| | la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 19:58 | |
| Luce Leroy Sachez que je puis croire toutes choses, pourvu qu'elles soient franchement incroyables. | |
I. Introduction Paris, le 25 juillet 1922. Je t'écris, et pourtant, je ne sais même pas à quelle adresse envoyer cette lettre. C'est stupide, n'est-ce pas ? C'est ce que me dit sans cesse Constance. Comme si elle comprenait quelque chose aux sentiments... Et pourtant, je pense à toi, trop souvent peut-être. Déjà trois ans que tu es parti. Trois ans, et je t'attends, toujours. Tout le monde me répète que je dois me marier, maintenant... Heureusement que mes parents sont compréhensifs. Enfin, pour le moment... Je pensais que tu allais revenir l'année suivant ton départ. Je me trompais.
Tu te souviens de la dernière fois que tu es venu me voir ? Nous nous étions retrouvés près de Montmartre, tu m'avais prévenu que tu avais quelque chose à me dire. Nous nous étions assis sur un banc. Et puis, tu m'as dit que tu t'en allais. Est-ce que tu penses toujours à moi, toi ? Est-ce que tu vas bien ? Est-ce que tu en aimes une autre ? Je me plais à croire que non.
Je t'attends. Agnès. II. Lucky Arrivé aux Etats-Unis, Luce savait uniquement dire sept mots d'anglais ; hello, goodbye, yes, no, thank you, money et lucky. C'est donc tout naturellement qu'il a fini par se faire appeler Lucky, chanceux, puisque c'est en espérant avoir de la chance qu'il a fait le voyage jusqu'à New York. Il a par ailleurs eu beaucoup de mal à apprendre la langue au début, grappillant quelques mots sur le tas, jusqu'à Raphaël et ses cours d'anglais improvisés. Depuis cinq ans qu'il vit à New York, il n'a plus tellement l'accent français, néanmoins, une bonne oreille peut aisément deviner son origine. • On peut dire ce que l'on veut, mais Luce, il n'a pas les pieds sur terre. S'il pouvait, même, il passerait ses journées sur la Lune. Il s'avère en fait être un rêveur inconditionnel, la tête dans les étoiles. Et mieux que ça, il est d'un optimisme extraordinaire, et reste persuadé qu'il va pouvoir poursuivre son American Dream, à un point où l'on pourrait avoir envie s'énerver et de le secouer en lui disant d'atterrir. Fondamentalement pas méchant, il est aussi d'un romantisme à toute épreuve. • Il adore les lettres, le courrier, les papiers. En fait, il a toujours rêvé de garder bien précieusement toutes les lettres qu'on lui aurait envoyé dans une jolie boîte qu'il aurait rangée sous son lit. Et, même, des lettres, il pourrait en écrire toute la journée, à sa famille, à Agnès, alors voilà, il le fait dans sa tête. Disons qu'il n'a pas encore les moyens de se permettre un courrier outre-Atlantique. • Il ignore tout de ce qui se passe en France. Tout ce qu'il a laissé derrière lui est bel et bien derrière lui. Il n'a aucune idée de la santé de ses parents, ni de celle de ses frères et sœurs. C'est tout un monde qu'il a dû se reconstruire à New York, perdu dans une grande ville qu'il ne connaissait pas. Il lui arrive sans cesse de se poser des tas de questions sur eux, et c'est comme si, involontairement, il avait totalement coupé les ponts. Il reste néanmoins persuadé qu'il va finir par tous les revoir. • Heureux, Lucky pense être heureux. Il ne se pose même pas trop la question, en fait. Il vit un peu au jour le jour, est d'un enthousiasme permanent et a tellement de paillettes dans les yeux qu'il lui est difficile de se considérer comme malheureux. • Luce court très vite, et est de manière générale assez sportif. A force de devoir fuir devant une situation délicate, il commence à maîtriser l'art du sprint. Aussi, il s'avère également être quelqu'un d'habile, de discret, et de précis. Entraîné par ses multiples vols à la tire, il sait donc soutirer n'importe