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 Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock)

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MessageSujet: Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock)   Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock) EmptyLun 19 Aoû - 20:46

Sue Hitchcock & Clifford Coleman
Et pendant ce temps là à Manhattan


Bienvenue dans le merveilleux sujet de Sue Hitchcock qui va avoir l'honneur d'avoir comme partenaire Clifford Coleman. Pour leur sujet, ils n'autorisent pas l'intervention d'un PNJ inoffensif qui pimenterait le rp et ils n'autorisent pas l'intervention de membres extérieurs qui passeraient par là. Ne sont-ce pas là des choix merveilleux ? L’histoire se déroule le 20 aout 1924 à dans la soirée alors que la météo est sombre et calme. À présent, il est temps de laisser la parole au créateur du sujet : Une sollicitation peu orthodoxe auprès d'une demoiselle.


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MessageSujet: Re: Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock)   Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock) EmptyLun 19 Aoû - 20:47

Près de l’Hudson River

La voiture de Clifford Coleman se gara devant chez Maggie. La jeune femme possédait un appart, un rade au-dessus d’un magasin de location de smoking. Les lumières étaient allumés. Mag était à la fenêtre de la cuisine. Corvée de vaisselle, ses mains battaient en mesure. Clifford le malicieux ordonna à son chauffeur :

« Howard, klaxonnez pour signaler mon arrivée. C’est juste pour voir si elle va se pomponner pour moi. »

Effectivement, Maggie descendit une volée de marche pour ouvrir la porte au réalisateur qui lui avait promis le premier rôle dans son prochain film. Clifford l’élégant sortit de la voiture sur un pas de mambo. Clifford le vaniteux se la joua bellâtre sur le retour. Clifford le séducteur lui fit son numéro de charme en lui tendant le paquet cadeau. La jeune femme trépigna de joie en lui arrachant des mains.

« Oooh Cliff ! Il ne fallait pas ! »

Il ne supportait pas qu’on l’appelle par ce diminutif, il piqua une sué, modèle poids plume. La voilà qui déchire, qui arrache : plus de boîte à cadeau, cris de joie. Elle s’engouffra dans son appart. Une course jusqu’au miroir. Elle contempla la robe : soie verte, parfaite comme taille. Coleman rentra à l’intérieur et referma la porte. Sur un ton mi- attentionné, mi –affable, disons-le clairement, le numéro du gentil.

« Est-ce que ça te convient ? »

Tourbillon sur place, la jolie brune qui vole avec sa robe au milieu du salon.

« Fermeture éclair ? Tu me la remonte Cliff-chou-adoré ? »

Coleman sentit sa nuque se hérisser en entendant l’appellation grotesque. Sa petite voix lui murmura :

DOUCEMENT

Les mains du p’tit Cliff s’exécutèrent. La robe qui colle aux formes, une perfection. Magie qui l’embrassa avant d’inspecter l’image-miroir. Clifford le désabusé leva les yeux au ciel style : vanité des vanités, tout est vanité.

Nouveau tourbillon de la sublime. Un éclair de mémoire surgit dans la petite tête de Coleman : rencard pour le bal des débutantes en 1904 à Atlantic City, lui qui emmenait une fille danser pour la première fois.

Soupir de Maggie :

« Pourquoi tu m’offre ça ? Ça ne te ressemble pas Cliff-chou-d’amour. »

Clifford le stressé s’attrapa un siège :

« Comme compensation… J’ai une mauvaise nouvelle pour toi, tu seras pas dans mon prochain long-métrage. J’avais envie depuis longtemps d’accorder le premier rôle féminin de mon prochain film à une autre femme, mais j’avais pas trouvé le courage de te l’avouer. »

Maggie qui laisse tomber sa mâchoire. Sur le point de tout paumer, de toutes les façons, dans toutes les directions possibles. Elle répondit véhémente :

« 1 : Ta robe est pourri espèce d’enflure ! 2 : T’es un menteur et baratineur comme tous les hommes ! 3 : T’es tellement médiocre comme dragueur que tu serais pas foutus de faire la tournée des lits disponibles dans cette ville avant l’âge de 40 ans, avant que tu ne perdes ce qui te reste de potable. 4 : Quand bien même tu connaitrais des hommes qui ne soient pas des racoleurs de ton foutus show-biz, je n’irais jamais te demander de m’arranger un coup ! »

