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 Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre

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MessageSujet: Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre   Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre EmptyVen 4 Oct - 14:09

Charlie & Lysandre
Comme un homme


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Lysandre A-R. Pardaillant qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Charlie B. Allen. Pour leur sujet, ils interdisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils interdisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule un soir de Septembre en début de soirée après le boulot alors que la météo est clémente. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Lysandre et Charlie qui travaille dans le même cabinet d'avocat et à priori s'ignore royalement à défaut de pouvoir supporter l'attitude de l'autre... Enfin c'est surtout le cas pour Lysandre, se retrouve à se taper dessus fair & square dans une salle de boxe. Alors Charlie seras-tu galant ou reconnaîtras-tu qu'elle a plus de chien que toi ? .


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MessageSujet: Re: Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre   Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre EmptyVen 4 Oct - 14:18

Charlie & Lysandre
Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans



Le sportif à ses rituels. Ses habitudes bien être. Ce qui lui donne envie de se lever le matin et de battre la terre entière. Parce que le sportif c’est un esprit d’acier, une ambition généralement démesuré, et un égo comme on en voit rarement. Le sportif c’est être insupportable. Et la sportive... C’est encore bien pire.

Way. Way worse.

L’aube pointe à peine le bout de son nez, elle n’apparaît même pas encore derrière les immeubles de Chelsea. Lysandre ouvre les yeux. Grogne. Ni de manière féminine, ni de manière masculine.. C’est un ours qui se réveille. Qui se réveille et qui balance les couvertures jusqu’au bout du lit. Elle s’étire. Occupe le lit en long, en large, et en travers. Elle tape sur le mur au bout de ses doigts un air qu’elle a du entendre la veille. Elle reste cinq minutes à s’étirer, allongée dans son lit, juste étirer ses membres. Cinq minutes. Pas une minute de plus. Pas une minute de moins. Elle saute sur lit, finissant par se mettre à genou par seule force de ses bras et de ses abdominaux. A genou sur le bord du lit, elle pause ses deux par terres et descend du lit dans une roulade, se retrouvant assise devant son phonographe et l’actionne, la machine crachant le son contenu par son 78 tours placé ici la veille. Elle augmente le volume progressivement, ses oreilles grisées par la musique. Consciente que ses voisins vont vouloir la tuer, elle sourit, saute sur ses pieds. Elle danse tapant le rythme sur ses jambes. Elle danse sur tout le disque. La musique s’arrête, elle se laisse tomber morte sur le sol. Encaisse le silence. Se tourne sur le coté pour mettre un autre 78 tours, et commence les exercices d’étirement, de gainage, puis des séries de pompe et d’abdominaux, avant de revenir sur des étirements.

Le soleil c’est levé. Le ciel bien blanc vient crever de lumière la fenêtre de Lysandre. Elle s’allonge sur le sol de sa chambre et profite de la lumière qui vient chauffer son visage pour se tenir en étoile et étirer chacun de ses membres. Elle file sous la douche, passa un certain dessous, profitant de l’eau chaude pour masser ses muscles encore chaud. Elle finit par sortir, s’enroulant dans une grande serviette et ébouriffant ses cheveux mouiller avant dans les contenir dans un turban de serviette. Elle marcha jusqu’à sa garde robe ou elle détailla ses différentes robes tirées par couleur et par taille. Et par taille elle entendait longueur sur les jambes. Elle avait les robes de soirée qui était splendidement provocatrice et trop sexy pour être porté en plein jour. Des robes de jours charmante, mais qu’elle avait faite raccourcir, lui donnant cette allure provocante qu’elle ne pouvait arborer au travail. Elle choisit donc la troisième catégorie, celle qui descendait en dessous du genoux et qui ne ferait pas trop de vague, et qui ne donnerait à son patron aucune idée étrange sur sa potentiel envie d’avoir une promotion canapé ou je ne sais quoi du genre. Enfilant des sous-vêtement dans lesquels elle se savait irrésistible bien que personne n’ai jamais eu l’occasion de les voir, elle finit par enfiler sa robe. Lâchant son turban elle coiffa ses cheveux court, les plaquant sur sa tête avant d’enfiler sa perruque. S’il y avait un truc de particulièrement agaçant c’était son obligation de ne pas faire de vague au travail. Bien habillée, la silhouette féminine et pas garçonne, elle portait la jupe longue, les talons pas trop haut, et les cheveux longs, le regard pas trop maquillé. Elle finit de se maquiller devant le miroir, grimaça. Elle détestait se rôle stupide. Elle fila dans sa cuisine prendre le café qu’elle avait préparé avant de passer sous la douche, avala un petit déjeuner complet et équilibré puis attrapa son manteau et son sac et sortie de chez elle.  