quoi à n'importe qui sans que celui-ci s'en rende compte, ou trop tard pour pouvoir faire quoi que ce soit. En fait, il aurait pu faire un excellent magicien, sachant distraire son client pour mieux le dépouiller. • Lucky, il aime les bestioles en tous genres. Pour cause, l'endroit insalubre dans lequel il vit le force à en côtoyer bon nombre, alors, il s'y est fait, et même, il les aime. Et puis, un jour, il s'est avéré qu'il a trouvé un petit chat plutôt mal en point, et l'a tout simplement recueilli. Il l'a soigné, s'en est occupé tous les jours, et depuis, la bête s'est sûrement avérée reconnaissante, puisqu'il lui arrive de suivre Luce, et de retourner bien souvent dans l'endroit où il vit. En fait, c'est un peu ce chat qui l'empêche d'être seul, étant la seule présence dont il dispose chez lui. • Luce, il est loin d'attacher une grande importance aux objets. De toute façon, il ne possède pas grand chose. Et même, il s'avère être généreux. Il n'accorde pas forcément grande importance à sa personne, allant même jusqu'à estimer qu'il ne manque pas de grand chose. Il est bien souriant et écoute avec un plaisir certain les problèmes d'autrui. • Parfois, lorsqu'il est confronté à une situation embarrassante qui pourrait impliquer la police, il prétend qu'il ne parle pas anglais. Il se met à parler français, et fait semblant de ne rien comprendre. Luce est relativement bon comédien, et bien souvent, les gens finissent par le laisser tranquille, usés de parler dans le vent devant ce gamin qui ne pige rien à rien. • Il a été à l'école jusqu'à l'âge de treize ans, et sait donc lire et écrire. Et, bien qu'il ne soit pas à même de comprendre des monuments de la littérature, il aime les livres, il aime lire. A New York, il ne possède rien, cependant, il se souvient d'un auteur, Jules Verne, qu'il avait bien aimé. • Luce ne sait pas trop s'il croit en Dieu ou non. Petit, il fréquentait les églises avec ses parents, cependant, une fois arrivé à New York, il n'a plus vraiment pensé à tout ça. Néanmoins, il se plaît à penser que, peut-être, il y a quelque part un Dieu. | |
derrière l'écran PSEUDO ET/OU PRÉNOM : radioactive fish, Line. ÂGE : Dix-huit ans. DÉCOUVERTE DU FORUM ET AVIS SUR CELUI-CI : Je le connaissais déjà avant sa fermeture, j'avais même hésité à m'y inscrire, mais voilà, peur de pas gérer, tussa tussa. Et enfin, c'est Raph qui m'a décidé. Pis bon, il est trop beau, super complet itou itou. PRÉSENCE : En théorie, sept jours sur sept ! CONNAISSANCE ET AVIS SUR LES 1920's : J'ai encore pas trop mal de connaissances sur les 20's, et je trouve cette période de l'histoire absolument terrible. Bon, j'dois avouer que les annexes m'ont bien aidé, quand même ! TA CHANSON FAVORITE : Oulààà, si je vous devais vous faire un listing, il serait plus long que ma fiche entière. Disons que pour l'moment, j'ai I love it d'Icona Pop dans les oreilles, parce qu'elle me donne à fond envie de danser. AVATAR : Anton Yelchin. CODE DU RÈGLEMENT : ok par Maija. PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO : Inventé. JE SOUHAITE PARTICIPER AU SYSTÈME DE RP D’INTÉGRATION : Oui. UN DERNIER MOT :
Dernière édition par Luce Leroy le Mar 27 Aoû - 16:41, édité 9 fois |
| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 19:59 | |