Point par point, retour à l’envoyeur :

« J’ai acheté une robe pourrie parce que c’est la seule qui te va bien ma grande. J’ai même pas essayé de te baratiner vu que tu n’es pas gâté niveau ciboulot. J’ai jamais essayé de te draguer, c’est ce foutus producteur de la RKO avec qui t’as joué de la flute de peau sous le bureau qui voulait te voir devant une caméra, ensuite je serais ravis de t’arranger un coup, mais tous les hommes que je connais refuseraient de te toucher, même avec une perche. »

La soie verte, Maggie qui se met à la déchirer et qui saute sur le p’tit Cliff. Elle lui balança un crochet du droit dans la tronche, elle lui griffa le visage, elle l’étrangla avec son nœud papillon. Elle hurla :

« C’est qui la grognasse que tu veux dans ton film à ma place ?! Qui te plait plus que moi dans cette maudite ville ! »


2 heures plus tard

Le  1824, Lower Manhantan. La voiture de Clifford le martyr se gara devant l’allée. Il sortit sur son pas de mambo habituel. Il manqua de se vautrer dans la haie. Il faisait trop sombre à cette heure-ci pour y voir quoi que ce soit. Son chauffeur l’observa avec un air effaré.

Clifford l’élégant avait sa veste malmené et froissée. Le col de sa chemise était déchiré. Il était complétement décoiffé suite au pugilat avec Maggie la garce. Il avait un œil au beurre noir et des marques de griffures sur la joue. On aurait dit qu’il venait de disputer un 15 round contre Jack Dempsey en personne. Il se posta devant l’entrée et saisit le heurtoir de la porte en bronze pour toquer.

Clifford leva la tête vers les fenêtres :

« Mademoiselle Hitchcock ! C’est encore moi ! Écoutez je sais que j’insiste trop et que vous avez sans doute envie d’être tranquille ce soir, mais laissez-moi encore une chance ! Laissez-moi juste vous parler du scenario ! Ce rôle est fait pour vous ! Je ferais de vous une star ! »

Sa petite voix lui murmura :

TOCARD
Sue V. Hitchcock
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MessageSujet: Re: Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock)   Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock) EmptyMar 20 Aoû - 18:30

Ce 20 août au soir, le temps était plutôt calme et sombre. J'étais rentrée tôt du travail, avec l'accord de mes patrons, pour pouvoir me reposer. Je ne cessais pas de travailler depuis que j'avais décroché ce boulot et mes patrons n'étaient pas tendre avec moi, mais pour une fois, ils étaient tous d'accord pour me laisser prendre quelques heures pour moi. Le but était de faire une soirée de relaxante, mais aucun de mes amis proches n'avaient pu se déplacer pour venir, j'étais donc seule. Tant pis ! J'allais me faire une soirée tranquille, j'en avais bien besoin. Dès que je passais la porte de la maison, je fermais ma porte à clef. Non pas que j'avais peur, mais avec cette espèce de malade qui me harceler pour que je joue dans son stupide film... Tout ça parce que j'avais un physique avantageux pour jouer dans un long métrage, selon-lui. Le pire de l'histoire était qu'il ne s'arrêtait pas là, il me mettait dans des situations des plus humiliantes publiquement, de là à se mettre à genoux et à me supplier. Ce n'est que le début, il était capable de choses plus terribles selon moi. Penser à lui me mettait soudainement sur les nerfs. Je décidais de prendre une douche froide -car la chaleur était insupportable-, pour me détendre avant de manger. Pour le dîner, j'avais pour but de faire des tagliatelles avec des lardons et de la crème. C'était vraiment l'un de mes plats favoris.

