Plic, Ploc. Clapotement de l'eau un peu partout dans ce grand hangar mal isolé. Un homme ligoté au milieu de celui-ci, du sang défigurant son visage autrefois si harmonieux. Un oeil noir et boursouflé, cachant sa belle couleur océan. Ses lèvres écorchées et sèches ne bougent plus, n'essayant même pas de les humidifier afin de soulager la douleur dans celles-ci. Un nez cassé et des lunettes explosés sur le sol viennent agrémenter ce tableau. Pitoyable et écœurant. Une vermine parmi tant d'autres. Deux chaises face à face, la deuxième encore vide. L'homme reprend sa respiration instinctivement, se croyant enfin seul mais qui a dit qu'il l'était ? Un bruit de réprobation se fait entendre tout prêt de lui et une sueur froide dégringole le long de sa colonne vertébrale, seul partie de son corps qui ne souffre pas encore. Détail que l'homme qui approche à pas mesurés se fera un plaisir de régler. Les pas approchent et l'homme commence à paniquer, tirant sur ses liens faiblement, tirant sur ses membres fragilisés par les coups multiples. Plic;Ploc. Une goutte tombe sur la tête de l'homme qui stoppe sa route en grognant. Tirant un fin mouchoir de sa poche, Terrence essuie la goutte qui fait son chemin de ses cheveux sombres jusqu'à ses lunettes de la même couleur. Le rangeant soigneusement dans sa poche de poitrine, l'homme reprend sa route et s'arrête sur la chaise, fixant cet incapable, ce détritus au prénom déjà oublié. Clarence ? Ah oui, Claudius. Un rictus aux lèvres, Terrence rapproche la chaise jusqu'à se retrouver à moitié sur l'autre, évitant soigneusement les blessures poisseuses de l'homme. Tic tok, Claudius. Ma montre a sonné depuis 5 minutes et tu n'as toujours pas voulu me dire pourquoi tu nous as trahis, pourquoi tu m'as trahi. A ta place, ça ne me viendrait même pas à l'esprit. Tu étais pourtant l'un de mes meilleurs atouts. Un faux sourire aux lèvres, soulevant un sourcil, Terrence se relève et tapote la joue gonflée de l'homme, lui tirant un grognement de douleur. Soupirant comme un homme qui perd son temps, Terrence tire de sa poche une montre doré dont le bruit résonne dans les oreilles de Claudius. Très bien. J'ai cru bon te laisser une chance mais ma bonté me perdra surement. Vous savez quoi faire. Attrapant sa veste d'un grand couturier, Terrence la passe sur ses épaules et se dirige vers la sortie. TERRENCE ! Arrête ça ! TERRENCE ! Un sourire aux lèvres, il passe la porte quand la balle entre en contact avec le crâne de l'homme, son corps se transformant en une poupée de chiffon en un quart de seconde. Terrence attrape les clés de sa Bentley et entre dans celle-ci. Après tout, il est attendu au gala. Vu que c'est en son honneur.

Terrence, c'est l'homme de l'ombre. Celui dont tout le monde entend parler mais dont tout le monde a peur. C'est celui qui est parti de rien pour devenir un roi. C'est celui que les gens admirent et veulent voir disparaitre, tout en même temps. Il gêne tout comme il est indispensable. Terrence, c'est celui dont vous ne pourrez plus jamais vous passer.


