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 that's another story ◭ BESSIE

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MessageSujet: that's another story ◭ BESSIE   that's another story ◭ BESSIE EmptyLun 23 Sep - 12:06

bessie-hope & walter
that's another story


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Walter R. Crane qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Bessie-Hope H. McFaden. Pour leur sujet, ils interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils interdisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule le trois août à dix-huit heures alors que la météo est correct. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : À quelques heures de l'ouverture du cabaret, une danseuse vient se plaindre auprès de Walter d'un énième accident en coulisses. Il ne faut que très peu de temps au propriétaire des lieux pour comprendre que cet accident n'en est pas vraiment un. Le coupable, ou plutôt la coupable, est vite désigné. Walter est fou de rage et il ne supporte plus les caprices de Bessie. Il se rend donc auprès d'elle afin de la réprimander une nouvelle fois. Entre farces et engueulades, la soirée risque d'être mouvementée pour ces deux-là. .


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MessageSujet: Re: that's another story ◭ BESSIE   that's another story ◭ BESSIE EmptyLun 23 Sep - 12:10

En apparence, l'endroit semblait étrangement calme. Comme si l'on avait soufflé un brin de paix en ces lieux, comme si l'on en avait oublié l'effervescence de New York à l'approche de l'heure fatidique. Les tables étaient joliment disposées, prêtes à accueillir de jeunes riches en quête de sensations fortes. La scène était presque terminée, il ne manquait plus que l'on abaisse le grand rideau rouge. Et alors, tout serait fin prêt. Tout serait figé quelques minutes, le temps que les clients s'installent. La musique commencerait et le rideau se lèverait. Tout serait si beau et si merveilleux que l'on aurait envie de photographier chaque seconde du spectacle. Et quand la fin sonnerait, ils en redemanderaient.
Un faible sourire vint éclairer le visage de Walter. Cigarette au creux des lèvres et verre d'alcool en main, il se tenait appuyé contre le bar de son cabaret. L'avantage à être propriétaire des lieux, c'est qu'au moins, il pouvait boire ce qu'il voulait quand il le voulait sans que personne ne le réprimande. Et parfois, lorsqu'une danseuse commençait à poser trop de questions sur la prohibition, Walter se débarrassait simplement d'elle. Il ne la tuait pas, il était bien trop occupé pour assassiner quiconque et puis quel en serait l'intérêt ? Il n'amasserait guère d'argent et pour un homme aussi avide de pouvoir que lui, la chose semblait bel et bien inutile. Accoudé au comptoir, il détailla longuement la salle et les quelques danseuses qui répétaient sur scène. Sourire aux lèvres, il appréciait la vue de ces jeunes femmes coquettes. La soirée s'annonçait prometteuse, et pourtant ce n'était là qu'une chose futile. Le visage de Walter changeait déjà du tout au tout tandis qu'une Italienne traversait la salle, en pleurs. Le problème, lorsque l'on gérait ce genre d'endroit, c'était que l'on avait tout le temps à faire avec des femmes incompétentes et trop sensibles. La plupart du temps, Walter se montrait doux et patient avec elle, mais cela ne durait pas longtemps. « Monsieur Walter ? » Le propriétaire se leva péniblement de son siège et écrasa sa cigarette contre un vieux cendrier crasseux. Il jeta un regard noir à la femme de ménage qui se tenait non loin de là tout en désignant l'objet de ses dégoûts. « Nettoie-moi ça où tu seras virée. » Il s'avança jusqu'à la danseuse, posa une main amicale sur son épaule. « Monsieur Walter, il y a de la colle sur ma coiffe. » Un soupir s'échappa des lèvres du gérant, fatigué par ses infâmes caprices. « De la colle, dis-tu ? Retire-moi cette perruque ! » Il apporta ses mains aux cheveux de la jeune femme et comme à son habitude, examina la situation. Tout semblait si idiot, si puéril. Il soupira une nouvelle fois, la soirée s'annonçait peut-être plus longue que prévue. « Désolé de te dire ça, ma mignonne. Mais tu es virée, je ne peux rien faire avec une danseuse qui a le crâne chauve ! » Il ne s'attarda pas plus longtemps sur ce cas désespéré, il n'avait pas une minute à perdre. À quelques heures de l'ouverture du cabaret, il ne pouvait pas se permettre de perdre une danseuse, d'autant plus que cette fille était l'une des plus belles qu'il possédait.
Il s'avança jusqu'à la scène, grimpa sur le plancher et rejoignit les coulisses en quelques enjambés. L'endroit était plutôt exigu, mais tout était très organisé. Il fouilla du regard la salle, cherchant le responsable. « On se dépêche Ladies, le show va bientôt commencer. » Il glissa une main dans la poche de son pantalon, signe qu'il était plus stressé que d'habitude. Il avait besoin d'une cigarette et d'un bon verre d'alcool pour se calmer les nerfs. Mais encore une fois, il n'avait pas le temps. Quand enfin son regard se posa sur la femme qu'il recherchait, ses poings se serrèrent. La seule personne à utiliser de la colle en ces lieux était bien évidemment la couturière. Walter ferma les yeux quelques secondes avant de finalement les rouvrir. Il s'avança d'une démarche assurée jusqu'à la jeune femme. « Tout va bien, Bessie ? Les costumes sont prêts, je suppose ? » Il regarda les quelques danseuses qui les entouraient, puis reporta son attention sur son principal problème. Inutile de faire semblant de ne pas être au courant, il savait que Bessie était coupable de cet accident. Depuis qu'il l'avait embauché, il n'avait récolté que des soucis et quelques jolis costumes. Rien de plus. D'une voix fatiguée et lasse, il ajouta : « Dis-moi, ma mignonne. Tu n'as pas quelque chose à me dire ? » Il baissa légèrement la tête, haussa les sourcils et posa ses mains sur ses hanches. La nuit allait être très longue, il en était certain.
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MessageSujet: Re: that's another story ◭ BESSIE   that's another story ◭ BESSIE EmptyLun 23 Sep - 18:31

