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| Sujet: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:22 | |
| Joseph Boatwright you must put these dreams aside, they will only break your heart. | |
I. introduction La voici déjà en train de s'adapter, comme elle s'adaptera à n'importe quel nouveau régime. Ce matin je l'ai même entendue prononcer sérieusement "der Führer", en parlant avec la concierge. Si on lui rappelait qu'aux dernières élections de novembre dernier elle a voté communiste, elle s'en défendrait sans doute énergiquement et avec une parfaite conviction. C'est tout simplement qu'elle s'acclimate, en vertu d'une loi naturelle, comme un animal qui change de pelage pour l'hiver. Des milliers de gens pareils à Frl. Schroeder sont en voie d'acclimatation. Après tout, quel que soit le régime au pouvoir, ils sont bien obligés de vivre dans cette ville.
Adieu a Berlin II. joseph Joseph est sûrement plus ouvert et agréable avec les enfants ; il est également plus patient en leur compagnie, et leur pardonne des fautes qu'il ne tolérerait pas avec les adultes. Il est profondément attaché à tous les gamins dont il s'occupe à l'orphelinat + c'est un homme relativement sûr de lui, qui n'a jamais eu le moindre problème à s'exprimer en société. Il sait s'adapter à la personne lui faisant face, mais ne manquera pas de donner son avis, qu'importe s'il est contraire. + Il a toujours apprécié la compagnie des femmes ; bien plus que celle des hommes. Cependant, c'est un homme à homme, fait qu'il a réalisé et accepté assez rapidement. + Joseph ne voit pas son homosexualité comme une tare, et n'en éprouve aucune honte. Seulement, il est bien conscient des difficultés que représente ce genre d'amour au sein de la société, et a fini par se résigner, décrétant pour lui même qu'il ne vivrait jamais la moindre histoire amoureuse. Prudence est mère de sûreté, est une expression qui lui convient. + malgré son côté très scientifique, Joseph est un homme cultivé, qui possède d'ailleurs une grande bibliothèque. Pendant son temps libre, il aime parfois prendre de vieux ouvrages et se lancer dans des traductions ; en ce moment, il s'attaque à Ovide, au grand damne de sa sœur aînée, qui juge cette activité ennuyante à mourir + Joseph aime beaucoup voyager, et part régulièrement en France, ainsi qu'en Afrique du Nord en compagnie de sa sœur Sybil. + Il manie ainsi un peu de français, et les rudiments de la langue arabe. + Il aurait aimé troquer son don pour les sciences contre celui de l'écriture ou un quelconque talent d'artiste ; à son plus grand malheur, Joe n'a pas le moindre talent pour la peinture, la rédaction de romans, ou tout ce qui demande une grande imagination et un maniement de styles complexes. + Cependant, il peut vous parler de tous les os du corps humain. + Joe est quelqu'un de sociable, d'ouvert, et avec un certain sens de l'humour. Cependant, si l'on ne vient pas à lui, il ne viendra assurément pas à vous. Les premiers pas n'ont jamais été son fort, non par timidité -il ne l'est pas pour un sous-, mais par pure feignantise + ayant hérité de la fortune paternelle, et ayant de bons revenus en qualité de médecin, Joseph est propriétaire d'un hôtel privé à Manhattan. + Il vit en compagnie de sa sœur Sybil, et de son chien, un dalmatien. | |
derrière l'écran PSEUDO ET/OU PRÉNOM : nowadays ; raphaëlle. ÂGE : vingt-et-un ans. DÉCOUVERTE DU FORUM ET AVIS SUR CELUI-CI : via bazzart ; ce forum est une pure merveille -et je pèse mes mots- . PRÉSENCE : bonne ; tout dépend des semaines. CONNAISSANCE ET AVIS SUR LES 1920's : la base + la lecture de vos merveilleuses annexes + les prochaines recherches en cas de doute ; bref je ne pense pas être victime d'anachronismes. TA CHANSON FAVORITE : thunder road, bruce springsteen AVATAR : jamie dornan. CODE DU RÈGLEMENT : OK par Eve. PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO : personnage inventé. UN DERNIER MOT : je-vous-aime-dé-jà. .