Sa seule matinée lui donne envie de se suicider et de démolir tout le mobilier à grand coup de poing. Son patron, monsieur Allen est une ordure misogyne, et chacun de ses ordres lui donne envie de le mordre jusqu’au sang. Son fils est simplement trop mignon pour être réaliste, et il possède déjà l’égo de son père, et probablement un bon futur talent pour la misogynie... Les autres, quand ils ne sont pas mauvais l’ignore tout simplement et lui rappelle souvent qu’elle est au fond du fond du cabinet. Et assise à son bureau, le nez dans les dossiers les plus inintéressant à leur faire des résumés elle pense qu’elle est comme eux tous avocate au barreau du New York, et qu’en plus, elle a une quatrième place au JO de Paris, et qu’elle pourrait tous les embrocher en un clin d’oeil... Mais ce genre de pensée est déplacé. Elle sourit, lit avec attention les différents cas, fait son boulot avec une facilité accablante. En même temps ce n’était pas comme si elle était sur-diplômé pour cet emploi...

Treize heures pétantes elle disparaît après une suite de courbette et de doucereux à demain. Heureusement qu’elle ne travail qu’à mi-temps... Si elle devait passer une heure de plus dans ce cabinet elle deviendrait folle. Et dire qu’elle pourrait être avocate. Et surement plutôt doué avec ça.  Déjeuné avec Théophile. Qui sourit. La raisonne. Elle ne va pas tout envoyer bouler... Ils vont finir par se rendre compte qu’elle vaut de l’or et qu’elle serait bien plus douée face à un juge. Lysandre sourit. finit par y croire.

