Dans cette partie, vous devrez introduire votre personnage de la façon de votre choix, la plus originale possible. Pour cela, tout est permis, les dialogues, les chansons... Le plus original sera le mieux puisqu'il s'agit d'entrée en matière dans votre fiche, pour donner envie aux joueurs de la lire. Il n'y a aucune limite de lignes, les seules sont celles de votre imagination ! C'est la partie où vous vous lâchez, profitez-en.


Dans cette partie, il s'agit de présenter le caractère de votre personnage sous la forme de petites phrases, nominales ou non. Par exemple "il est allergique aux fraises - il ne supporte pas les insectes - il est très timide auprès des femmes" etc ... Il n'y a pas un nombre de ligne demandé, il suffit simplement d'en avoir fait suffisamment pour pouvoir connaitre votre personnage. Cette partie reste amusante, donc n'hésitez pas à mettre des faits ou des anecdotes drôles sur votre personnage.

PSEUDO ET/OU PRÉNOM : brittany.
ÂGE : vingt-cinq
DÉCOUVERTE DU FORUM ET AVIS SUR CELUI-CI : ici.
PRÉSENCE : ici.
CONNAISSANCE ET AVIS SUR LES 1920's : ici.
TA CHANSON FAVORITE : tous genres et époques confondus.
AVATAR : ici.
CODE DU RÈGLEMENT : ici.
UN DERNIER MOT : ici.

Lolita, c'était comme ça qu'on l'appelait autrefois. Lolita. Une jeune fille encore plongée dans l'adolescence, mais d'une beauté d'écorchée vive qui faisait palpiter les cœurs des hommes. Sa misère, elle la portait comme un fardeau sur l'ourlet de sa robe de danseuse de tango, une tradition hérité de mère en fille depuis des siècles. Elle avait de l'allure, de la grâce, et lorsqu'elle se produisait sur les planches vieillies d'un café clandestin de Buenos Aires, on la prenait pour une dame. Nina, de son vrai nom, rêvait de gloire et de succès, d'une vie à voyager à travers le monde et danser, danser, encore et encore. D'ailleurs, on entendait dire que le nouveau cabaret parisien lui faisait les yeux doux. Le Moulin Rouge en personne la voulait, Elle, comme prochaine vedette. Les gens lui prédisait un avenir flamboyant, on la voyait épouser un riche français, un poète, un écrivain, ou pourquoi pas un comédien. Mais son cœur avait décidé de suivre un tout autre chemin.  L'amour l'avait foudroyé de plein fouet au cours de l'été 87, elle avait seize ans, encore le visage d'une enfant, et pourtant, follement amoureuse. De dix ans son ainé, Sebastian, argentin pure souche, exerçait comme serveur dans le café dans lequel elle dansait. Séduite par sa carrure de soldat, elle était devenue sa femme l'année suivante, mettant au monde dans la foulée son premier enfant. Un garçon, le choix du roi. Homme distant et volage, Nina lui avait offert quatre autres fils, abandonnant la scène et tous ses rêves pour lui, pour lui prouver son amour. Élever ses enfants l'aidait à tenir debout, alors qu'elle voyait son mari se détacher d'elle. Sebastian aimait les femmes, il ne pouvait se satisfaire que d'une seule épouse. Pourquoi se restreindre alors qu'aucune ne lui résistait. Accablée par la souffrance, Nina avait puisé dans ses dernières forces pour donner naissance à son sixième et dernier enfant, au plein milieu du mois de juillet, le jour de la Saint-Swithin. C'était un miracle, un cadeau de Dieu, un désir inespéré qu'elle avait blotti, les larmes aux yeux, contre la chaleur maternelle de son sein gauche. Une petite fille, son souhait le plus cher. Sa venue avait absorbé toute son énergie, et dans le même temps, l'avait maintenu en vie. Manoela, c'était comme ça qu'elle l'avait appelé. Manoela.

« Elle me jeta un regard, rempli de larmes et de chagrin, et qui allait me poursuivre tout au long de ma vie. Ses mains flétries par des années de labeur tremblaient sur mes épaules d'enfant. L'amour qu'elle me portait flottait dans le noir de ses yeux. Le coeur serré par son courage de mère, elle embrassa mes deux joues roses et lisses, toujours ce regard, terrible, rivé sur moi. Je compris, oui, à cet instant, je compris qu'elle me dévisageait pour la dernière fois. Plus jamais ses yeux ne se planteraient sur moi. »

(...)