« Saperlotte. » Le mot avait été lâché, naturellement, sans animosité, sans agacement, sans rien, froid et trop calme pour être la représentation d'un quelconque sentiment, mais il était quand même là, un peu comme une cerise au sommet d'un gâteau, inutile et en même temps assez indispensable. Et pour cause, la pauvre Bessie-Hope venait de faire tomber sa colle sur la coiffe d'une des danseuses du cabaret où elle travaillait ce soir. Un accident. Pour une fois, il s'agissait d'un véritable et réel accident. Son truc c'était le poison, les chutes, les pièges qui font mal physiquement, pas les petites blagues dans ce genre, échangé le maquillage d'une artiste contre un autre par exemple, non, y mettre un produit allergique par contre, ça pourquoi pas, c'était davantage son style. Enfin, aujourd'hui, elle n'avait pas prévu de faire quoi que ce soit, non, le prochain petit « problème » qu'allait connaître se cabaret n'était prévu que pour dans trois jours, ni plus, ni moins. C'est donc naturellement que Bessie décida de prévenir l'un des responsables de sa petite erreur, hors de question de nettoyer, ce n'était pas son job, elle lança simplement la vérité a cet homme qui semblait occupé, peut-être trop pour vraiment entendre ce qu'elle venait de lui dire, mais tant pis, elle avait fait sa BA, la balle était dans son camp, ce n'était plus le problème de la jeune femme à présent. Elle récupéra ses petits outils et retourna à sa place, s'évertuant à réparer les bêtises d'une des danseuses qui avait déchiré son costume, soi-disant en dansant, la vérité c'est que son amant c'était montré trop impulsif, résultat, c'était Bess' qui devait se charger d'arranger les choses. Les artistes sont si imprudents, trop sûrs d'eux, ils s'imaginent que le monde leur appartient simplement parce qu'ils gouvernent la scène. Des naïfs au fond, auxquels elle s'était habituée maintenant.

Concentrée, la belle fut rapidement troublée par des cris et des larmes, elle continua sa besogne tout en écoutant d'une oreille ce qui se passait... Apparemment, personne n'avait pris le soin de prévenir la danseuse que sa coiffe était recouverte de colle... Ouille, ça allait faire mal. Autant pour la pauvre jeune femme que pour Bessie. Car oui, étrangement elle sentait à dix kilomètres qu'on allait lui mettre sur le dos tout ça, ce qui au fond, n'était qu'à moitié vrai ou à moitié faux ou est-ce la même chose? Peu importe. Elle savait que d'ici peu, monsieur « je dirige mon cabaret d'une main de fer » allait faire son apparition et jouer les gros bras offusqués. Il ne voulait plus d'accident dans son domaine? Parfait, qu'il la vire alors, au lieu d'insister et de continuer de voir ses artistes tomber les uns après les autres, car elle ne s'arrêterait qu'une fois son entreprise coulé. Au fond, la couturière n'était responsable de rien, c'était lui qui s'acharnait, elle, elle défendait sa vie, ou plutôt son orgueil, même si je crois que l'un vaut largement l'autre pour Bessie-Hope, reste à savoir dans quel ordre elle affiche ses priorités.

