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 CHARLIE&CLINT - it pays to be late !

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All That Jazz
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Avatar : Anonyme. Crédit : Loonywaltz
Âge : 41 ans.
Statut : Marié.
Occupation : Inspecteur de police
Gramophone : Ry Cooder - Big Bad Bill
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MessageSujet: CHARLIE&CLINT - it pays to be late !   CHARLIE&CLINT - it pays to be late ! EmptyDim 22 Sep - 22:06

Charlie & Clint
it pays to be late!


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Charlie qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Clinton. Pour leur sujet, ils autorisent l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils autorisent l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule le 23 septembre à 9 heures du matin alors que la météo est ensoleillée. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : vous avez un rendez-vous professionnel (ou personnel), vous êtes en retard et en même temps un minimum paniqué de peur de se faire taper sur les doigts en arrivant en avec un quart d'heure de retard. Vous bousculez quelqu'un, cette personne est charmante et amicale, qu'allez-vous faire ? Annuler votre rendez-vous vous effleurera surement l'esprit. Qui sait, peut être que vous deviendrez de grand ami -ou ennemi, à vous de voir.

Nous proposons à Charlie de commencer, si le cœur lui dit !



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MessageSujet: Re: CHARLIE&CLINT - it pays to be late !   CHARLIE&CLINT - it pays to be late ! EmptyLun 23 Sep - 14:57

« Mammy, Mammy, the sun shines east, the sun shines west, I know where the sun shines best. Mammy, my little mammy. » Emma arriva dans le salon ou son frère chantonnait déjà un refrain de bon matin alors que le soleil était seulement en train d’inonder l’avenue. Elle venait à peine d’ouvrir ses yeux mais monta le son de la radio afin de pouvoir mieux entendre la musique et non la voix trop grave de son demi-frère. Il se tourna alors vers elle, café en main et eut un sourire bien qu’elle ne fut dans une tenue plus que légère. « Danse avec moi Charlie ! » « Je n’ai pas… » Il n’eut le temps de rien dire, elle prit la tasse et la posa sur la table avant de prendre son frère par les bras et de l’emmener danser au milieu de la pièce, souriante  et radieuse comme une de ses magnifique femme du monde. Elle avait toujours son visage poupon mais elle devenait de plus en plus belle. Il la faisant tournoyer sur elle-même, souriant aussi en la voyant heureuse à cet instant précis bien que la chanson en cours leurs faisant assez mal au cœur sans qu’il ne se l’avoue mutuellement. « Tu deviens bon en danse ! C’est à force de fréquenter les bars et les jolies filles hein ? » « Tu as tout compris, tu vois, tu es la plus intelligente de nous deux. » Il  la bascula vers l’arrière puis la redressa dans un éclat de rire alors que la chanson se terminait, en laissant une autre s’installer. « J’aimerai connaître ça aussi Charlie. » « Je sais Emma mais tu ne peux pas pour trois raisons. » « Trois ? Je croyais que c’était à cause de Papa uniquement. » « Papa oui, mais aussi le fait que si la police arrive et arrête des gens ça risque de te nuire et puis… » Il la fit tourner sur elle-même avant de la ramener contre lui. « Tu es trop belle et les hommes trop salauds. Reste à l’abri, fais de magnifiques photos, et un jour tu t’envoleras pour Paris ! Et tu deviendras une célèbre photographe alors qu’on aura oublié mon nom et celui de notre tyran de père, tes photographies nous ferons vivre pour toujours ! J’aime à penser que grâce à toi, on aura pas que nos souvenirs pour voir le passé et regarder la manière dont on était. » Il déposa un baiser sur le front de sa sœur qui ricanait. « Sois réaliste Charlie… Je ne ferais jamais tout ça. » « Bien-sûr que tu le feras Princesse, le monde est à toi, et une fois que je nous aurais libéré de nos chaînes, mon rossignol s’envolera. » « Tu es fou Charlie. » Mais ces paroles avaient fortement touchées sa sœur, qui derrière un sourire moqueur cachait une véritable émotion. « Fou de toi mon Emma ! » Il la fit à nouveau tourner sur elle-même puis la lâcha doucement. « Il est temps de t’habiller ! » « Je n’en ai pas envie ! » « Mais il le faut, tu as ton cours, moi je dois aller travailler ! Ensuite, je dois partir déjeuner avec notre père. » « Oh, il rentre enfin ? » « Oui, après deux petits jours d’absence, nous étions mieux sans lui, n’est-ce pas ? » Ils rirent ensemble.