Dernière édition par Joseph Boatwright le Dim 18 Aoû - 15:47, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:22 | |
| histoire ou test rp année 1898, montana, Ce qui le marqua le plus fut, sans l'ombre d'un doute, le chien. Quand il repensera à cette journée d'automne, pendant les années qui suivront, et sûrement jusqu'à sa propre mort, il n'aurait d'autre image que le regard que lui lança Lakota quand il grimpa dans la voiture de Miss Johnston. Un regard plein de mélancolie, qu'elle n'accompagna d'aucun jappement de protestation. Lakota, sa chienne bâtarde, qu'il avait trouvée un jour dans la forêt à moitié morte de faim. Il l'avait élevée seul durant trois longues années, malgré les réticences de sa mère à accepter qu'un chien errant s'intègre à leur famille ; elle n'arrêtait pas de répéter que les chiens qui errent ne sont que des loups aux traits amicaux. Essayez de leur passer un collier, de les domestiquer, ils n'en oublient pas moins leur état sauvage, car la bête ne connait pas la main amicale, et ne sait pas lui être redevable. Papa lui avait répondu que de toute façon, tous les gamins avaient un chien avec eux ici, que c'était une tradition dans le Montana, et que Joseph avait assez d'amour pour transformer un loup en agneau. Lakota était devenue sa meilleure amie, celle qui l'accompagnait dans les canyons, et qui grondait dès qu'un étranger s'approchait trop près de lui. Il ne s'était jamais réellement entendu avec sa propre sœur, qui restait pour lui une étrangère aux allures inconnues et aux réactions incalculables. Quand il avait recueilli Lakota, il s'était persuadé que la chienne se rapprochait plus de la définition d'une sœur que Sybil. Un jour, alors qu'il se baladait à Missoula pendant que papa s'occupait d'affaires, elle l'avait tiré par le bas de sa chemise quand un cheval avait failli le piétiner. Assis à l'arrière de la voiture, il avait donc posé son petit nez contre la vitre, et pleuré jusqu'à ce que Lakota se transforme en minuscule point noir, au loin. Miss Johnston lui avait expliqué avec une voix compatissante et brisée par l'émotion que sa tante Estelle ne souhaitait pas d'animaux dans sa maison, qu'ils n'étaient pas assez propres, et qu'ils ne s'habitueraient pas à la vie citadine. Joe, en continuant de baigner ses joues de larmes, avait rétorqué que lui non plus ne s'habituerait pas à cette nouvelle vie, et qu'il n'avait aucune envie de quitter Wibaux. Recroquevillé à l'arrière de l'automobile, Joe se disait avec peine, que les adultes étaient assez cruels pour séparer un frère et une sœur, qu'importe qu'elle soit animale et lui humain. Avec un soupir las, celui que les grandes personnes utilisent toujours face aux enfants qui ne veulent pas comprendre, Miss Johnston lui avait dit que tout se passerait bien, qu'elle confierait Lakota à son premier fils, et que sa tante Estelle était vraiment une chic fille de les accueillir. Joe, lui, savait que c'était des mensonges, et qu'il voyait Lakota pour la toute dernière fois. Assise devant, à côté de Miss Johnston, Sybil restait fermée à toute remarque, ses mains jointes sur sa robe blanche. De six ans son aînée, Sybil avait encaissé sans broncher la mort de leurs parents. Ses yeux verts fixaient le paysage sans ciller, et ses doigts se contractaient par intermittence ; elle, se disait que son petit frère était un idiot, et qu'à sept ans, il aurait du pleurer pour autre chose que pour une stupide chienne. Sybil la refoulait bien, elle, sa peine. Quand tout à l'heure, son frère avait demandé si maman les rejoindrait chez tante Estelle, elle n'avait pas versé la moindre larme. Si elle pouvait le faire, lui aussi le pourrait. Quand ils reparleront de cette journée d'automne, pendant les années qui suivront, Joseph se sentira honteux du souvenir si net de l'abandon de cette chienne, et la peine qui l'étreint encore, le jour où son univers avait basculé. années intermédiaires, new york, Bien qu'il n'ait gardé que de vagues souvenirs du visage de sa mère, Joseph pouvait jurer qu'elle n'avait rien en commun avec sa