Un compte à rebours s'afficha presque dans l'esprit de la jeune femme et arrivé à zéro, Walter fit son apparition et même si elle ne lui offrit aucun regard, elle sentait sa colère et son agacement, ce qui la fit légèrement sourire, même si elle dissimula ce petit élan de joie, comme toujours. Elle hocha simplement la tête en continuant de travailler lorsqu'il lui demanda si tout allait bien, elle était ainsi, peu bavarde, encore plus dans sa vie privée qu'au travail, je vous laisse imaginer le tableau. Le bel âtre ne s'arrêta pas là évidemment. « Dis-moi, ma mignonne. Tu n'as pas quelque chose à me dire ? » Toujours aucun regard sur lui, elle répondit. « Que la couleur de ton costume jure avec celle de ton teint? Hormis ça, je ne vois pas. » Froid, glacial, elle releva finalement la tête, faisant mine d'être prise d'une révélation divine. « Ha attends, tu veux parler de ta danseuse à la coiffe magique? Navrée, ce n'est pas mon problème. Trouve un autre coupable. » Elle se remit au travail, l'ignorant de plus belle. On sent tellement l'amour et la passion qui anime ses deux personnes... ou alors est-ce la haine et l'indifférence... J'ai bien l'impression que c'est un peu la même chose pour Bessie.
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MessageSujet: Re: that's another story ◭ BESSIE   that's another story ◭ BESSIE EmptyMer 25 Sep - 15:29

La vieille au soir, Walter s'était promis de passer un lendemain calme et amusant. Il avait pris grand soin, tout au long de la journée de rester souriant et détendu. Il avait même bu plusieurs verres d'alcool afin de rester sous contrôle, mais les choses s'étaient bien vite dégradées. À vrai dire, tout allait toujours mal pour lui depuis qu'il avait repris le cabaret de son père. Les affaires tournaient plutôt bien, mais les choses n'allaient pas dans le bon sens selon lui. Walter était un homme ambitieux et optimiste, et le cabaret n'était qu'un détail infime parmi ses envies les plus folles. Il avait de grands projets pour cet endroit, plus de danseuses, plus de couleurs, plus d'interdits et de crimes. Il avait même songé faire de l'immeuble tout entier une maison close, mais les prostituées n'étaient pas vraiment son fort. Il parvenait déjà à peine à supporter ses employées alors il n'osait même pas imaginer ce que ce serait que de gérer une telle entreprise. Heureusement pour lui, l'heure n'était pas à ses réflexions insupportables, mais plutôt à une chose bien plus drôle, à savoir Bessie. La couturière se montrait aussi agaçante que ses danseuses, mais elle avait ce petit quelque chose en plus qui faisait d'elle une femme tout à fait exécrable.
Aujourd'hui encore, elle n'en faisait qu'à sa tête. Quelques semaines auparavant, elle avait déjà blessé l'une des danseuses en lui jouant un mauvais tour et voilà que ce soir, elle forçait l'une d'entre elles à se couper les cheveux ! Si Bessie n'avait pas eu d'aussi bons talents en couture, Walter l'aurait bien évidemment déjà viré. Seulement voilà, il n'avait jamais vu d'aussi beaux costumes que ceux de Bessie, il devait bien l'avouer. Le début avait été difficile, certes, mais au fil des mois, Walter s'était habitué à l'arrogance de la jeune femme. Ce soir encore, elle se montrait fidèle à elle-même, malheureusement. « Que la couleur de ton costume jure avec celle de ton teint ? Hormis ça, je ne vois pas. » Il esquissa un faible sourire, son calme souffrait atrocement, il fallait bien le dire. Fort heureusement pour elle, Bessie eut l'intelligence d'enfin daigner à regarder son interlocuteur. Sans ce geste anodin, Walter aurait très probablement perdu patience et en serait devenu fou de rage. « Ha attends, tu veux parler de ta danseuse à la coiffe magique? Navrée, ce n'est pas mon problème. Trouve un autre coupable. » De nouveau, il se mit à sourire, mais cette fois-ci le geste traduisait un tout autre sentiment.  L'arrogance de cette petite peste commençait sérieusement à le mettre à bout et tout portait à croire que ce soir, il allait enfin laisser ses pulsions prendre le dessus. Depuis le temps qu'il rêvait de donner une correction à cette fille, il n'allait certainement plus se gêner. Bessie méritait de savoir qui dirigeait ici et un homme comme lui ne pouvait pas se permettre de se laisser marcher dessus.  « C'est étrange, Bessie. J'aurais pourtant juré qu'il n'y avait que toi qui utilisais de la colle ici.» Walter avait parlé avec mépris, mais il était resté étrangement calme. Il ne voulait pas montrer à la jeune femme qu'il allait bientôt franchir un cap, celui de la colère et de la violence. Même s'il sentait ses poings se serraient et son coeur battre plus fort que la norme, il tentait de rester l'homme qu'il avait été autrefois. Un homme sensé qui maîtrisait ses émotions.
Lentement, très lentement même, il arpenta la pièce, les mains fermement serrées dans son dos. Il détailla les quelques danseuses qui étaient en coulisses, Dieu que les costumes étaient beaux ! Après quelques instants passés à faire le tour de la salle, il revint auprès de Bessie. Il s'appuya contre le mur, juste à côté d'elle, alluma une cigarette et glissa l'une de ses mains dans la poche de son pantalon. « Si tu as quelque chose à te faire pardonner, tu ferais mieux de le dire maintenant sinon ça va très mal se passer. »
Il prit une bouffée de cigarette, songeant que les menaces n'avaient jamais été son point fort. Il se trouvait toujours trop théâtral dans ce genre de situation. Pourtant, ce soir, Walter n'avait pas pu s'empêcher d'essayer d'intimider Bessie. Il savait que cela ne les mènerait à rien, il ne pouvait pas la tuer. Après tout, n'avait-elle pas une grand-mère qui comptait sur elle ?
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MessageSujet: Re: that's another story ◭ BESSIE   that's another story ◭ BESSIE EmptyMer 25 Sep - 19:09