Quatorze heures elle est en retard pour son entraînement, elle retrouve son coach. Et c’est là que la vrai journée commence. C’est là qu’en musique et en sueur elle répète inlassablement ses figures comme des pas de danse. Elle s’épuise dans le vide. Un petit peu, pas totalement. Après quatre heures d’entraînement intensif elle pense aller s’effondrer sous la douche ou étrangler son coach, mais la fatigue dans ses muscles et sa peau poisseuse lui recommande la douche. Elle prendra une boisson à base de fruit pour se remettre sur pied, et elle ira faire une sieste. Après vingt minutes de sieste perdu sur une heure à être allongée sur son lit, la musique ronronnante dans ses oreilles, elle se sent comme une pile électrique les batteries beaucoup trop rechargée. Elle le savait, ne jamais dormir en journée. Faisant un brin de rangement, elle finit par enfiler un pantalon, sur une large chemise blanche qui laissait voir son décolleté et des Richelieu. Elle retira bijoux qu’elle avait remit après l’escrime, et attrapa son sac de sport, mettant ses gants de boxe autours du coup. Elle se retrouva rapidement devant la salle de boxe, et entra comme une jeune fille en fleur, souriante, et amusée. L’homme qui était au guichet leva les yeux au ciel souriant... « Lysandre ! Tu nous avais manqué !» Lysandre sourit, visiblement amusé, et sautilla tendrement jusqu’au  guichet avant de s’appuyer sur le comptoir pour venir claquer une bise sur la joue de l’homme qui rougit. «Earl, tu me trouves quelqu’un qui va accepter de jouer contre moi ? Je file me changer.» Earl leva à nouveau les yeux au ciel. «Qu’est ce qu’on ne fera pas pour une jolie fille inconsciente ?» Lysandre lui claqua une bise sur l’autre jour et descendit du bar avant de filer dans le vestiaire qu’il venait de lui ouvrir. Se deshabillant de son costume d’homme-femme, elle enroula sa poitrine de bandage pour la contenir et la protéger. Elle s’enroula ensuite les mains, et s’habilla, mettant dans sa poche ses protections pour les dents. Elle attrapa ses gants avant de filer dans la salle. Earl lui indiqua un petit blondinet bien maigrelet. Elle pouvait parler cela dit. Elle sourit en s’avançant, avant de reconnaître l’homme. «Allen junior ?» dit-elle surprise en arrivant à sa hauteur. «Tu sais boxer ?» fit-elle d’autant plus surprise, les sourcils lever. Elle haussa les épaules, se rappelant soudainement qu’il y avait des chances qu’il ne la remette pas. Après tout au cabinet elle était en robe sage et avec des cheveux longs... Là elle avait les cheveux courts, la poitrine écrasé, et était habillé en homme... alors bon... «Ah... Oui... Tu ne me reconnais peut être pas... Ce n’est pas grave... Tu me reconnaîtras demain matin.» S’il ne comprenait pas c’était un abrutit... C’était peut être le cas, elle n’en avait cure. Enfilant son dentier, et ses gants elle fit une pirouette qui se voulait être une révérence avant de dire «Shall we begin ?» avec la même politesse exagérée dont elle faisait preuve au cabinet. Sautillant doucement pour s’échauffer... même si clairement son corps avait fait suffisamment de sport dans la journée pour ne plus risquer grand chose, elle donna quelques coup de poing dans le vide le temps de se remettre en tête les coups qu’elle maîtrisait le mieux. «Prêts ?» Elle n’attendit pas vraiment la réponse avant de commencer à frapper. Elle était clairement monté sur ressort, et si pour le moment ses poings étaient toujours paré par le blondinet, elle voyait bien que lui ne répondait pas. Elle s’arrêta subitement, s’attendant éventuellement à se prendre un coup vu qu’elle baissait sa garde, mais rien ne venait. «Tu fais quoi là ? Tu comptes frapper ? Je croyais que tu n’avais pas peur de te battre contre une femme...» demanda-t-elle l’air littéralement ahurit... Il avait l’air complètement à coté de ses pompes. Bondissant à nouveau sur ses jambes souple, elle envoya plusieurs coup qui rencontrèrent à nouveau ses mains ou ses bras, avant de se baisser légèrement envoyant un violent coup en plein milieu du ventre. «Allez ! Si je voulais d’un punching ball je serais restée chez moi!» Bien qu’il fallait avouer qu’avoir une tête Allen en punching ball c’était plutôt jouissif.
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MessageSujet: Re: Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre   Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre EmptyMar 15 Oct - 20:02

« Quand vas-tu te décider à arrêter tes enfantillages ? » « Pardon ? » « Oh ça suffit Charlie ! Tu m’énerves ! Sors d’ici ! » Il allait partir mais au lieu de s’en aller, il attrapa la porte du cabinet de son père et la ferma un peu brusquement, les têtes dans les alentours se tournèrent vers eux, il baissa alors le store pour être tranquille avant de se tourner vers son paternel. « J’ai 25 ans, je ne suis plus un enfant ! » Harold éclata de rire. Le genre de rire vexant. « Je t’en prie Charlie, ne me fait pas rire. Tu es le même que ta mère, chieur, fanfaron, incapable d’agir raisonnablement ! » « Laisses Maman en dehors de ça ! » « Tu la défends encore après tant d’année ? Tu as accepté son suicide ? Elle t’a abandonné pourtant ! Tu n’avais que 5 ans, elle a choisi la voix facile, elle a fait ça pour ne plus avoir à s’occuper de toi comme je la comprends. » « Arrêtes… » Il serrait ses poings, évitant de le regarder. La colère montait en lui. Son père lui passa à côté afin d’aller vers un meuble où était rangé des verres et du bon whisky. Il se servit un verre glissant ensuite sa main libre dans sa poche, sirotant la boisson avec élégance. « Les femmes sont toutes les mêmes. Salopes, menteuses, manipulatrices, gouffre à argent. Elles ne sont bonnes que pour nous soulager physiquement, faire la cuisine et pondre des héritiers. Et encore, si j’avais su, jamais je n’aurais cherché à mettre ta folle de mère enceinte ! Je suis étonné que Beth ne soit pas encore tombée en cloque, tant mieux pour moi, je n’avais pas envie d’un nouveau chieur dans ma vie. Vu son âge, elle doit être stérile ou ménopausée, du moment qu’elle s’allonge quand je l’ai décidé ça me va. » Il avait déjà un coup dans le nez, un bon coup dans le nez. Ayant fêté une victoire au champagne avec un de ses clients richissimes. « Tu n’es qu’un sale ivrogne. Parfois je me demande comment on arrive tous te supporter. » Il allait trop loin en parlant de sa mère et de Beth comme ça. Qu’il le veuille ou non, il aimait Beth d’une certaine façon, il refusait juste de s’engager avec elle au risque de la faire autant souffrir que maintenant. « Maman était une femme merveilleuse. » « Ta Mère était une salope ! Elle aimait le confort que je lui apportais ! Il n’y avait que toi qui comptait ! Après ta naissance elle était devenue frigide et inapprochable ! Et après, elle pleurait parce que j’avais des maîtresses ? Pas étonnant vu ce que j’avais à la maison ! Beth est la même ! Elle ne mérite pas plus de considération. Toutes les trois… Elles méritent bien ce qu’elles ont maintenant ! Et j’espère qu’on trouvera à ta sœur un mari sachant la mettre au pas. Tu lui accordes trop de choses ! Tu en fais une femme du monde, tu lui ouvres l’esprit ! C’est mauvais, j’ai beau te dire d’arrêter tu continues ! C’est malsain votre relation, la savoir qui dort dans ton appartement ! Tu n’as aucune décence ? Tu sais ce que les gens pensent quand ils te voient lui acheter des robes et d’autres choses ? On imagine des jeunes mariés ou des fiancés ! Tu me fais tellement honte parfois et elle, j’espère qu’elle sera recadrée à coup de gifle s’il faut. »