sœur. Parfois, il la revoyait en rêve, dans leur immense jardin, les canyons se dessinant au loin ; et il avait toujours ce léger pincement au cœur, quand il ouvrait les paupières, à l'aube, et que le monde déjà mort des souvenirs disparaissait au profit de la chambre aux murs taupe dans laquelle il logeait depuis ce qui lui semblait être des décennies. Sa mère avait toujours eu ce sourire radieux, alors que tante Estelle avait hérité d'un air pincé qui lui faisait souvent penser à un pigeon idiot. Sa mère avait les iris bleus, ponctués d'une étincelle constamment rieuse, alors que les yeux gris et fades d'Estelle lui hérissaient immanquablement le poil. Au fil des années, toute l'animosité qu'il pouvait cultiver envers l'injustice du décès de ses parents, leur déménagement brutal, il l'avait reportée sur sa tante. Estelle n'était pas foncièrement mauvaise, bien au contraire ; certes, elle n'avait jamais voulu d'enfant et n'avait donc jamais eu cette fibre maternelle dont les femmes se parent presque instinctivement. Estelle avait des exigences, Estelle lui faisait des tas de remontrances et de remarques froides et l'envoyait parfois bouder dans sa chambre sans lui donner la possibilité de dîner. Mais Estelle avait toujours été dotée d'un incroyable sens de la justice ; si elle n'était pas affective pour un sous, elle savait comment organiser sa maisonnée en plein Manhattan, et pourvoyait avec compétence aux besoins et à l'éducation des enfants. George son mari, un pasteur officiant à l'église Saint John, respectable et respecté, semblait, de son côté, apprécier cette responsabilité paternelle au sein de sa maison. Sybil appréciait la compagnie de sa tante et de son oncle, et s'était dors et déjà acclimatée à l'ambiance new-yorkaise. Sybil suivait maintenant des cours particuliers de piano et de couture, et le voisinage parlait d'elle comme d'une petite princesse qui semblait être née à, et pour New York. Joseph, lui, haïssait d'autant plus ce nouvel univers. New York était synonyme de changements brusques et incompréhensibles. Ses parents avaient disparus et d'autres, sa tante et son oncle, les avait remplacés sans réussir à combler le vide. On lui avait repris ses grands espaces au parfum de liberté pure, qu'il pouvait arpenter en s'éraflant les genoux travers les herbes hautes, lancé à pleine vitesse, Lakota à ses côtés, et ressentir le bonheur de la pression du sang et de l'adrénaline, des muscles qui se tendent. A la place, on lui avait donné des kilomètres de ruelles et immeubles, qu'il tentait de mémoriser lors de virées clandestines dès qu'il échappait au regard de sa tante. On lui avait également volé son libre arbitre en essayant de lui imposer des cours, la lecture d'ouvrages qu'il s'empêchait d'apprécier pour décevoir sa nouvelle famille mais qu'il relisait dans son lit la nuit tombée. Joseph haïssait New York mais, plus les jours avançaient, plus il se pliait à cette ville et sa volonté. année 1919, new york, « Joseph ? Joe a toujours été un original. » La voix de tante Estelle se brisa en même temps que sa phrase et fut rapidement remplacée par le rire étouffé de Sybil. Les lèvres noyées et cachées dans son verre, la sœur aînée du concerné jetait des regards vifs d'un bout à l'autre de la table, ses épaules maigres et recouvertes d'un châle se soulevant dès qu'elle reprenait sa respiration. Le révérend George, assis à ses côtés, laissa entendre un raclement de gorge, et la considéra d'un regard sévère pour lui intimer de reprendre ses esprits. A mesure que les pommettes de tante Estelle se teintent d'un blanc inquiétant, celles de Sybil virent au rose. L'évocation de Joseph Boatwright était toujours des plus délicates et le terme d'original était sûrement le plus doux des adjectifs entre les lèvres de tante Estelle qui, autant qu'elle le pouvait, essayait d'éviter d'entamer les discussions tournant autour de son neveu. Aujourd'hui, en si bonne compagnie, la femme du pasteur aurait pu citer un nombre incroyable de sujets, pourtant désagréables, qu'elle aurait préféré traiter. Il