Une fois que tout ça fut prêt, je m'installais confortablement dans mon fauteuil, allumant la radio. Ses temps-ci, les informations n'étaient toutes bonnes à entendre et cela me coupait le moral : j'éteignis la radio. Le calme n'eut pas le temps de prendre place dans la pièce, que quelqu'un frappa à ma porte. Je me levais et avant que je puisse ouvrir, j'entendis une voix que -malheureusement- je connaissais. « Mademoiselle Hitchcock ! C'est encore moi ! Écoutez je sais que j'insiste trop et que vous avez sans doute envie d'être tranquille ce soir, mais laissez-moi encore une chance ! Laissez-moi juste vous parler du scénario ! Ce rôle est fait pour vous ! Je ferais de vous une star ! » Non mais ce n'est pas vrai, encore lui. Décidément, c'était un pot de colle et je n'arriverais pas à m'en débarrasser. Je n'ouvrais pas la porte et parlais plutôt fort, pour qui est l'occasion d'entendre. « Clifford, arrêtez bon sang ! Vous dépassez les limites, vous allez beaucoup trop loin. Ce soir j'aimerais être tranquille en effet, je voulais faire une soirée tranquille pour UNE FOIS depuis des mois, est-ce trop demander ? Non. Alors partez, je vous ais déjà dis que je n'étais pas intéressée, je ne veux pas être célèbre ! » Ce garçon était vraiment à la limite du harcèlement, voir en plein dedans. Je ne pouvais pas le supporter, il m'énervait au plus haut point. Je ne l'entendais pas partir, j'ouvrais la porte pour voir et je me retrouvais nez-à-nez avec lui ! J'étais maudite, c'est sûr. « Mais je vous aie dis de partir ! Vous ne comprenez pas le français ? Vous feriez mieux de prendre des cours au lieu de me harceler. » Mon humour était moqueur et pitoyable, j'en étais consciente, mais je n'avais pas tort. S'en était trop. « Maintenant partez ! Sinon, je porte plainte pour harcèlement. » J'avais mon air mauvais au physique, signe que mon humeur devenait de plus en plus mauvaise. Je ne lui avais pas laissé le temps de parler entre toutes mes tentatives pour le faire déguerpir, donc il allait sûrement ouvrir son clapet avant de partir. Décidément la soirée allait être longue.
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MessageSujet: Re: Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock)   Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock) EmptyMer 21 Aoû - 21:18

Round 1 : Sue la sublime venait de le rembarrer dans les grandes largeurs. Elle remportait la reprise haut la main. La jeune femme avait du répondant et quelque part c’était l’un de ses atouts séductions qui avaient poussé le dit Coleman à la harceler sans répit pour l’avoir dans son prochain film. L’emmerdeur en smoking resta planté devant la porte, il se recoiffa sommairement pour avoir un minimum d’allure présentable, en réfléchissant en 4éme vitesse à un nouveau stratagème pour pouvoir accéder à la sublime et tenter de la baratiner plus avant. L’éclair de lucidité fonça dans son cerveau comme si on lui avait enfoncé un câble électrique dedans. Il songea à Sun Tzu qui dans son immémorial vénérable bouquin assénait : toute guerre est duperie. Oui, le seul moyen de se faire entendre de la beauté qui résidait derrière cette porte, c’était de lui faire croire qu’il venait de jeter l’éponge et de renoncer. Cela ne manquerait pas de la surprendre et il pourrait l’assiéger avec plus de subtilité.

A sa grande surprise elle ouvrit la porte et tomba nez à nez avec lui. Elle protesta de sa présence. Il adopta aussitôt un air mi-affable, mi-digne et sur le ton de Clifford Coleman au plus fort de ses résolutions il lâcha :

« Vous avez gagné je renonce, je ne vous harcèlerais plus, mais accordez moi au moins UNE faveur. Laissez-moi vous raconter mon scénario, vous dévoiler mon intrigue car je vous apprécie tellement que je veux que vous soyez la première à être dans le secret des dieux. »

Sans même attendre sa réponse, il fit exprès de s’engouffrer dans sa maison sans lui laissez la possibilité de dire non (car il savait qu’elle allait dire non) et se planta dans le salon. Il songea qu’il aurait dû lui apporter un bouquet de fleur, mais à cette heure-ci, impossible de trouver un commerce d’ouvert. Il aurait été contraint d’arracher des coquelicots dans un parc public ou bien de cueillir des orties en bord de route pour elle.

« Entre nous, votre intérieur est tout simplement exquis. Il doit être très plaisant de vivre à vos côtés quand je vois votre ameublement. »

En vérité le Clifford s’en fichait complétement, il avait sorti le premier compliment classique à portée pour flatter la jolie et tenter de la convaincre de ne pas le virer comme le dernier des sans-abris dans les 5 minutes qui allaient suivre. Coleman le roublard tenta un clin d’œil complice envers Miss Hitchcock, effet complétement manqué.