Il a longtemps cru qu'il était le fils d'un grand aventurier américain, avant que son grand père -sur son lit de mort- ne lui apprenne la vérité. + C'est un homme talentueux, pratiquant le violon et le piano couramment. + Accro aux armes à feu, il n'est pas rare de le voir jouer avec dans un coin de rue, tirant sur le mur ou bien s'entrainant en tentant d'éviter ses gardes du corps. + Son grand père l'a initié aux arts martiaux et il en a fait son domaine de prédilection. + Il s'est retrouvé marié à une amie très proche par inadvertance : celle-ci étant plus une arnaqueuse qu'une amie. + Il est amateur des belles choses et ça se ressent dans sa façon de s'habiller. + Terrence est polyglotte : français, espagnol, russe, allemand et italien. Langues qui lui servent énormément quand il doit annoncer la mise à mort de quelqu'un. + C'est un homme matérialiste et conservateur. + Il n'a quitté qu'une seule fois l'Amérique pour la guerre et ne souhaite plus jamais en partir. + C'est un homme joueur et avide des jeux d'argents. + Que ce soit homme ou femme, Terrence les fait tous passer dans son lit, avec une préférence notable pour les hommes quand même. + C'est un grand obstiné, prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. + Il s'énerve très peu, principalement parce que ses colères sont légendaires. + Il a été fait prisonnier avant de s'en sortir miraculeusement. Certains pensent qu'il a trahi pour qu'on le laisse partir. + Un soir, il s'est retrouvé dans un cabaret et s'est fait passé pour une danseuse. + Terrence est un homme plein de mystères. Personne ne connait son enfance au Texas car il le cache extrêmement bien. + Il cotoie l'élite de New York et est très souvent présent dans les galas prestigieux. + Il a déjà tué en dehors de la guerre, des hommes qui, de son avis, ne méritaient pas de vivre après l'avoir trahi. + En 1920, il a reçu un héritage conséquent à la mort de sa grand mère. + Terrence est un mystère ambulant, même pour ses proches. Personne ne sait réellement ce qu'il pense et ce qu'il veut. + Il a assisté à la mise à mort de son meilleur ami d'enfance. + Il possède un humour particulier, un humour noir et glacial, tranchant. + Il n'a été amoureux qu'une seule fois. Un amour impossible, controversé tout en étant tendre et langoureux. + Son impulsivité est contrôlé par son sens de la diplomatie. Même s'il veut tuer quelqu'un, il préfère la discussion aux coups. Il ne se salit jamais les mains. + Terrence ne pleure jamais. Les larmes ne souillent plus ses yeux. + Il collabore avec la mafia locale, sans pour autant être un grand parrain. + Cela fait deux ans que Terrence a choisi de ne plus se balader en dehors de New York. + Séducteur invétéré, il n'est pas rare de voir une femme différente à son bras chaque fois, assurant son statut d'hétérosexuel pour la société. + Il fume beaucoup. + Il a déjà vendu certaines personnes à des gangs, principalement pour son propre profit. + Il a réussi à gravir les échelons en écrasant les autres. + Les maisons closes sont ses résidences secondaires. + Les voitures sont sa passion.

PSEUDO ET/OU PRÉNOM : Falling Sky/Alizé.
ÂGE : 18 ans.
DÉCOUVERTE DU FORUM ET AVIS SUR CELUI-CI : On a été toutes réquisitionnées par certains membres et franchement, j'ai jamais autant craquée sur un forum depuis... plus d'un an maintenant ! Il est vraiment superbe et puis le design  
PRÉSENCE : 7/7 !
CONNAISSANCE ET AVIS SUR LES 1920's : Une période que j'adore, j'ai étudiée cette période et vraiment, c'est la perfection pour jouer mon Terrence.
TA CHANSON FAVORITE :Kansas - [i]Carry On My Wayward Son
AVATAR : Robert Downey Jr -dieu-.
CODE DU RÈGLEMENT : ok by Gabe
PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO : Inventé !
JE SOUHAITE PARTICIPER AU SYSTÈME DE RP D’INTÉGRATION : non
UN DERNIER MOT : J'ai tellement hâte de pouvoir jouer ici !!!!!