était de coutume dans le quartier, d'inviter le pasteur et sa famille à déjeuner ; Sybil, se prêtait au jeu, et suivait sa tante et son oncle dès qu'ils le souhaitaient, et les propositions semblaient se perdre avant d'arriver aux oreilles de Joseph. Madame Crawley ne sembla rien remarquer de la gêne qu'elle venait d'installer en ses invités ; les yeux rivés sur son assiette et les mets que l'on venait de lui servir, elle décida de continuer de sa voix aussi agaçante que guillerette. « Il aurait, selon mon mari, brillamment réussi ses études de médecine. Louis a été son professeur pendant de longues années à l'université. » Estelle, les lèvres pincées, dodelina du chef et s'empara de sa fourchette en argent, qu'elle fit tourner entre son pouce et son index pour se détendre. Tout le monde savait que Madame Crawley ne perdait pas une occasion de rappeler le statut de professeur et médecin de son cher mari, un homme aigri avant l'âge, et Tante Estelle déplorait que ces interventions la forcent à évoquer le cas de son neveu. « Il a toujours été un garçon intelligent et passionné. George aurait aimé qu'il suive ses pas et rentre dans les ordres mais ... -elle laisse entendre un long soupir-. Il n'a jamais écouté que ses propres envies. » Madame Crawley lui répondit d'un sourire compatissant, les sourcils haut perchés plissant son front protubérant. Elle plaça sa main sur la sienne, pour la tapoter de quelques coups qui finirent d'exaspérer Estelle. « Allons madame, après toutes les peines qu'il vous a causé petit, le voir embrasser une telle carrière devrait être un véritable soulagement. » Madame Livingston, qui ne s'était jusqu'alors pas manifesté, hocha la tête pour à son tour entrer dans la conversation. « Mon fils, Emmanuel, m'a appris qu'il faisait un travail fantastique à l'orphelinat Saint-Michel. Il trouve la compagnie de votre neveu tellement agréable, qu'il lui rend visite au moins une fois par semaine depuis maintenant un mois. » Et, de nouveau, Sybil laissa échapper un gloussement, qu'elle tenta de faire passer pour une quinte de toux. Estelle ouvrit la bouche, deux fois, à la manière des poissons cherchant la moindre parcelle d'air, mais aucun son ne s'échappa de sa gorge. Peu importe, Madame Livingston et Madame Crawley semblaient s'entretenir seules maintenant. « Oh Joseph a toujours été des plus adorables en ma compagnie. -Crawley gloussa en cachant ses lèvres avec sa serviette-. Il doit faire tourner la tête de nombreuses jeunes femmes. » « Emmanuel m'a appris qu'il ne fréquentait aucune femme quand je lui ai posé la question. Cette idée a semblé l'amuser et quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu que son cœur était trop différent pour songer à épouser une femme. » Estelle manqua de s'étouffer, et ses yeux se bordèrent de petites larmes d'irritation. « Je vous demande pardon ? » Madame Livingston, aussi surprise qu'amusée, se pencha quelque peu en avant, comme si elle s'apprêtait à leur révéler quelque secret. « Et bien, ma chère, j'en conclus que Joseph fait parti de ces hommes dont le cœur est totalement dévoué à leur labeur. » années intermédiaires, new york, C'est une musique calme qui raisonne à ses oreilles, et accompagne le bruit plus puissant des rires et des voix de dizaines d'hommes et de femmes. C'est un parfum lourd et chargé qui lui emplie les narines ; mélange d'alcools, de fumée de cigarette, et d'autres fragrances inconnues. L'atmosphère est loin d'être désagréable, opposée aux bruits qui courent. La débauche est maîtrisée ici, voire même manipulée avec doigté. Quand on regarde du coin de l’œil, on peut voir la lubricité dans le sourire d'un homme aux pommettes rouges ; on peut voir la main d'une femme glissant sur la cuisse de ce dernier. On entend les conversations sans sens d'une personne qui aurait déjà dû s'arrêter au verre précédent. Mais elle est contrôlée, cette fougue ; maîtrisée, cette passion des clandestins. Il s'était offusqué, avait d'abord refusé, quand Sybil lui avait pris la main pour le traîner ici, mais, maintenant qu'il