| histoire L'homme est un animal raisonnable qui se met régulièrement en colère lorsqu'on lui demande d'agir en accord avec les préceptes de la raison. histoire Il faisait beau. Et, pour cause, c'était le jour de la fête nationale. Un certain quatorze juillet au temps radieux. Pour l'occasion, la capitale se parait des couleurs du drapeau tricolore, et partout, aux fenêtres des habitations, sur les bateaux de la Seine, sur la Tour Eiffel et sur tous les monuments, sur les chemises des messieurs, dans les cheveux des dames, on voyait ces trois couleurs, bleu, blanc, rouge. Un climat de fête régissait la ville, et partout, dans les foyers, on entendait rire les familles, on voyait s'embrasser les amoureux, et cette journée était le signe d'une réconciliation totale de tous les parisiens. Après tout, ce n'est pas tous les jours le quatorze juillet ! Même plus de distinctions entre les classes sociales, tout Paris était là, dans la rue, à s'amuser et à s'aimer. On promettait monts et merveilles aux habitants, et voilà qu'ils assistaient à des défilés, à des représentations, des manifestations, comme une fête merveilleuse, l'occasion de rêver et de s'échapper de la réalité difficile pendant toute une journée. L'alcool se versait à flots, faisait tourner les têtes, certains faisaient des paris sur les quelques poltrons qui se battaient, certains préféraient se balader sur les Champs Elysées, l'ivresse grimpant petit à petit aux cerveaux et grisant les têtes. Paris, un jour de fête nationale, c'était cette capitale en effervescence, c'était ce joyeux bourdonnement, c'était cette folie, c'était cette explosion de couleurs, c'était cet orchestre de rires qui scintillait sous le soleil, c'était cette foule impatiente, pressée d'atteindre la tombée de la nuit pour assister au feu d'artifice promis près de la Tour Eiffel. Un spectacle délectable pour n'importe qui qui aurait regardé la foule du haut d'un balcon que celui d'un quatorze juillet parisien, l'expression du bonheur dans sa forme la plus pure. Et puis, dans la foule, on se perdait, en plein dans les Champs Elysées. Il suffisait de tourner la tête à peine cinq secondes pour perdre n'importe quel être cher à vos côtés, et plus tard, le retrouver totalement par hasard dans un quartier différent avec un sourire jusqu'aux oreilles. On ne s'inquiétait même pas, après tout, c'était jour de fête. Alors, Luce s'était perdu. Il vagabondait avec son père, il avait douze ans, il portait un béret, une chemise blanche rentrée dans son pantalon, il riait à tout bout de champ, et finalement, il lui avait suffi d'une petite minute d'inattention pour s'éloigner de la présence paternelle. Il avait eu beau le chercher des yeux, il était trop petit pour voir au dessus de la foule. Oh, il avait bien songé à escalader un lampadaire histoire de prendre de la hauteur, mais après tout, à quoi bon ? Il était bien, tout seul, lâché dans la foule des passants, à observer le monde, en admirer les moindres subtilités. C'était la liberté, ça signifiait qu'il pouvait se promener où il voulait, faire ce qu'il voulait, sans que personne ne lui dise rien. Oh, il aurait pu rejoindre l'attroupement des garçons de son âge, ceux de son école, qui escaladaient les murets, tapaient dans des cailloux en guise de ballon, ceux qui ramassaient les branches tombées des arbres pour jouer aux épées, mais seulement, il n'en avait pas envie. Il se complaisait, seul, à essayer de trouver son chemin -ou plutôt, il vagabondait, se laissait entraîner là où ses jambes voulaient bien l'emmener. Et puis, il l'avait vue. Il était parvenu, quelque part, il ne savait pas trop où, dans un quartier qui n'était certainement pas le sien -les maisons étaient bien trop belles et trop grandes. L'agitation se faisait bien moins ressentir dans cette partie de la ville, un peu isolée du centre des activités. Et puis, elle était là, dans une robe blanche toute simple, avec un éventail tricolore replié dans la main. Elle était assise sur un banc, comme dans une bulle à part, à l'écart des festivités. Comment avait-elle pu se perdre ? Elle semblait faire partie de ces gens plus riches que la moyenne qui ne lâchaient pas leurs enfants d'une semelle, qui engageaient un précepteur particulier pour éviter