Emma s’en alla alors dans la salle de bain afin de s’apprêter, Charlie quant à lui enfila sa veste et son chapeau avant de partir pour le bureau. Il n’avait eu aucune envie de retrouver son père même si techniquement il n’allait le revoir qu’à 9h pour le petit déjeuner. Ses deux journées sans lui furent reposantes et surtout pour lui. Pour Beth aussi à vrai dire, ils avaient pu passer du temps ensemble. Il se plancha sur une transaction immobilière, puisqu’il était arrivé à 7h30 au bureau, comme souvent et qu’il fallait tuer le temps. Tout cela lui semblait si routinier, il était bien décidé à dire à son père : ça suffit, je veux d’autres affaires ! Cependant il ne fallait pas se leurrer, Harold allait lui rire au nez comme d’habitude et lui ordonner de finir son steak. Il était habitué mais il avait envie de changement. Il en avait assez de ce foutu dictateur dans leur vie, mais il devait jouer le jeu et attendre. C’était enfin le moment de partir, après un coup de fil à Beth pour s’assurer qu’elle allait bien, il sortit du cabinet et s’engouffra dans les rues New-Yorkaises. Heureusement qu’il n’était pas vraiment loin du restaurant, car quand il se rendit compte de l’heure son poil s’hérissa. « Foutue montre. » Il l’ôta de sa veste et remarqua alors qu’elle s’était visiblement arrêtée. « Super, vraiment. » Il la rangea et brisa la chaîne dans la précipitation et l’énervement. Il continua sa marche à petite foulée, il était visiblement en retard, et tout le monde savait que son paternel détestait ça. Si Harold avait bien appris quelque chose à tout le monde, c’était la ponctualité. Il arrivait toujours avec de l’avance, mais ne repartait jamais dans les temps, ces nombreuses maîtresses avaient sûrement dû lui apprendre que plus c’était long, plus c’était bon. En s’arrêtant devant la vitrine d’un boulanger, Charlie se rendit compte qu’il ressemblait de plus en plus à son géniteur, au moins physiquement parlant. Grand, blond, de bonne ossature et avec les yeux clairs. Malgré tout, il avait les mêmes expressions que sa mère et sa sympathie.  Il avait encore sa vengeance en tête et ne comptait pas lâcher son affaire. En reprenant sa route, il percuta un autre homme. Se retenant à un poteau, Charlie agrippa l’homme rapidement pour ne pas qu’il tombe. Dans la précipitation, il lui déchira la petite poche de sa veste. Confus, le jeune avocat se redressa rapidement et observa les dégâts. « Oh mon dieu, je suis profondément navré, j’ai voulu vous rattraper mais j’ai complètement abîmé votre veste. » Le temps s’écoulait, son père devait déjà l’attendre mais après une telle mésaventure, il ne pouvait pas s’en aller comme un voleur. « Je vais payer les réparations. » Il afficha un beau sourire. « Je m’appelle Charlie Allen, je suis avocat. » Il tendit sa main vers cet homme inconnu que le destin venait de lui faire rencontrer.
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MessageSujet: Re: CHARLIE&CLINT - it pays to be late !   CHARLIE&CLINT - it pays to be late ! EmptyDim 29 Sep - 20:13

« Comment ça vous démissionnez ? » vociféra Clinton avec humeur. Il pointa d'un doigt accusateur les deux jeunes hommes, Tanner et Peter, deux frères texans qui le regardèrent avec un air vaguement désolé. Ils démissionnaient. Ils démissionnaient. C'était possible, ça, même ? Heureusement, vu qu'ils travaillaient au black, cela n'entraînait pas un fiasco administratif et une paperasse à n'en plus finir. Mais tout de même. Tanner et Peter avaient toujours été intègres, talentueux et n'avaient jamais compris – jusque là – que Clinton les arnaquait un peu. Il les payait une misère et les faisait travailler énormément mais hé – ils avaient qu'à mieux lire le contrat. Ceci dit, avec les années, les deux frères étaient devenus vraiment bons et ils pouvaient produire énormément de liqueurs tout à fait succulentes et buvables. Et ils osaient démissionnaient, alors que c'était Clint qui le avait pris sous son aile, Clint qui leur avait trouvé des logements, des boulots, même des filles... ! Tanner se gratta l'arrière du crâne, ayant la décence d'avoir l'air navré alors que Peter, la grande gueule des deux, le dardait d'un regard brûlant. « Bah ouais, l'vieux, on sait bien qu't'essayais d'nous rouler d'puis tout c'temps ! » « Bon D-- vous voulez combien ? » « On veut rien, l'vieux, 'n a trouvé un meilleur employeur. » « Mais cessez de m’appeler le vieux, bon sang ! Dites mois votre prix ! » Peter fit non de la tête avec vigueur tandis que Tanner levait enfin un regard timide vers son ex-employeur. « N'insistez pas, m'sieur Rosenhart. » Oh, Clint savait parfaitement. Certes, la police devenait de plus en plus expéditive, demandait de plus en plus pour qu'on laisse tranquille et, enfin, la rumeur se propageait qu'elle faisait même des descentes aux bars protégés et payés par la mafia. Mais tout de même ! Ils étaient tous en sécurité ici, non ? « Vous vous foutez de ma gueule. » « Désolé m'sieur Rosenhart. »

Et voilà comment deux péons de l'arrière-pays avaient réussi à ruiner la journée de Clint.