était assis sur ce tabouret de bar recouvert d'un faux velours bordeaux, ses craintes se sont dissipées, et il se laisse aller à l'amusement et la bonne humeur générale. Ses yeux se baladaient d'un bout à l'autre de la pièce ; il semblait épier les visages et comportements, comme s'il se trouvait dans un lieu totalement exceptionnel et dont il doutait de l'authenticité. Comme pour lui prouver que l'épisode est bel et bien réel, le barman remplie de nouveau son verre de whisky, sans qu'il ne lui ait demandé. Depuis sont entrée, Joseph ne se souvenait pas avoir réellement posé les yeux sur lui. Il avait un beau visage, aux traits fins et réguliers, à la peau légèrement colorée par le soleil d'été. Ses yeux étaient rieurs, comme ses lèvres qui ne semblaient pas vouloir se réduire à une ligne droite et neutre. L'homme avait un quelque chose d'exceptionnel aux yeux de Joseph., à l'image du bar clandestin. Joe, dont les pensées n'avaient cessé de courir dans tous les sens suite à la proposition de Sybil, ne se serait jamais attendu à cela, et la surprise lui arracha un léger sourire de gêne. De la gêne ; gêne d'avoir imaginé une cave inquiétante et poussiéreuse, et un barman aux airs de golems, aux traits creusés et à l'arcade éclatée lors d'un combat entre voyous, rafistolée avec les moyens du bord. Ah quel idiot il faisait, maintenant, lui qui s'insurgeait de temps à autres contre la société des biens pensants. N'était-il pas, jusqu'à ce soir, un bien pensant lui aussi ? « Je n'ai pas commandé de verre. » parvient-il à articuler. Sa voix est légèrement brisée par les quelques minutes de mutisme dans lesquelles il s'était plongé ; il sort son étui à cigarettes pour remédier à cela. Le barman haussa les épaules, laissa entendre un rire. « Et bien je vous l'offre. » Joseph arqua un sourcil, glissant la cigarette au coin de ses lèvres, et laissant traîner l'étui sur la table pour que l'homme se serve -jamais il n'aurait fait cela en temps normal, mais il lui semblait que la situation s'y prêtait-. Pour Joseph Boatwright, l'amour avait toujours eu un goût d'interdit, et avait toujours figuré au tableau des bizarreries romanesques qu'il pensait ne jamais connaître. Il l'avait observé de loin, dans les yeux de femmes aux joues roses, accrochées aux bras d'hommes aux sourires discrets. Il l'avait parcouru dans les vers de quelques poètes aux sens rendus confus par l'alcool et le vertige sentimental. Mais Joseph Boatwright n'était jamais tombé amoureux, Joseph Boatwright n'avait jamais goûté, ne serait-ce que du bout des lèvres, à cette énigme qu'est l'amour. Oh, il avait quelques fois connu l'amour physique auprès de femmes aux mœurs légères, et même, avec plus de passion, auprès d'hommes rencontrés dans les bars undergrounds de New-York. La brièveté des relations physiques n'avait rien de complexe et il s'en était toujours accommodé. Les pieds trop encrés dans la réalité, Joseph n'avait jamais été un rêveur, et était par là même, sûrement trop conscient du caractère vain d'une possible relation amoureuse pour une personne comme lui. Car les personnes comme lui n'étaient pas censées connaître cette forme de bonheur. Joseph n'avait jamais été malheureux, et s'était toujours débrouillé pour trouver la félicité dans d'autres domaines ; il aimait son travail et le visage radieux des enfants, il aimait les balades au point du jour, la ville s'offrant à lui, et il aimait les sentiments faciles que procurait un corps inconnu contre le sien. Mais, si Joseph Boatwright avait été un peu plus attentif aux livres qu'il pouvait regarder d'un œil distrait, il aurait sûrement pu prévoir l'imprévisible, ou du moins entrevoir cette possibilité ; l'amour est un traître, qui vient étreindre votre âme sans qu'elle ne s'en aperçoive. Et, quand enfin, on sent qu'Il est là, aucun remède n'est assez puissant pour vous en débarrasser. Ah, voilà le grand mystère et le cadeau empoisonné de Dieu. Ah, là est son œuvre majeure ; donner la plus intense et tenace des émotions à l'homme, et transformer sa vie en véritable vertige.