Il en avait trop dit, le poing de Charlie s’abattit sur la joue de son paternel. L’homme, sous le choc se recula de plusieurs pas, heurtant le meuble derrière lui, échappant son verre qui se brisa au sol. On put entendre le clapotis des gouttes de sang tomber sur le sol. Harold toucha alors son nez et remarqua le liquide rouge sur ses doigts et la main de son fils extrêmement rougie par la force de l’impact. Un nouveau rire s’échappa de la bouche de l’homme mûr et sans crier gare, il attrapa son fils à la gorge, serrant assez fort pour lui couper le souffle. Violemment, il le plaqua contre un mur fixant le jeune blanc-bec dans les yeux. « Quant est-ce que tu comprendras Charlie ? Ici le chef c’est moi et tu n’es… R-I-E-N. » Il avait volontairement articulé le dernier mot plus que de raisons pour que ça rentre dans la tête du jeune blond qui suffoquait sous l’attaque, tentant avec ses deux bras de repousser le bras de son géniteur mais rien ni faisait. Enfin Harold le lâche brutalement en le poussant au sol. Charlie reprit son souffle difficilement alors qu’il avait le cou marqué de bleus tant l’étranglement avait été traumatisant. « Dégages ! » S’il restait, ils s’entretueraient, s’il partait, il perdait sa dignité. Se redressant, il pensa à Beth et Emma avant de déglutir difficilement tant sa gorge était douloureuse. Il ouvrit à nouveau la porte. « Rentres chez toi et ne vient pas demain ! Je t’ai assez vu pour le reste de la semaine !! » Harold attrapa la porte et la claqua avec violence faisant trembler les murs alentours et le bois la composant. Charlie serrait ses poings, vexé au possible. Arrivé dans son bureau, il enfila veste, chapeau, écharpe avant de prendre le téléphone, mais il doutait de sa capacité à avoir une voix naturelle. Sortant de là, il se dirigea vers la secrétaire. « Martha… » Il parlait mal, comme si il avait subi une extinction de voix soudaine. « Prévenez Emma s’il vous plait…. J’annule notre déjeuner. » « Pour quelle excuse ? » Il haussa une épaule genre : à votre bon plaisir. La vieille femme s’empressa d’appeler chez les Allen pour prévenir la jeune femme. Lorsque se fut fait, il s’en alla enfin, sans prendre le temps de manger avant, il avait besoin de se défouler. La seule possibilité envisageable hormis de payer une prostituée et de s’amuser de toutes les façons possibles, c’était d’aller à la salle de boxe.

