix aussi. héhéh 
Billie A. Berkeley
Billie A. Berkeley
ADMIN ► Don't tell me not to live
Pseudo + Prénom : Alinoé + Adélaïde
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Avatar : Rachel Hurd-Wood Crédit : Charlitchi
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyDim 1 Sep - 17:41

Simooooon Bakeeeeeeeer ! ( toi, moi, un coin sombre ? )

Bienvenue en tout cas !
Le délai pour faire/terminer une fiche est d'une semaine. Or, tu as dépassé ce délai. Je me vois donc contrainte d'archiver ta fiche et remettre ton avatar en jeu.
N'hésite pas à m'envoyer un mp pour que je te redonne tout ça :)
Invité
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyLun 2 Sep - 14:08

Je m'y remets au plus vite, désolé du retard. J'espère finir cette semaine :)
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyMer 4 Sep - 21:24

Alors alors ! Ta fiche est parfaite, rien à dire. bril Ah si, seulement une petite incohérence : dans ton histoire, tu dis que ton personnes loues une chambre au-dessus de sa boutique sur la Cinquième Avenue, et dans la fiche d'identité tu dis que ton personnage vit à Chelsea. ;) Je te laisse corriger ça, mais je te valide quand même. Félicitations !
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Pseudo + Prénom : ziggy stardust. / @girlcalledmercy / Clémence.
Missives : 2339 Points : 321
Avatar : kaya scodelario. Crédit : mad shout. + tumblr.
Âge : vingt-deux ans.
Statut : fiancée contre son gré à l'élu de son cœur, Gabriel, selon un arrangement conçu entre leurs pères respectifs quinze ans plus tôt.
Occupation : pianiste, violoniste, compositrice, rentière, apprend à gérer l'entreprise paternelle.
Gramophone : quicksand - david bowie.
Doubles-comptes : eponine m.-n. o'hare.
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MessageSujet: Re: HIPPO ► don't look down   HIPPO ► don't look down EmptyMer 4 Sep - 21:24

félicitations !
validation

Tu viens d'être validé(e), félicitations ! Mais il te reste des choses à faire ! En effet, n'oublie pas de remplir tous les champs de ton profil (ou du moins le maximum), ainsi que le gif. Il est impératif que tu recenses ton avatar dans le bottin prévu à cet effet dans ce sujet. De même, il te faudra ouvrir une fiche de liens et rps, pour ce faire, rendez-vous ici. Construire des liens entre ton personnage et ceux d'autres membres constitue une étape primordiale pour t'intégrer au forum. Si les codes ne sont pas ton fort, tu trouveras dans ce même sujet une fiche prête à être utilisée. Tu peux également obtenir un rang, trouver un logement, ou si ce n'est pas déjà fait une profession originale à ton personnage. Il est conseillé de surveiller régulièrement les annonces, de ce côté afin de suivre les intrigues et évènements en cours et de participer pleinement à la vie du forum. Tu fais d'ailleurs partie d'un groupe, pour en savoir plus c'est . N'hésite pas à faire un tour dans le flood ou à venir papoter avec nous sur la chatbox, on est là pour se faire plaisir avant tout ! Et n'oublie pas de rp, bien entendu. Allez, file donc danser le Charleston !


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