Dernière édition par Joseph Boatwright le Lun 19 Aoû - 10:48, édité 6 fois |
| | | Evpraksiya-Honoria Kniaz FONDA moonage daydream. Pseudo + Prénom : ziggy stardust. / @girlcalledmercy / Clémence. Missives : 2339 Points : 321 Avatar : kaya scodelario. Crédit : mad shout. + tumblr. Âge : vingt-deux ans. Statut : fiancée contre son gré à l'élu de son cœur, Gabriel, selon un arrangement conçu entre leurs pères respectifs quinze ans plus tôt. Occupation : pianiste, violoniste, compositrice, rentière, apprend à gérer l'entreprise paternelle. Gramophone : quicksand - david bowie. Doubles-comptes : eponine m.-n. o'hare. | | | | E. Gabriel Johnson ADMIN ♔ strange bird Pseudo + Prénom : loonywaltz - léa Missives : 992 Points : 192 Avatar : ben barnes Crédit : loonywaltz Âge : 25 yo Statut : fiancé depuis toujours à l'amour de sa vie par la force du hasard Occupation : propriétaire du palace theatre & du speakeasy please don't tell Gramophone : pompei - bastille | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:25 | |
| Un beau gosse médecin dans un orphelinat? Tout pour plaire dis donc Bienvenue parmi nous |
| | | Sue V. Hitchcock MODO secretary charming girl. Missives : 712 Points : 52 Avatar : Phoebe Tonkin. Crédit : gentle heart + tumblr + silber sky. Statut : Célibataire.
| Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:26 | |
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| | | | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:28 | |
| BIENVENUE PAR ICI. J'ai vraiment hâte de découvrir le personnage qui se cache derrière la jolie frimousse de Jamie. Très bon choix de prénom pour le personnage haha. Tu comprendras en me connaissant un peu plus :D si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, les boîtes mp du staff sont grandes ouvertes ! |
| | | Abby Wilson AND ALL THAT JAZZ Pseudo + Prénom : Pondy* + Pauline Missives : 204 Points : 26 Avatar : AntoniaThomas Crédit : Applestorm Âge : vingt-quatre ans. Occupation : Bonne + Chanteuse dans un bar clandestin. | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:38 | |
| Ton personnage m'a l'air vraiment fort intéressant ;) . Bienvenuuue à toi :) |
| | | | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:38 | |
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| | | | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:39 | |
| HAHA. C'est le mystère du jour. xD |
| | | Evpraksiya-Honoria Kniaz FONDA moonage daydream. Pseudo + Prénom : ziggy stardust. / @girlcalledmercy / Clémence. Missives : 2339 Points : 321 Avatar : kaya scodelario. Crédit : mad shout. + tumblr. Âge : vingt-deux ans. Statut : fiancée contre son gré à l'élu de son cœur, Gabriel, selon un arrangement conçu entre leurs pères respectifs quinze ans plus tôt. Occupation : pianiste, violoniste, compositrice, rentière, apprend à gérer l'entreprise paternelle. Gramophone : quicksand - david bowie. Doubles-comptes : eponine m.-n. o'hare. | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:40 | |
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| | | | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 15:43 | |
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| | | S. Maija Pavlov FONDA ⚡ you ain't seen nothing yet. Pseudo + Prénom : fleurpageons - Sarah Missives : 1711 Points : 179 Avatar : Jessica Stam. Crédit : morphine & giulia. Âge : 22 ans. Statut : célibataire, enfin il parait. Occupation : costumière & danseuse dans de petits cabarets le soir venu. Gramophone : your heart is as black as night - melody gardot. | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 16:07 | |