13h40, il entra dedans, saluant avec la tête ou les mains les gens qu’il connaissait. 13h45, il était en débardeur, pantalon de sport enfilé sans chaussures, gants mis. 13h50, il se plaça devant le sac de frappe et commença à le marteler dans tous les sens autant qu’il pouvait en long, large et travers. Plus rien ne comptait, plus rien n’était important, il n’entendait même plus les gens autour de lui tant il était concentré. Il se rendait bien compte qu’ici, on pouvait voir les traces fraîches de la lutte, mais il n’y avait aucun client ici, personne du bureau. Ce n’était pas grave. « Allen, ça te tente un combat contre quelqu’un de… nouveau ? » Charlie haussa une épaule, à vrai dire, il n’en avait rien à foutre. Earl l’aida à enfiler son protège-dent et il grimpa sur le ring, il avait assez de colère en lui pour frapper n’importe qui. Perdu dans ses pensées, il redressa la tête à l’appellation de l’autre en face et à sa voix étrangement familière. Fixant alors la silhouette devant lui, il n’en revenait presque pas. C’était elle ? Vraiment elle ? Dans une salle de boxe. Il lança un regard douteux vers Earl qui haussa une épaule comme pour confirmer. La question de Lysandre eut un peu le don de l’agacer, tout comme son raisonnement suivant. « Je ne suis pas si…. stupide tu sais ? Tu as beau être habillé comme…. un petit gavroche…. j’arrive encore te reconnaître….. Miss Pardaillant ! » Dur de parler mais il avait tenté de faire comme si tout allait bien, pour le moment, elle ne semblait pas avoir remarqué son état. Il était néanmoins pantois. Comment frapper une femme ? c’était inconcevable pour lui bien que Lysandre et son côté tête à claques pouvaient être d’une grande aide. Trop de politesse tuait la politesse, Charlie en soupira presque d’exaspération. Il n’arrivait pas frapper se contentent d’éviter les coups qu’elle donnait ou de simplement se défendre sans attaquer pour autant. Elle poussa une gueulante avant de le frapper durement au ventre. A vrai dire, le coup le réveilla mais il s’éloigna d’elle pour lui tourner le dos et aller vers les cordes. Il ne voulait pas fuir, il avait juste besoin de réfléchir. Passer ses nerfs sur une femme était quelque chose d’impossible à ses yeux, mais en même temps, Lysandre le poussait à bout, de plus, la jeune femme semblait avoir une dent contre lui, il n’y pouvait rien si Papa Allen la maltraitait, elle n’était pas la seule. Il se tourna finalement vers elle. « Evites… mon visage ! » C’était un réflexe, une règle qu’il disait avant chaque combat, ici on le savait. Tout le monde savait qu’Harold le renverrait chez lui sans le payer et en lui hurlant dessus au moindre bleu, mais dans le regard de la belle blonde, il ne put lire qu’une seule chose : les hommes sont tous des bébés. Elle devait fortement le penser. « Tu sais quoi, oublies…. Frappes où… tu veux ! » Grimaçant en avalant sa salive, il fit craquer son cou, réveillant la douleur alors que de beaux bleus avaient fait leurs apparitions. Encore plus voyant que les premières traces. Il se mit en position et lui envoya un premier coup dans l’épaule suivit d’un second dans le ventre. Elle devait être masochiste pour avoir l’envie de se battre contre des bonhommes mais peu importait à Charlie maintenant. Il enchaîna les coups rapides et forts, autour d’eux, les gens présents dans la salle s’étaient presque mis en suspend pour les observer. « On faiblit… Pardaillant ? » Ils étaient aussi têtus l’un que l’autre, ne s’appréciant pas pour de mauvaises raisons….
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MessageSujet: Re: Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre   Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans + Charlie&Lysandre EmptyLun 21 Oct - 17:02

