Cher Journal,
Trois semaines. Voilà trois semaines que Jefferson est mort et je ne sais plus comment réagir. Il est trop dure pour moi de pleurer quand je sais que l'homme que j'ai aimé a déserté pour continuer son commerce illicite. Alors que je priais pour qu'il me revienne vivant, il préférait se cacher en ville. Je n'y arrive plus. Je ne peux plus faire semblant. Il faut que je m'occupe de Barbara, il faut que j'arrête de lui mentir, de lui faire croire que j'ai le cœur brisé alors que je suis heureuse. Jefferson et moi allions fondé une famille mais il m'a trahi. Aujourd'hui, il est mort et je n'arrive plus à faire semblant de le pleurer. Et dire que c'est à cause de Jefferson que je n'ai plus de contact avec Harold. Lui qui voulait simplement me protéger, qui se tuait à me répéter que mon mari n'était pas clair. Aujourd'hui, je dois continuer au travail et avoir l'air triste pour ne pas paraître sans cœurs. Je rêve de redevenir la danseuse joyeuse, souriante et avenante que j'ai toujours été. Je rêve de dire la vérité au monde entier. Non, mon mari n'est pas mort au combat mais qu'il est mort d'une balle entre les deux yeux. Un règlement de compte, ou quelque chose comme ça.
Il faut que j'aille voir Barbara avant qu'elle fasse exploser la maison.
Rosie.


rose cheyenne ioannis-duke de son nom complet ▲ elle était mariée à jefferson duke, un bandit new yorkais ▲ elle ignorait tout de ses actes illicites et quand elle l'a appris, elle a décidé de ne plus user du nom duke ▲ elle a vingt quatre ans ; elle est née le quatorze février mille neuf cent à new york city ▲ sa jumelle est morte à la naissance et elle a failli suivre son chemin ▲ elle a un grand frère (harold) et trois petites sœurs (helen, margaret et barbara) ; ils ont tous deux ans d'écart ▲ ses parents sont morts assez jeune (trente huit et quarante ans) dans un accident de la vie courante ; elle avait dix huit ans et a élevé ses sœurs avec l'aide de son frère ▲ elle est danseuse dans un cabaret et fait quelques figurations dans de petits films ; elle adorerait travailler pleinement dans ce milieu ▲ ses parents sont grecs et sont arrivés sur le territoire américain peu après leur mariage, c'est pour cela que son nom a une consonance étrangère ▲ elle est pleine de joie de vivre, douce et déterminée ▲ elle aime sa vie et son métier ▲ elle rêve d'être célèbre comme gloria swanson avec qui elle a joué dans un film ▲ elle adore les fruits.

PSEUDO ET/OU PRÉNOM : joulie ; lovely.kitty.
ÂGE : 21ans.
DÉCOUVERTE DU FORUM ET AVIS SUR CELUI-CI : grâce à sue; très joli forum sinon je n'y serais pas !
PRÉSENCE : everyday.
CONNAISSANCE ET AVIS SUR LES 1920's : j'y connais pas grand chose pour tout dire ! mais je vais m'améliorer.
TA CHANSON FAVORITE : vous me posez une colle ! je dirais... hey jude des beatles.
AVATAR : sophia bush.
CODE DU RÈGLEMENT : validé par Maija.
PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO : p.i.
JE SOUHAITE PARTICIPER AU SYSTÈME DE RP D’INTÉGRATION : oui !!
UN DERNIER MOT : j'espère me plaire ici en tout caaas.

( petit résumé de l'histoire ) Cheyenne est née dans une famille nombreuse, bien qu'elle ne l'était pas le jour de sa naissance. Deuxième d'une famille de cinq enfants, elle a toujours eu le bon rôle dans la famille. Toujours prête à aider sa mère, elle était très proche d'elle et le décès de cette dernière l'a anéantie. Orpheline, elle a du s'occuper de ses trois petites sœurs avec l'aide de son frère. Entre soirée aux cabarets et éducation de ses trois sœurs, l'aînée féminine de la famille a été submergée plus d'une fois. On ne compte plus le nombre de fois où la famille l'a retrouvé pleurant, hurlant et frappant dans les murs. La jeune Rose n'a jamais été doté d'un instinct maternel et si ce n'était pas pour ses sœurs, elle aurait lâché prise bien avant. Elle s'est toujours battue pour les trois petites dernières et elle est la fierté de la famille ; enfin était. Lorsque la jeune brune s'est fiancée avec Jefferson Duke, toute la famille a mal vu cette union. Aucune des sœurs – et encore moins son frère – n'a apprécié ce mariage et c'est pour cela que les deux aînées ont déguerpi aussi vite que possible, s'engouffrant dans une vie dont elles voulaient, mais peut être pas aussi vite. Ils lui ont tous tourné le dos sauf Barbara, trop jeune pour faire quoi que ce soit. Le temps qu'a duré l'union entre Jefferson et Cheyenne a été douloureux pour la jeune femme. Elle s'est rendue compte qu'il ne voulait qu'une chose : une femme au foyer avec des tas d'enfants, chose qu'elle ne voulait pour rien au monde. Alors que toutes les femmes font des enfants assez jeunes pour pouvoir en profiter un maximum, la jeune Cheyenne ne rêve que d'une chose : la gloire, les paillettes et la célébrité qui va avec ! C'est d'ailleurs un des principal sujet de dispute entre Cheyenne et son mari. Lorsqu'il décède suite à un coup de feu, Cheyenne se sent libérée mais cache sa joie derrière un masque, une toile noire et quelques larmes. Après tout, c'est une actrice.