« C'est étrange, Bessie. J'aurais pourtant juré qu'il n'y avait que toi qui utilisais de la colle ici.» La belle secoua la tête, de plus en plus agacée par cet homme. Pourquoi insistait-il autant? S’il désapprouvait tant ses actions, s’il était si persuadé du mal qu'elle faisait à ses danseuses, pourquoi ne pas simplement la virer plutôt que d'insister de la sorte? C'était un mystère. Même si elle se doutait au fond que c'était son talent qui le retenait, elle faisait les meilleurs costumes, les plus avant-gardistes tout en gardant une touche de nostalgie, elle n'était pas seulement une couturière, elle créait ses propres œuvres d'art et il le savait pertinemment. Elle vivait la mode de la même manière qu'elle ressentait ses peintures. Toutefois, ça n'enlevait rien au fait qu'elle préférait travailler ailleurs, dans des lieux où elle n'avait pas continuellement son patron sur le dos. «   Perspicace. Cela dit je ne suis pas magicienne. Je ne peux pas empêcher les autres de toucher à mes affaires par la force de mon esprit malheureusement. » Pourquoi ne pas simplement lui dire la vérité? Lui lancer qu'effectivement, elle était celle qui avait renversé la colle, mais qu'elle avait prévenue qui de droit et que cette personne n'avait rien fait? Bessie n'était au fond pas responsable de tout ça, pour une fois, elle avait tenté d'empêcher un accident, mais personne n'avait agit. Cela dit, elle n'était pas certaine que Walter puisse se satisfaire de la vérité. Dans sa tête tout était clair, Bessie était l'unique responsable du drame, comme à chaque fois, elle avait volontairement piégé cette danseuse, de la même façon qu'elle avait subtilement fait chuter l'ancienne artiste phare du cabaret quelques semaines auparavant. Même si entre nous, elle n'avait jamais avouée clairement ses crimes... Lui balancer les faits ne serviraient sans doute à rien et entre nous, la jeune femme appréciait de le voir bouillonner, de le voir s'agacer, c'était après tout son but depuis qu'elle travaillait ici, alors pourquoi irait-elle rejeté cette opportunité de l'énerver?...

Enfin, peu importe, elle devait continuer son travail, alors de nouveau elle l'ignora, se concentrant sur sa besogne, essayant de faire fit de la présence de son patron. En attendant, et peut-être pour ce calmer, il fit le tour du propriétaire si on peut dire, elle détestait quand une personne faisait ça, observant les artistes, détaillant chaque petit morceau de leurs costumes, se baladant tel un paon au milieu de sa cour, l'air de dire « tout ça est à moi et uniquement à moi » . Un acte typiquement masculin. Peu de femmes avaient se besoin de montrer sa toute-puissance, elles font dans la subtilité et c'est ce qui les rendra toujours supérieur au soi-disant sexe fort . Évidemment, ce cher Walter n'abandonna pas son idée, non, après sa petite inspection il revint vers la belle, l'air de rien, allumant une cigarette, avant de reprendre la parole. « Si tu as quelque chose à te faire pardonner, tu ferais mieux de le dire maintenant sinon ça va très mal se passer. » Voilà qu'il la menaçait maintenant, comme c'est, meugnon. Bessie-Hope n'était pas le genre de personne à se laisser impressionner par ce genre de phrase toute faite, elle avait l'habitude des menaces, ou tout du moins, elle se sentait bien trop indifférente à sa propre perte ou à sa propre douleur pour être touchée par le petit discours de son camarade. Elle ne bougea donc pas, continuant de coudre sans même lui offrir un face à face, l'ignorant, le dédaignant, comme elle le faisait toujours, stoïque, calme, indifférente. « Non. Essaie ailleurs. » Au moins, elle était claire, nette et précise, du Bessie tout craché.
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