de les envoyer dans une école publique et aussi beaucoup d'autres grandes personnes dont Luce ne comprenait pas la fonction. Alors, pourquoi était-elle seule, dans sa robe blanche sur un banc ? « Qu'est-ce que tu fais là ? » D'ordinaire, Luce ne parlait pas trop aux filles. Ou plutôt, il n'avait pas l'habitude d'en côtoyer, dans son école de garçons, à jouer avec des garçons et avec ses activités de garçon, sans compter ses deux sœurs à la maison. Mais aujourd'hui, l'heure n'était pas aux différences, c'était un jour de fête, trop beau et trop brillant pour laisser s'ennuyer une fille perdue sur un banc. Alors, simplement -parce que Luce était simple-, il s'était assis sur le banc, pas trop près, mais pas trop loin non plus. « J'étais avec mes parents sur les Champs Elysées. Nous avons été séparés par la foule, alors je suis venue ici, j'habite juste là. Je les attends. » Elle désigna une bâtisse imposante, du moins imposante aux yeux de Luce. Il acquiesça d'un signe de tête, l'air entendu. « Moi c'est Agnès. Comment tu t'appelles ? » « Luce. » Il regarda la dénommée Agnès. Il aimait bien ce prénom, c'était joli. Et puis, lui, il n'avait pas l'intention de rester sur un banc. En plus, il aurait parié qu'Agnès ne connaissait de Paris uniquement ce que ses parents voulaient lui en montrer, donc pas grand chose. Alors, il se leva, et lui tendit la main. « Tu viens avec moi ? » Si, au début, la gamine le dévisagea, c'est ensuite avec un peu de mal qu'elle saisit sa main, et avec un scepticisme sur le visage qu'elle ne cachait pas, sûrement pas l'effet escompté, pensa Luce. C'était probablement la peur de s'en aller quelque part avec un étranger, mais l'objectif était atteint ; la gamine n'allait pas rester toute seule sur son banc en un tel jour. « On va où ? » Luce le savait exactement. Parce que lui, il connaissait Paris comme sa poche, il l'emmenait à la meilleure place pour assister au spectacle. « Tu es déjà montée tout en haut de la colline de Montmartre ? » Dénégation de la tête. « Il faut marcher un peu, mais ça vaut le coup d’œil. Mon père travaille là-bas. »Il était bien, Luce. Il ne savait pas trop ce qu'il faisait, c'était un sentiment agréable, quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Pour sa défense, aujourd'hui, il avait goûté à un peu d'alcool, pas trop, mais son père et quelques amis à lui avaient dit, après tout, ce n'est pas tous les jours le quatorze juillet ! Et voilà qu'il arpentait les rues de Paris avec une fille qu'il prenait par la main, qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, et qu'il emmenait à Montmartre, pourquoi ? Observer la foule aux premières loges. Et avec un peu de chance, voir le feu d'artifice aux meilleures places. « Agnès ? » Ohoh. Surpris, Luce regarda la direction dans laquelle il avait entendu prononcer le nom de son accompagnatrice. Et... Le résultat n'était pas terrible. « Qu'est-ce que tu fais ? Et qui est-ce ? » Un adulte, un grand, avec un chapeau de feutre sur des cheveux bien coiffés, bien habillé, et qui, visiblement, avait l'air contrarié. Devant la gamine incapable de répondre, Luce recula d'effroi et lâcha sa main. Non, vraiment pas l'effet escompté. « Tu lui as fait du mal ? Garnement, qu'as-tu fait à ma fille ? » L'homme s'approchait dangereusement, un peu trop. L'air se faisait menaçant sur son visage, et lui, il n'avait pas l'air d'humeur à plaisanter. Pas du tout. En revanche, c'était le moment. Le moment de courir, de détaler, de fuir comme un lapin. Pour peu, il aurait pu faire la moue, se défendre, et finalement, il aurait pu les regarder en leur disant qu'il y allait tout seul, aux bonnes places, puisque c'était comme ça. Mais Luce, ce n'était pas son genre. Au revoir, Agnès, au revoir, à la prochaine.Depuis