( test rp ; au cabaret, cheyenne&les officiers de police suite à la mort de jefferson ) « Vous ne saviez absolument rien des activités illicites de votre mari ? » Regardant les agents de police, je soupira légèrement avant de légèrement secouer la tête de droite à gauche. Non je n'en savais rien et si je l'avais su, j'aurai sûrement hurlé pendant des heures, pendant des jours entiers. Je détestais Jefferson. Je le détestais pour ce qu'il avait voulu faire de moi, pour ce qu'il avait fait, pour les mensonges qu'il m'avait fait avaler, pour les soirées paniquées à l'idée d'entendre le nom du jeune Duke à la radio, mort sur le terrain. Je ne l'aimais pas, je ne l'aimais plus mais une chose était sûre, tout cela m'avait inquiété. Autant mon ruban et la plume coincé dans ce dernier, je regarda les enquêteurs face à moi et dis « Pensez vous réellement que j'étais au courant que mon mari désertait le champ de bataille, qu'il jetait par la fenêtre toutes les paroles patriotiques qu'il avait pu avoir ? Comment voulez vous que j'imagine que mon mari était à la tête du plus gros trafique d'alcool et de drogue de la ville ? Nous n'étions pas franchement intimes ces derniers temps, cela ne vous a pas échappé » A vrai dire, cela n'avait échappé à personne au cabaret et dans la ville. Nous nous connaissions tous plus ou moins dans le quartier et tous savaient que Jefferson et moi passions plus de temps à crier et à s'insulter qu'à concevoir des familles et à prohiber les valeurs du pays. Juste après la guerre, nous devions repeuplé le monde, les Etats-Unis. Nous dansions, rions pour oublier la douleur, la peur de finir exterminé. J'étais de ces femmes heureuses de divertir, pleines d'intention. Je doublais – voire triplais – mon temps au cabaret pour redonner de l'éclat dans les yeux de ces hommes qui avaient vécu l'horreur. « Justement. Vous êtes en haut de la liste des personnes suspectées de la mort de Monsieur Duke » Glissant mes yeux sur les officiers, je serra les poings. Même mort, il venait m'enquiquiner. Je soupira une nouvelle fois et secoua la tête de désolemment. Ce discours était loufoque et n'allait nul part, absolument nul part. « Êtes vous conscients de ce que vous énoncez ? J'ai perdu mes parents dans un accident, mon frère et deux de mes trois sœurs ne me parlent plus à cause de cet homme. Certes, sa mort me sert amplement. Elle m'est plus que bénéfique et ça, je ne peux pas le nier mais je ne salirais jamais mes mains. J'ai une petite sœur qui a besoin de moi et je ne risquerais jamais ma vie pour lui » Me mettre en danger – et impliquer ma famille – pour Jefferson, plutôt mourir. Je ne voulais plus entendre parler de lui, je voulais juste arrêter de jouer la comédie, de m'effondrer dès qu'on prononçait son nom. J'avais envie d'hurler de joie, de danser sur sa tombe mais je ne le pouvais pas. Il fallait que je reste dans mon rôle de veuve éplorée, de femme faible, triste et dépendante. J'étais libre, enfin libre de faire ce que je voulais. Je n'aurais plus à subir les actes de mon mari pour avoir un enfant, ou plusieurs. « Vous savez, si j'avais voulu me débarrasser de lui, si j'avais su qu'il désertait, j'aurais prévenu l'armée de sa position et ils se seraient occupés de son cas.. » finis-je par lancer. J'étais connue pour mon côté rationnelle dans le cabaret. Jamais je ne me serais mise en danger pour rien, surtout pour un homme que je n'aimais plus. « Puis-je ? L'armée ne me donne pas un sous pour couvrir les frais de l'enterrement de mon défunt mari et j'ai une sœur a nourrir » glissais-je aux officiers alors que je replaçais mon ruban en soie noir dans mes cheveux.