Il était d'une exécrable humeur quand il déchira avec fièvre l'enveloppe qu'il venait de recevoir de la Nouvelle-Orléans – de la part de sa mère. Avec un grognement guttural, il chaussa ses lunettes en fil de fer pour pouvoir lire les pattes de mouche de sa génitrice. Toujours des mots doux, vraiment, ça le touchait au plus profond du cœur. Sa mère avec un talent tout particulier pour les métaphore, les allégories et les sous-entendus à peine éloquents, ça le rendait tout émotif. Dans un grognement excédé, il finit par froisser la feuille et l'envoyer bouler à l'autre bout de la pièce. Il passait véritablement une horrible journée. Sans oublier sa voisine de dessus qui venait d'avoir un dégât des eaux ! Comme par hasard ! Oh, eh puis sa seule chemise blanche qui était froissée ! Sans oublier qu'il s'était coupé avec son rasoir. Que la talonnette de sa chaussure droit avait rendu l'âme. Le jour même où il lui fallait revoir Gianni – son employeur et le membre de la mafia qui lui avait permis d'acheter et de garder son speakeasy – aka le mec qu'il fallait ni contrarier et qui ne devait pas vous mépriser sinon... sinon, eh bien, vous aviez de grandes chances de disparaître. Gianni était un extrême et ça, Clint le savait. Il redoutait vaguement une peine de mort pour avoir oser se présenter à lui avec une chemise froissée.

Il s'élança hors de chez lui avec un énième grognement, enfilant sa veste tout en marchant en accéléré. Il avait rendez-vous à l'autre bout de la ville et s'engouffra rapidement dans un taxi à qui il donna l'adresse avec un soupir presque soulagé. Avec un peu de chance, il n'arriverait pas tout à fait en retard et aurait tout le loisir de se faire chambrer pendant un temps interminable sur sa moue encore ensommeillée, ses traits tirés et ses joues mal rasées. Le taxi étant pris dans des bouchons, il en sortit comme un beau diable pour finir à pied, après avoir lancé sa monnaie au chauffeur. Il était plongé dans le dossier qu'il tenait à la main, apprenant patiemment ses chiffres pour ne pas passer pour un con devant Gianni et ne se préoccupait pas du monde qui l'entourait, marchant à l'aveuglette en comptant sur les autres pour l'éviter. Evidemment, il ne vit pas le jeune homme arriver à toute allure dans sa direction et ne se rendit compte du choc imminent qu'en levant des yeux agacés par le bruit devant lui. Le choc fut brutal et Clinton chancela, prêt à s'affaisser parterre sans demander son reste alors que ses dossiers s'envolaient dans un capharnaüm de feuilles immaculées. Avant qu'il ne puisse comprendre qui, quoi, comment, un bruit de déchirure et il était à nouveau sur pied, l'air hagard, le nez douloureux. Il était encore dans le brouillard quand il réussit à faire le point sur le gamin en face de lui, un grand blond à l'allure aussi pincée qu'horrifiée. Il était immense, en plus et, l'esprit carillonnant de Clint eut du mal à se concentrer sur ce qu'il disait quand il ouvrit la bouche. « Oh mon dieu, je suis profondément navré, j’ai voulu vous rattraper mais j’ai complètement abîmé votre veste. » Sa veste... ? Machinalement, il se palpa la poitrine et, effectivement, à la place de sa poche pectorale, il y avait... eh bien, rien. Génial. Cette journée ne faisait qu'empirer.

« Je vais payer les réparations. » Clignement de yeux incompréhensif. L'autre eut le cran de lui sourire. « Je m’appelle Charlie Allen, je suis avocat. » Et il lui tendit la main. Clinton la regarda longuement avant de s'en emparer et la serrer avec une sorte de suspicion légitime. « Je m'appelle Clinton Rosenhart, enchanté, Charlie Allen l'avocat qui va gracieusement payer les réparations. » fit-il d'un ton plus âpre qu'il ne l'aurait voulu. Il lâcha sa main et se baissa pour ramasser ses feuilles en vrac dans son dossier et ramasser aussi l'argent qui était tombé de sa poche pectorale. Il ne retrouvait pas sa montre, d'ailleurs, dont le cordon et le pendentif avaient été arrachés. Il palpa le sol à sa recherche, regarda à droite et à gauche – sans jeter un regard sur la chaussée où la susmentionnée montre avait atterri – avant de darder un regard brûlant sur Charlie Allen. Il se redressa lentement en serrant son dossier contre lui. C'était vrai que, à la réflexion, Charle Allen faisait un peu nom inventé sur le moment. Ss yeux s'étrécir alors qu'il parlait d'une voix blanche, prêt à tout instant à lui sauter dessus pour récupérer sa précieuse montre – sans même penser un seul instant qu'un véritable voleur aurait déjà pris ses jambes à son cou. « Où est ma montre ? » fit-il, inflexible.

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