1882 - 1892 :
Il est dit que chaque personne garde un souvenir distinct d'une personne autrefois connu et disparu depuis. Une odeur, un sourire, un visage flouté ou un objet. Terrence se souvient de la douceur. Un visage doux, auréolé d'une longue chevelure ténébreuse. Un sourire fin colorant ce visage trop pâle. Sa mère n'est plus. Enterré vaguement dans un coin du champ, le jeune Terrence est passé de nombreuses fois à côté avant de la prendre en considération. La tombe d'une femme que personne n'a pu tolérée, appréciée et honorée. Sophie Donna Bullock. Ténébreuse mélancolique. Ainsi l'appelaient ils au village. Cette femme sombre et irrésistible au regard incandescent. Terrence l'aime. A défaut de l'avoir connu, il l'a idéalisé, perfectionné à son image. La voyant lui tenir les mains et virevoltant dans les champs trop dorés. Imaginant un rire, un son mélodieux qui ravit ses oreilles. Sentant son parfum, un mélange divin entre la rose et le jasmin. Une mère magnifique en tout point. Pour se consoler de son lot quotidien. Se lever aux aurores, nourrir les vaches, les traire, entretenir les chevaux étant son activité préféré. Un garçon d'étable, un fermier, un marchant ou un bricoleur. Et un élève accessoirement. Il a tout été à la fois. A l'école, Terrence est l'enfant qui arrive en retard, les poches retournés et le regard hagard. Ses doigts ont fini par s'habituer à la règle qui est devenu son quotidien. Et malgré tout, ses résultats sont des plus corrects, voir excellents. Vivant auprès de sa grand mère et son grand père, le seul moment de prospérité qu'il savoure est le soir. Sous les étoiles, allongé en étoile de mer, il les fixe. Ses points qui brillent et qui l'attirent. Le petit garçon veut en devenir une. Aussi éclatante et scintillante. Qui attire le regard sans que l'on puisse s'en détacher. Paisible, Terrence s'amuse à les dessiner. Les imaginant tour à tour fluide et minuscule ainsi que gigantesque et destructrice. L'art est sa passion. Il pensait ne pouvoir aimer que ça. Il aurait aimé n'avoir que ça. Mais il l'a rencontré. Son étoile filante qui a laissé sa marque sur lui.
Encore un soir à les contempler. Ses astres brillants, éblouissants, magnifiques. Terrence les aime. Il aime les belles choses. Comme la soie du chemiser de sa grand mère, les jupons des filles qui passent devant lui. Les belles choses sont précieuses et il les chérie. Allongé, les bras tendus vers le ciel, le jeune garçon âgé de 7 ans, rit doucement en fermant les yeux. Le bruissement du vent dans les brins d'herbe, dans ses cheveux l'apaisent. Y a t'il un meilleur moyen pour trouver la paix ? Le son des criquets qui résonnent dans ses oreilles comme une berceuse est rapidement brisé par des bruits de pas. Son coeur se stoppe. Son grand père ne dort-il pas ? Si celui-ci le découvre, Terrence risque de passer un sale quart d'heure. Grognant, le jeune garçon se relève et fait face à deux yeux d'un bleu que Terrence n'a encore jamais vu. Bleu azur, océan, ciel. Peu importe. Ses yeux l'ont captivés à la seconde où leurs regards se sont croisés. Plus petit que lui de quelques centimètres, les deux garçons se toisent, se jaugent et s'évaluent. Terrence, d'abord fasciné par les couleurs qui débordent des yeux de l'inconnu, devient fasciné par l'autre. Un garçon différent de ceux qu'ils croisent dans son village. Au lieu d'être dépareillé, il porte des vêtements propres et impeccables. Ses cheveux sont coiffés au contraire des siens qui se dressent sur sa tête comme ceux de sa grand mère après avoir entendu le chat miauler. Son extrême opposé. Un blond face à un brun. Ses yeux sont doux et interrogateurs, ceux de Terrence sont ternis par les heures de travail et la souffrance qui réside dans son dos. Les minutes se rallongent et l'inconnu prend la parole. Toi aussi, tu les regardes ? Elles sont belles hein ? J'imagine toujours qu'un jour, elles tomberont du ciel et qu'elles m'emmèneront au loin.Terrence le regarde incrédule, la tête penché sur le côté. Le garçon semble rougir face au regard inquisiteur de Terrence. Une main se tend, la sienne.Je suis Aldrich. Un fin sourire aux lèvres, Aldrich attend que Terrence lui réponde. Et sans hésiter, une lueur dans les yeux, le jeune garçon attrape la main de l'autre et la serre, jaugeant la force de son nouveau camarade. Terrence. Et les étoiles ne tombent pas, idiot. Un sourire au coin des lèvres, Terrence fixe Aldrich qui troublé, finit par lui sourire de toutes ses dents. Et leurs mains restent étrangement accrochés, signe d'une future amitié des plus complexes.
Rien qu'un soir à fixer les astres. Rien que deux garçons perdus qui cherchent du réconfort. L'ayant trouvé l'un dans l'autre. Une amitié à la fois originale et étonnante. Les deux tempêtes de la classe. Ceux qui préfèrent voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Les optimistes, les rêveurs. Deux garçons qui n'ont peur de rien. Et depuis cette rencontre, Terrence peint les couleurs claires. Surtout le bleu. Il adore le bleu. Surtout le bleu qui se rapproche des yeux d'Aldrich.