quelques temps, la situation était loin d'être ordinaire. Partout, on ne parlait que de ça, la guerre, la guerre, la guerre qui venait, et on pouvait lire le contentement sur les visages, on pouvait voir des sourires, on voyait la guerre comme une aubaine, une vengeance, parce que tout allait être réglé en deux semaines, auxquelles il fallait au moins soustraire trois ou quatre jours pour le voyage. Hop, il s'agissait de quoi, un mois tout au plus, dans le pire des cas, le temps de récupérer quelques bouts de terre qui avaient été perdus auparavant et de donner une bonne dérouillée aux responsables. Rien de dramatique, en somme, et à chaque coin de rue, dans chaque maison, il n'était nullement question d'adieux, juste d'un au revoir. Luce, il n'y comprenait pas grand chose. Oh, il n'avait jamais été un cancre en classe, jamais le premier non plus, néanmoins, il n'arrivait pas à concevoir comment l’assassinat d'un duc lointain par un illustre inconnu puisse déclencher un conflit jusqu'en France, parce que ce n'était pas comme si on avait tué le président du conseil français -dans ce cas là, il aurait pu faire un effort pour comprendre de telles conséquences. Et, dans tout Paris, on voyait les hommes et les jeunes en âge d'être mobilisés avec des sacs sur le dos, disant au revoir aux femmes et aux mères. Cela valait aussi pour le père de Luce, mobilisé comme les autres. L'heure était aux discours, à présent, pour tout départ qui se respectait. « Mon père aussi a fait la guerre, il est parti en 1871, je m'en souviens, et on ne parlera pas de la façon dont il est revenu. Alors maintenant, c'est à moi. On va le venger, on va venger tous les autres. » Il disait cela en riant. Alors, sa femme et ses quatre enfants avaient ri. « Je ne m'en vais pas longtemps, alors prenez soin de vous. Je penserai tous les jours à vous. » Puis, il s'était approché de son fils le plus grand, Luce, qu'il prit à part. « Luce, viens là mon grand. » Le garçon ne discuta pas. Ce n'était pas son genre, de discuter. « T'es pas assez grand pour être mobilisé. C'est dommage, tu serais venu avec ton père. Enfin, c'est mieux d'un côté, c'est beaucoup mieux. Tu as treize ans, maintenant, alors tu vas travailler, comme papa. Tant que je ne suis plus là, c'est toi le chef de famille, tu es le plus grand, tu dois t'occuper d'eux. Fais tout ton possible, travaille beaucoup, tu es responsable. Tu prendras soin de ton frère, tes sœurs et ta mère, c'est compris ? » Luce acquiesça. C'était une grosse responsabilité. Mais il l'acceptait, et puis, de toute façon, il n'avait pas le choix. Maintenant, il avait treize ans, l'école était finie, il était venu le moment de travailler. Oh, il était déjà satisfait, son grand-père, lui, n'avait même pas pu aller à l'école, il avait été engagé dans une mine alors qu'il était encore plus jeune que Luce. Aussi, lui, il pensait à reprendre le poste que laissait derrière lui son père, c'était probablement mieux ainsi. Et puis, de toute manière, ce n'était pas le travail qui manquait, ni les ouvriers, ni personne. « Oui papa. Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper d'eux, et quand tu reviendras, ils seront en pleine forme à t'attendre. » Son père sourit. Les enfants pouvaient se montrer bien attendrissants. Mais Luce, ce n'était plus un enfant, il n'avait même pas le droit de penser de telles choses. C'était lui l'homme de la maison, à présent, comme son rang de premier enfant le voulait. Alors, il lui passa la main dans les cheveux, puis embrassa sa famille avant de partir, sac sur le dos, sourire aux lèvres et nostalgie dans le cœur. *** Oh, il avait eu de la chance. Encore plus de chance que ce qu'il avait pu imaginer, une chance telle qu'il ne croyait lui-même pas à son bonheur.