Charlie & Lysandre
Comme un homme soit plus ardent que le feu des volcans



Lysandre était particulièrement rancunière, et susceptible. Elle savait que c’était un mauvais mélange, elle savait qu’elle avait mauvais caractère, mais ce n’était pas important. Lysandre était partisane du be yourself. Si les gens n’était pas content de son caractère, et bien qu’il aille au diable, Lysandre ne changerait pour personne. Lysandre était le produit d’une trop grande liberté, et d’un certain laissé aller plongé au milieu de la culture. Lysandre avait grandit en lisant les misérables, Antigone, en admirant Georges Sand. Comme les romantiques Lysandre avait le mal de son époque. Mais elle ne regrettait pas un passé qu’elle estimait encore pire que son présent, elle attendait un futur qui ne venait pas assez vite. Ratée, née à la mauvaise époque, Lysandre avait toujours eu du mal à s’ajuster. Un caractère sociable repoussé au banc de la société à cause de choix trop déterminant. Si elle arrondissait ses angles pour se fondre dans la masse, elle frustrait sa propre volonté d’agir et de changer les choses. Si elle continuait sur cette voie là, impénétrable et droite, elle frustrait son appétit sociale. Et elle avait fait un choix. Elle l’assumait. Peut importe les frustration et les douleurs qui en découlait. Entière, violente, brulante, Lysandre était ce que son coach appelait a Lonesome cowboy. Un paradoxe évident qui s’était compliqué au fur et à mesure des années et des ajustements. Elle était ce qu’elle était. Et quoiqu’elle puisse être, sur le ring elle était généralement pire. Un condensé d’aigreur, de frustration et de colère. C’était tout ses échecs qui rejaillissaient sous ses doigts, sous sa rage. C’était sa détermination à toute épreuve qui vrillait dans ses yeux bleus. C’était l’ambition qui brillait dans son sourire mutin.

Lysandre se concentrait sur ses doigts. Ses doigts qui s’agitaient sur la machine à écrire, composant en une série de clic, le résumé de l’affaire qui lui avait été demandé. C’était simple, trop simple. Il lui avait fallu qu’une petite demi-heure pour deviner l’ange d’attaque qu’ils auraient du employé, s’il avait voulu faire les choses correctement. Il lui avait fallu une petite heure pour comprendre que toute l’affaire était inutile, que tout le monde était corrompu dans l’affaire, et que c’était comme faire un procès à blanc. Elle avait grincé des dents, et depuis qu’elle avait tout compris elle tapait des mensonges à la pelle, s’abaissait à déguiser ses simulacres de procès, à leur donner une soit disante importance historique. Un bruit sourd s’écrasa sur son bureau, elle sursauta légèrement, voyant une pair de chaussure échoué sur ses feuilles autrefois propre. Ses yeux s’écarquillèrent alors qu’elle ne leva même pas le regard vers celui qu’elle savait être son patron. «C’est sale, allez les faire nettoyer.» Il se foutait de sa gueule ? Les dents de Lysandre grincèrent d’autant plus. Le visage toujours baissé pour ne pas montrer la haine que crachait son regard elle murmura «ce n’est pas mon travail.» Elle savait ce qu’elle récolterait, mais il fallait bien essayer. Les deux bras forts de son patron s’écrasèrent de toute leur force colérique sur son bureau. «Ce n’est pas ton travail ? Tu sais ce que c’est ton travail ? Ton travail c’est de m'obéir. C’est dans tes compétences petite sotte ? Ou est-ce que j’ai vraiment fait une erreur en engageant une sotte frigide comme toi ?» Le corps entier de Lysandre se contracta, ses muscles tremblant de rage, elle se leva brutalement, redressant son visage et fichant son regard glaciale dans celui de son patron, la mâchoire serré. Elle pourrait le tuer, là, maintenant, le rouer de coup, il ne pourrait rien faire. Il n’était rien par rapport à elle. Pensait-il que son statut d’homme et son âge respectable faisait quelque chose ? Il ne valait rien par rapport à elle. Il la défia encore du regard, sa mâchoire se contracta encore plus, ses phalanges se crispèrent sur les chaussures qu’elle avait saisit. Un mouvement de bras et les chaussures s’écrasait sur son visage, et il aurait mal. Elle ne fit rien, assura un peu mieux son emprise sur les chaussures, attrapa d’une autre main son sac et son manteau et quitta la pièce. Elle le haïssait. Un jour elle se retrouverait face à lui au tribunal, et toutes ses magouilles ne lui seront d’aucune utilité, parce qu’elle serait la reine du barreau, et qu’il se rendrait bien vite compte que la crainte, et le respect valent mieux que l’argent et la connerie. Elle ferait tomber ses plus grands clients, les uns après les autres.