| Oh mon dieu trop de sexitude sur cet avatar, je meurs. Je ressuscite quand même pour te dire BIENVENUE. J'ai hâte de découvrir ta fiche en plus tu as l'air d'avoir de chouettes idées pour ton personnage. Bon courage pour ce qu'il te reste à rédiger et encore une fois, n'hésite pas à nous harceler si tu as besoin de nous ! |
| | | | | | | S. Maija Pavlov FONDA ⚡ you ain't seen nothing yet. Pseudo + Prénom : fleurpageons - Sarah Missives : 1711 Points : 179 Avatar : Jessica Stam. Crédit : morphine & giulia. Âge : 22 ans. Statut : célibataire, enfin il parait. Occupation : costumière & danseuse dans de petits cabarets le soir venu. Gramophone : your heart is as black as night - melody gardot. | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 17:25 | |
| Ça fait un petit moment que je la joue (puisque déjà sur la première version d'ATJ haha). Garde-moi une place dans ta fiche de liens ! |
| | | | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Dim 18 Aoû - 20:14 | |
| Nyuuu, je me permet maintenant que je suis validée xD Toi et moi...il nous faudra un liiiiien (Jamieee quoi *_*) |
| | | | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Lun 19 Aoû - 10:51 | |
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| | | Evpraksiya-Honoria Kniaz FONDA moonage daydream. Pseudo + Prénom : ziggy stardust. / @girlcalledmercy / Clémence. Missives : 2339 Points : 321 Avatar : kaya scodelario. Crédit : mad shout. + tumblr. Âge : vingt-deux ans. Statut : fiancée contre son gré à l'élu de son cœur, Gabriel, selon un arrangement conçu entre leurs pères respectifs quinze ans plus tôt. Occupation : pianiste, violoniste, compositrice, rentière, apprend à gérer l'entreprise paternelle. Gramophone : quicksand - david bowie. Doubles-comptes : eponine m.-n. o'hare. | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Lun 19 Aoû - 11:10 | |
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| | | Evpraksiya-Honoria Kniaz FONDA moonage daydream. Pseudo + Prénom : ziggy stardust. / @girlcalledmercy / Clémence. Missives : 2339 Points : 321 Avatar : kaya scodelario. Crédit : mad shout. + tumblr. Âge : vingt-deux ans. Statut : fiancée contre son gré à l'élu de son cœur, Gabriel, selon un arrangement conçu entre leurs pères respectifs quinze ans plus tôt. Occupation : pianiste, violoniste, compositrice, rentière, apprend à gérer l'entreprise paternelle. Gramophone : quicksand - david bowie. Doubles-comptes : eponine m.-n. o'hare. | Sujet: Re: ≈ twist and shout. Lun 19 Aoû - 11:10 | |
| félicitations ! validation Tu viens d'être validé(e), félicitations ! Mais il te reste des choses à faire ! En effet, n'oublie pas de remplir tous les champs de ton profil (ou du moins le maximum), ainsi que le gif. Il est impératif que tu recenses ton avatar dans le bottin prévu à cet effet dans ce sujet. De même, il te faudra ouvrir une fiche de liens et rps, pour ce faire, rendez-vous ici. Construire des liens entre ton personnage et ceux d'autres membres constitue une étape primordiale pour t'intégrer au forum. Si les codes ne sont pas ton fort, tu trouveras dans ce même sujet une fiche prête à être utilisée. Tu peux également obtenir un rang, trouver un logement, ou si ce n'est pas déjà fait une profession originale à ton personnage. Il est conseillé de surveiller régulièrement les annonces, de ce côté afin de suivre les intrigues et évènements en cours et de participer pleinement à la vie du forum. Tu fais d'ailleurs partie d'un groupe, pour en savoir plus c'est là. N'hésite pas à faire un tour dans le flood ou à venir papoter avec nous sur la chatbox, on est là pour se faire plaisir avant tout ! Et n'oublie pas de rp, bien entendu. Allez, file donc danser le Charleston !
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| | | | | | | | Sujet: Re: ≈ twist and shout. | |
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