Dernière édition par Luce Leroy le Mer 4 Sep - 20:57, édité 11 fois |
| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 20:02 | |
| Purée tu es presque l'exacte réplique du personnage auquel j'avais pensé pour le scénario de mon frère. Lirais-tu dans les pensées ? Bienvenue à toi, il va falloir qu'on se soutienne entre français. Après tout, Judith, elle, sera capable de ne pas écorcher son prénom. *PAN* |
| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 20:07 | |
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| | | | | | | Goldie A. Bishop MY PAD, MY BODY, MY FAMILY, MY GIRLS. Pseudo + Prénom : Solar Missives : 247 Points : 57 Avatar : Clémence Poésy Crédit : avatar → Shiya, gif → tumblr Âge : 27 yo Statut : Célibataire Occupation : Acheter une oeuvre pour un riche client, en faire une copie parfaite à l'aide de quelques pinceaux, et être payée pour une contrefaçon. Officiellement on appelle ça une acheteuse d'art, mais concrètement, on dit faussaire. Gramophone : Bright Lights - 30'' to Mars | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 20:09 | |
| Encore un français Un de plus, on est en bonne voie pour conquérir le monde ! Bienvenue :) |
| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 20:13 | |
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| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 20:20 | |
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| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 20:36 | |
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| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 20:47 | |
| BIENVENUE sur ATJ |
| | | | | | | S. Maija Pavlov FONDA ⚡ you ain't seen nothing yet. Pseudo + Prénom : fleurpageons - Sarah Missives : 1711 Points : 179 Avatar : Jessica Stam. Crédit : morphine & giulia. Âge : 22 ans. Statut : célibataire, enfin il parait. Occupation : costumière & danseuse dans de petits cabarets le soir venu. Gramophone : your heart is as black as night - melody gardot. | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 21:13 | |
| Bienvenue sur ATJ. (j'suis fière de toi tête en spaghettis tu nous ramène déjà du beau monde ) Bon courage pour la rédaction de ta fiche (tu peux le faire, nous croyons en toi ). Et surtout si tu as des questions/besoin d'aide n'hésite pas à contacter un membre du staff. |
| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 21:30 | |
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| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Dim 25 Aoû - 22:44 | |
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| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Lun 26 Aoû - 11:18 | |
| L'avatar me dit quelque chose, mais je ne suis plus du tout quoi Bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche. |
| | | | | | | Sue V. Hitchcock MODO secretary charming girl. Missives : 712 Points : 52 Avatar : Phoebe Tonkin. Crédit : gentle heart + tumblr + silber sky. Statut : Célibataire.
| Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Lun 26 Aoû - 18:48 | |
| Bienvenue sur ATJ. & bon courage pour terminer ta fiche de présentation. Si tu as la moindre question, n'hésite pas à la poser. Les boites mps de l'équipe te sont ouverte. |
| | | | | | | E. Gabriel Johnson ADMIN ♔ strange bird Pseudo + Prénom : loonywaltz - léa Missives : 992 Points : 192 Avatar : ben barnes Crédit : loonywaltz Âge : 25 yo Statut : fiancé depuis toujours à l'amour de sa vie par la force du hasard Occupation : propriétaire du palace theatre & du speakeasy please don't tell Gramophone : pompei - bastille | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Mar 27 Aoû - 8:57 | |
| Il semblerait que je ne t'ai toujours pas souhaité la bienvenue, so... WILKOOOOOMMEN, BIENVENUUUUUE, WELLLLLCOOOOOOOOOOOME IN ATJ, SUR ATJ, ON ATJ |
| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Mar 27 Aoû - 12:54 | |
| Bienvenue sur le forum ! Je ne connaissais pas Anton, même s'il me dit quelque chose quand même, mais je n'ai pas vu Star Trek donc mystère... Bref très bon choix, j'aime bien sa tête et le personnage que tu vas en faire a l'air intéressant. Bon courage pour la suite de ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Mar 27 Aoû - 19:03 | |
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| | | Evpraksiya-Honoria Kniaz FONDA moonage daydream. Pseudo + Prénom : ziggy stardust. / @girlcalledmercy / Clémence. Missives : 2339 Points : 321 Avatar : kaya scodelario. Crédit : mad shout. + tumblr. Âge : vingt-deux ans. Statut : fiancée contre son gré à l'élu de son cœur, Gabriel, selon un arrangement conçu entre leurs pères respectifs quinze ans plus tôt. Occupation : pianiste, violoniste, compositrice, rentière, apprend à gérer l'entreprise paternelle. Gramophone : quicksand - david bowie. Doubles-comptes : eponine m.-n. o'hare. | | | | | | | | Evpraksiya-Honoria Kniaz FONDA moonage daydream. Pseudo + Prénom : ziggy stardust. / @girlcalledmercy / Clémence. Missives : 2339 Points : 321 Avatar : kaya scodelario. Crédit : mad shout. + tumblr. Âge : vingt-deux ans. Statut : fiancée contre son gré à l'élu de son cœur, Gabriel, selon un arrangement conçu entre leurs pères respectifs quinze ans plus tôt. Occupation : pianiste, violoniste, compositrice, rentière, apprend à gérer l'entreprise paternelle. Gramophone : quicksand - david bowie. Doubles-comptes : eponine m.-n. o'hare. | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. Lun 2 Sep - 10:38 | |
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| | | | | | | | Sujet: Re: la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. | |
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| | | | la vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas - lucky. | |
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