« Je ne suis pas si…. stupide tu sais ? Tu as beau être habillé comme…. un petit gavroche…. j’arrive encore te reconnaître….. Miss Pardaillant ! » Elle sourit. Il l’avait reconnu. Il était peut être un brin moins stupide que son paternel. Elle le savait bien, si papa Allen s’était retrouvé face à elle devant une salle de sport, il ne l’aurait jamais reconnu. Parce qu’il ne l’avait jamais regardé. Enfin mise à part son décolleté et ses fesses, deux atouts qu’elle dissimulait sous des bandages ou des vêtements amples. «Félicitation d’être un tel physionomiste. Comme quoi tu as beau m’ignorer comme tout le monde tu me regardes quand même... Dois-je être flattée ?» lança-t-elle aussi amère que sincère. Elle ne faisait certes qu’un demi temps au cabinet, elle avait réellement le sentiment d’être quelqu’un de totalement invisible. C’était pourtant très loin d’être son principale trait de caractère. Normalement Lysandre explosait en couleur autant qu’en action. Sa voix vibrait dans n’importe quelle pièce d’une chaleur étonnante. On pouvait ne pas aimer son jugement, sa manière d’être, mais on ne pouvait pas l’ignorer. Elle n’était pas invisible. Pourtant au cabinet c’était tout comme. Dans un monde masculin son nombre d’année d’étude n’intéressait personne. Elle n’était gratifié que quelque regard lubrique, ou quelques remarques désobligeante. Elle détestait chacune des personnes de ce cabinet. Elle estimait la situation comme provisoire, en attendant de trouver mieux, ou en attendant d’avoir finit sa carrière sportive et de pouvoir trouver mieux. Mais elle trouverait mieux. Elle méritait mieux. « Evites… mon visage ! » Elle leva les yeux au ciel, soupirant brutalement. Sérieusement ? C’était quoi ce mec ? Elle ouvrit la bouche pour faire une remarque désobligeante qu’il se reprit, lisant probablement dans son esprit. « Tu sais quoi, oublies…. Frappes où… tu veux ! » Lysandre fit un vague sourire. «Quel homme, quel courage !» railla-t-elle pendant qu’il s’étira avant de se préparer à frapper. Satisfaite de voir qu’elle aurait peut être un combat intéressant, elle mima l’attitude de son partenaire, ses iris bleus étincelants d’une certaine fierté. Il attaqua quelques secondes avant qu’elle n’est eu le temps de se mettre en position et reçu un coup dans l’épaule et dans le ventre. Elle serra les dents. Lâche. Elle sauta sur ses pieds, et para avec d’avantage d’attention les autres coups qui pleuvait. D’accord, maintenant qu’il frappait pour de vrai il était plutôt doué aussi. Mais ce que lui ne calculait probablement pas c’était qu’elle était plus petite, plus fine, et plus agile. Avant d’être une boxeuse, Lysandre était surtout une escrimeuse. Doté d’un grand sens de l’équilibre on lui avait appris à se battre sur un fil, et si à la boxe c’était normalement ses bras qui faisait tout le boulot pour cogné, c’était son jeu de jambe qui la portait. « On faiblit… Pardaillant ? » Elle étouffa un rire. Si ça pouvait le rassurer de le penser. Ce n’était pas parce que son souffle ressentait une légère fatigue qu’elle faiblissait. Alors qu’elle vit l’un des poings de Charlie s’approcher dangereusement de son visage, elle ne tenta même pas de parer le coup, fléchit ses genoux comme si ces derniers venaient de lâcher sous son poids, sa tête disparu un instant du champ de vision de Charlie une seconde avant l’impact déstabilisant le jeune homme qui n’eut pas le temps de voir venir les deux coups qui venait par en dessous et qui s’écrasèrent dans son ventre. S’il avait voulu baisser son regard et la frapper par dessus alors qu’elle était encore au sol, c’était raté, glissant sur le ring avec une certaine aisance elle avait déjà disparu se retrouvant derrière Charlie, et envoyant valser un troisième coup sur le coté. Elle s’éloigna de quelques pas, laissant à Charlie le temps de reprendre son souffle. «Tu me sous-estime Allen.» C’était une évidence, tout le monde la sous-estimait. Tout le temps. Glissant vers l’angle du ring, elle s’approcha pour prendre sa bouteille d’eau et boire une bonne gorgée avant de revenir vers le centre du ring et de se remettre en position. Sautillante elle marqua plusieurs coup qui n'atteignirent pas sa cible. Mais elle ne faiblissait pas. Pas encore. Pas devant lui en tout cas.

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