« Voyez-vous, mon prochain film est une intrigue à suspense remplie de rebondissements et de coups de théâtre. Une histoire sur l’ambition et l’amour à travers un couple hors du commun. Le personnage féminin majeur de ce film est l’un des plus aboutit qu’on ait vu depuis l’invention du cinéma. »

Il espérait l’appâter par l’ampleur du rôle pour qu’elle soit finalement séduite à l’idée de jouer ce personnage-là.

« Mais je tiens tellement à ce que la mise en scène soit réussi qu’il me faut tous les soutiens possibles. En tant qu’homme je ne peux percer pleinement les mystères de la psyché féminine, alors que vous ma chère, vous le pouvez. Laissez-moi vous parler de ma protagoniste et par pitié, apportez moi vos conseils et vos lumières pour améliorer encore plus ce personnage d’envergure ! »

Coleman en était sûr, à force de parler du rôle, elle allait finir par y succomber. Il lui fallait ruser plus qu’à l’accoutumé, mais il y parviendrait.
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MessageSujet: Re: Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock)   Et pendant ce temps là à Manhattan (Sue Hitchcock) EmptyMer 28 Aoû - 14:56

Même sous la menace, Clifford persistait. Qu'est-ce qu'il avait à me harceler ? Je n'étais pas seule femme charmante à New York. Il était beaucoup trop tenace selon-moi et le jour où une femme lui donnera une réponse positive pour jouer dans un de ses longs métrages, les cochons donneront naissances à des poules. Encore une fois, il protestait, mais cette fois c'était pour me dire qu'il renonçait. Le seul problème, c'est qu'il voulait que je lui accorde une chance, afin qu'il me raconte le scénario de son long métrage, l'intrigue et tout ce qui va avec cette chose. Qu'est-ce qu'il était énervant. Je m’apprêtais à répliquer, mais sans attendre une réponse de ma part, il me bousculait doucement et pénétra ans ma demeure. Quelle impolitesse ! Il s'arrêtait dans mon salon, il complimenta l'esthétique de mon intérieur. Encore un compliment en l'air, uniquement pour que je cède. Je ne marche pas comme ça, il faudrait plus que ça pour me convaincre et je pense qu'il n'y arrivera jamais. De plus, il osait me faire un clin d’œil, non mais je rêve. Je l'ignorais royalement, en espérant qu'il comprendrait que son geste était totalement déplacé. En un instant, il repartit dans son délire de m'expliquer son scénario. Une intrigue pleine de rebondissements et de suspens. C'est vrai que c'était pas mal et qu'il ferait sûrement fortune grâce à lui, mais je ne voulais pas être célèbre. Lorsqu'on est connu, on a plus de vie privée et j'ai besoin d'une intimité pour vivre. Suite à cette exclamation, il reprit en me disant qu'il tenait à ce que la mise en scène soit réussie et qu'il fallait le soutenir. Et puis quoi encore ! C'est vrai qu'il ne pouvait pas percer la psychologie des femmes et à mon humble avis il ne la comprendrait jamais. Bien que je n'avais aucune envie d'en savoir plus, j'allais le mettre de hors, mais tout devint clair dans mon esprit. « Bon, si j'ai bien compris, vous ne partirez pas avant de m'avoir tout déballé... Alors, asseyez-vous. » Je l'emmenais sur le canapé. Offrir l'hospitalité à cet homme pouvait paraître totalement idiot suite à ce qu'il me faisait subir, mais c'était le seul moyen d'être débarrassée de lui pour de bon. « Je ne dis pas oui, loin de là. Je vous donne juste l'occasion de m'expliquer tout le scénario et le rôle de l'héroïne, afin que je sache tout avant de refuser le rôle. » Je ne prie pas place à côté de lui, mais je lui proposais de faire du thé, nous n'étions pas amis, mais j'avais le sens de l'hospitalité. « Voulez-vous un thé ? » Une fois que la soirée terminée, j'espérais qu'il allait partir et ne plus me parler, mais je voulais surtout que tout ce déroule comme prévu et qu'il ne fasse pas foirer mes plans.


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